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Le cas de d’Avotrou. Dans les cas d’Avotrou au Bénin l’expérience initiée par le Centre pour
l’Education Environnementale est celle de l’assainissement de quartiers précaires qui consiste
en l’utilisation de motopompes et de chlore pour le traitement des inondations et en la collecte
puis le tri des ordures ménagères.
Le cas de Nouakchott. A Nouakchott en Mauritanie, l’ONG Terre Vivante en relation avec
l’Association Féminine pour la Salubrité et l’Hygiène (AFSHP) assure avec les femmes la
collecte des ordures ménagères dans les quartiers pauvres et riches de la capitale, le nettoyage
de la voirie envahie par le sable et les branchages, et l’évacuation des eaux usées.
Le cas de Yaoundé. La League for Woman and Child Education s’occupe dans le cadre du
PSU du nettoyage des rues de Yaoundé en faisant participer les femmes et les jeunes. Le cas
de Yaoundé illustre ce qui se fait en la matière dans la plupart des capitales africaines qui ont
eu de plus en plus recours aux ONG ou aux associations dans le cadre de travaux à haute
intensité de main d’œuvre, pour assurer certaines fonctions de nettoyage des villes que ne
remplissaient pas bien les sociétés concessionnaires d’ordures.
Des méthodes participatives communes à toutes les expériences de gestion de
l’environnement dans la sous-région
Les expériences de gestion participative de l’environnement dont font état ces cas, ont connu
des améliorations sensibles dans leur méthodologie notamment en ce qui concerne
l’établissement d'un partenariat entre toutes les parties prenantes à la question de la gestion
des quartiers et de la voirie. Les études de cas illustrent les précautions que les ONG prennent
de plus en plus pour identifier correctement les rôles des acteurs dans les projets de gestion de
l’environnement. Les cas d’échecs fréquents de projets dus à de mauvaises identifications et
évaluations des rôles des acteurs, et les procédures de choix des acteurs sont abondamment
discutés au cours des projets de sorte que, les risques de se tromper sur la qualité des associés
sont fondamentalement minimisés par les ONG. Celles-ci ont appris à bien connaître la
société civile et font une distinction nette entre les acteurs possibles des projets
environnementaux. Les distinctions femmes et jeunes dans les trois projets d’Avotrou, de
Nouakchott et de Yaoundé correspondent à des modes opérationnels dans les projets
d’assainissement que pilotent ces ONG. Les expériences de Yaoundé et de Nouakchott
mettent en relief la fonctionnalité des femmes dans tous ce qui touche au domaine de
l’assainissement. Les risques qui découlent de mauvais choix sont assez bien connus par les
ONG au travers des séminaires sous régionaux et nationaux.
Un meilleur montage institutionnel des projets d’assainissement
Les trois cas des études commandées en vue de faire le bilan de la gestion l’environnement
urbain sont des modèles quasi généralisés dans la sous région en ce qui concerne la manière
dont s’organisent ces types de projets. Le diagnostic de situation environnementale par
l’ONG, le sondage des partenaires civils, la prise de contact avec l’administration, les
arrangements de la structure opérationnelle et les montages institutionnels des projets ont
connu au travers de ces projets des améliorations sensibles. On observe par exemple que sur le
sujet sensible de la coopération avec les mairies et les administrations centrales chargées de la
gestion des villes, que les ONG parviennent à mieux faire valoir leurs actions et celles des
organisations de base. Dans les trois études de cas, la connexion ONG et mairie fonctionne
assez bien pour permettre de mieux apprécier les actions à la base entreprises par les
populations. A l’image de ces études de cas, il existe dans la sous région, suffisamment