Comme dans une école d’ingénieurs les concepts fondamentaux de la programmation et
surtout un noyau essentiel de syntaxe que l’on retrouve dans beaucoup de langages vont être
abordés premièrement en C.
L’idée est de faire un atelier de « robographes » en mode console 16 couleurs. Le
« robographe » est à la programmation informatique ce que l’objet sonore de Pierre Scheaffer
est à la musique et au son. C’est un objet algorithmique dans un langage de programmation
mais qui a aussi sa correspondance dans l’imaginaire du programmeur, c’est à dire auquel
correspond une image mentale propre aux investissements de sens. Le robographe est tout à la
fois un programme et une création.
Principaux concepts de programmation envisagés
Fonction et algorithme / Variables et types de données (entiers, caractères) / Tableaux,
structures, adresses (construction de la mémoire de l'ordinateur) / Opérateurs arithmétiques,
relationnels ( supérieur à inférieur à supérieur ou égal, inférieur ou égale, égale à, différent
de), logiques ( le ET, le OU, le NON_ négation de_ ) / Expressions (concerne surtout les
déclarations et les affectations ) / Instructions de boucle (boucle for, while, do-while), de
condition ( if, else if, else ), de branchement (switch et instruction de rupture "break"),
"return" qui provoque la fin d'une fonction.
Simultanément à l’apprentissage du C, et dans la mesure où ce n’est pas source de confusion
pendant l’apprentissage, une relation est entretenue qui va du C à l’ActionScript.
Pourquoi ActionScript ?
1) ActionScript peut être abordé comme un langage impératif fonctionnel (organisé
autour de la notion de fonctions). Les onze premiers chapitres sur dix sept du livre
« ActionScript, la référence » de Colin Moock, réalisateur du langage couvrent une
approche non objet de la programmation. Mais également ActionScript peut être
pleinement appréhendé comme un langage objet ou la structure de données « objet »
prime sur la fonction.
2) La programmation dans flash fait l’objet d’une mise en scène très originale. C’est en
soi une belle création qui vaut le coup d’œil (pourrait-on transposer le principe de
Flash dans le domaine musical ? PatchWork à l’Ircam ?). Le fait de programmer un
peu en C permet de mieux la comprendre et de mieux l’apprécier.
3) ActionScript est maintenant très proche du java, le passage pourra être facilité ensuite
4) ActionScript est directement lié à l’idée de créer des fictions numériques.
Conclusion : Création de programmes de fictions…
Dés lors qu’il y a maîtrise de la programmation il y a possibilité d’introduire des
problématiques liées à l’intelligence artificielle dans le domaine des jeux vidéos et de toutes
recherches scénaristiques propre à l’écriture informatique… à suivre !