de détails sur la Palestine de son temps. Dans les manuscrits copiés que nous possédons, il y a une 10aine de
lignes sur Jésus conformes à l’orthodoxie chrétienne (dieu s’est fait homme, a souffert pour la rédemption de
l’humanité, etc...) => ces lignes sont surprenantes pour un homme qui fut hostile aux premiers chrétiens... Tous
les historiens y voient aujourd’hui l’interpolation de qque moine copiste qui, scandalisé par le silence de
Flavius sur Jésus, “complète” le texte à sa manière...
=> par la contradiction des idées, les différences de style, ...
et critique interne. Dans les Mémoires du général Marbot (in Marc Bloch, Apologie pour l’Histoire) ce
dernier raconte que du 7 au 8 mai 1809, il traversa les flots démontés du Danube en crue et enleva sur l’autre
rive des prisonniers autrichiens. La critique, nous dit Marc Bloch, permet de prouver la fausseté du récit. ; on
va le confronter à d’autres témoignages indépendants de celui-là et indépendants entre eux.
=>
- les carnets de marche autrichiens montrent que les troupes n’avaient pas les positions que Marbot leur
assigne
- la correspondance de Napoléon indique que la crue du Danube n’avait pas commencé le 8 mai
- Le 30 juin, Marbot a signé lui-même une demande de promotion où il ne faisait pas état de cet exploit !
=> vérité dans la non-contradiction des témoignages...
Reconstruire le passé ? Pourquoi donc ? Voir le texte de Aron !
Pourquoi ? Pour le rendre quoi ? Texte de Aron : le rendre intelligible. Doit donc rechercher une adéquation
entre les vestiges, les archives et ses hypothèses. Vérité historique tien donc à la cohérence et la force
explicative de l’interprétation.
Ex. : lorsque l’historien lit les mémoires de St Simon, descriptions précises de la cour de Louis XIV. Mais aussi
livre exprime les préjugés de son époque et les opinions d’un courtisan.
=> Historien ne doit pas être naïf devant cet écrit. Ni de mauvaise foi et nier les archives et documents dont il
dispose, même si ces archives ne confortent pas ses analyses.
II - Par ailleurs, le problème de l’histoire ne se borne pas à la question de l’interprétation des faits :
Kant dira que penser l’histoire se fait par jugement réfléchissant. CAd qu’on ne dispose pas de lois universelles,
mais qu’on doit, à partir d’événements particulier, essayer d’expliquer le cours de l’histoire, trouver un sens
possible à l’histoire.
=> C’est ce qu’il se propose de faire dans l’Idée d’une Histoire universelle d’un point de vue cosmopolitique.
II - => deuxième pb sur l’histoire : ne va plus se porter sur la question de l’objectivité de l’historien, mais
sur le sens éventuel de l’histoire de l’humanité.
=> De l’histoire particulière à une histoire universelle ? Peut-on penser un progrès de l’histoire ? Une histoire
de l’humanité qui indiquerait sa direction, qui ne serait pas une fatalité, comme l’histoire de la violence ?
=>En effet, histoire st remplie à chaque époque, de guerres effroyables, folies criminelles, passions
insensées. Cf. Texte de Hegel, tiré de La raison dans l’histoire. Devant ce chaos, une question surgit, celle-là
même que Hegel ou Kant se posent : l’histoire a-t-elle un sens ? Ou peut-on encore espérer qu’un sens se
dissimule dans la mêlée confuse des événements ?
Kant fait le même constat que Hegel : histoire apparemment dépourvue de sens. Mais il y a un espoir.
L’humanité peut être pensée comme si elle était en progrès. Serait orientée vers un progrès continuel de
l’humanité. Les guerres seraient une partie de la marche vers ce progrès, en constituant des conditions de guerre
peu à peu insoutenables économiquement et politiquement.