LMB 2001. Octobre 2001, modifié Oct 2003 4
1. DESCRIPTION DES RECOMMANDATIONS THERAPEUTIQUES
L’étude internationale coopérative (SFOP-CCG-UKCCSG) FAB LMB 96 a été close le
15 Juin 2001. Mais les résultats définitifs ne seront connus qu’environ 18 mois après. Ce n’est
qu’à ce moment là qu’une nouvelle étude internationale, en cours d’élaboration, pourra être
commencée.
En attendant, les patients doivent être traités selon les bras standards B1 et C1 du
protocole LMB96 [semblables aux groupes B et C du protocole LMB89 (Blood, Juin 2001)].
Octobre 2003 : les résultats de l’analyse finale du groupe B faite en Juin 2003 ont
montré que les résultats étaient identiques dans les différents bras : B1, B2, B3 et B4. Il
a donc été décidé que les patients du groupe B ayant répondu au COP et en rémission
complète après le CYM 1 seraient traités selon le bras B4, c’est à dire 2 COPADM (1) et
2 CYM.
Cependant, un groupe de patients identifiés comme de plus mauvais pronostic dans l’étude
de facteurs pronostiques du LMB89, à savoir les patients ayant une atteinte neuro-méningée
initiale et les patients non répondeurs au COP, seront traités avec des cures de COPADM
modifiées et administrées selon le schéma du protocole FRALLE 93 publié dans JCO, 2000,
dans lequel le methotrexate à haute dose est administré en 24h et l’adriamycine en 1h (bras
C3).
Un enregistrement minimum des patients est prévu. En effet, il est nécessaire de :
• poursuivre les études biologiques sur les proliférations B matures de l’enfant dans le cadre
d’études biologiques plus larges (groupe Burkitt-Burkitt like ; carte d’identité des tumeurs)
• déterminer si l’âge supérieur à 15 ans est un facteur pronostic comme cela a été suggéré
dans l’étude LMB 89, mais sur un très petit nombre de patients
• vérifier que, dans un contexte tumoral un peu différent, la toxicité des COPADM avec
MTXHD en perfusion de 24h est celle indiquée dans la publication de JCO
• obtenir des informations sur une série plus grande de lymphomes B diffus à grandes
cellules de l’enfant afin de mieux les décrire et d’essayer de comprendre les différences
d’évolution entre les lymphomes B de l’enfant et de l’adulte
• connaître les rechutes pour travailler prospectivement sur leur traitement,
• enregistrer les données de la TEP et de l’histologie dans l’évaluation des masses
résiduelles.