«Avec LeFigaro, il s’agit, comme l’a dit Raymond Aron, « des
deux pôles extrêmes de la pensée française non communiste ».
Le Figaro* C'est "le directeur de conscience de la
bourgeoisie française", selon Jean d'Ormesson, de l’Académie
française et ancien directeur de ce quotidien..
Un journal dont 43,4% des lecteurs ont plus de 60 ans, et ne
parvient pas à gagner un lectorat plus jeune.
Libération Ce journal, créé par d’anciens gauchistes de « mai
68 », connaît des difficultés très importantes qui ont nécessité de
nombreuses recapitalisations entreprises sous la direction du
banquier Edmond de Rotschild. La dernière vient d’entraîner la
démission de Serge July, son patron historique.
Les Echos. Quotidien économique qui intéresse les cadres et les
patrons.
France Soir
*Jusqu'aux années 1970, ce journal, que dirige alors Pierre
Lazareff, vend plus d'un million d'exemplaires tous les jours.
En 2006, le quotidien ne vend plus en moyenne que 60.000
exemplaires tous les jours et accuse 450.000 euros de pertes tous
les mois. Des repreneurs apparaissent régulièrement.
La Tribune. Quotidien économique qui intéresse les cadres et
les patrons.
L'Humanité. C'est le dernier survivant de la presse
communiste qui, à la fin de la seconde guerre mondiale,
comprenait 16 quotidiens, 82 hebdomadaires et 28 revues et
périodiques. Ce journal, fondé par Jean Jaures. Connaît de
grosses difficultés financières dues à la chute considérable de sa
diffusion. 45 millions de francs de déficit annuel et 50 millions
de francs de dettes (2000-2001). Son capital a du s’ouvrir à des
financiers extérieurs sans apporter de véritable résurrection.
La presse catholique, elle aussi, voit son lectorat diminuer
progressivement :
le quotidien La Croix, les magazines La Vie (ex La Vie
catholique) et Le Pélerin ont perdu près du tiers de leurs
lecteurs depuis 1999.