
les trois maux majeurs, qui sévissent à l’Hôpital, qui sont
l’inaction, l’ambiance néfaste et le préjugé d’irresponsabilité jeté
sur le malade. Autre courant : le développement des
psychothérapies de groupe aux Etats Unis à partir de 1930, les
activités extrahospitalières en Angleterre à la Tavistock Clinic,
s’inspirant de Kurt LEVIN, l’occupationnal thérapy ou clubs
sociothérapiques créés en Angleterre sous l’impulsion de
BIERER, l’importance prise par les méthodes dites actives dans le
champ de la pédagogie avec MAKARENKO, MONTESSORI, le
mouvement FREINET et les mouvements de jeunesse comme le
scoutisme et le mouvement des Auberges de jeunesse
Cette brusque éclosion apparue dans plusieurs domaines,
psychiatrie, pédagogie, encadrement de délinquants, fait suite,
nous dit J. OURY, à de profonds remaniements historiques,
guerres mondiales, conquêtes sociales, possibilité d’accès aux
loisirs, expériences concentrationnaires, qui impulsent un
éclatement des cadres culturels et un processus de remise an
question des principes de la société globale, dont l’avènement des
Clubs va constituer à l’intérieur des hôpitaux une étape.
En effet ils vont profondément remettre en question la vie à
l’intérieur des établissement hospitaliers, en ouvrant ceux-ci à la
société environnante et en y développant des foyers de culture, en
y refondant une vie collective sur une tradition authentique. C’est
ainsi qu’en France de nombreux clubs thérapeutiques vont être
ainsi réalisés, DAUMEZON à Fleury les Aubrais, SIVADON et
FOLLIN à Ville Evrard, LE GUILLANT à Villejuif, EY à
Bonneval et surtout TOSQUELLES à Saint Alban et OURY à La
Borde.
Un club thérapeutique est donc une structure associative rendue
possible par la l’arrêté et la circulaire de février 1958.
L’arrêté du 4 février 1958 est relatif à l’organisation du travail
thérapeutique dans les Hôpitaux psychiatriques.