© Musée de Cluny
« L’odorat est le sens de l’imagination »
Jean Jacques Rousseau
La perception des phéromones,
un sixième sens?
Phéromones et comportement
Existe-t-il un lien entre système
immunitaire et système olfactif?
Sur le chromosome 17, les récepteurs olfactifs
sont localisés dans la région qui contient le
complexe majeur d’histocompatibilité (CMH)
Les souris mâles évitent de s’accoupler avec
des femelles qui leur ressemblent du point de
vue immunologique et recherchent des
femelles génétiquement différentes
Des souris entrainées peuvent distinguer une
mutation unique dans le gène H2-K
Des souris déficientes pour la beta2
microglobuline ou des mutants H2-K ont des
odeurs différentes
L’urine de mâles avec des allèles différents
pour le gène H2-K allele active des glomérules
différents chez la femelle
Phéromones et comportement
Chez l’homme, existe-t-il un lien entre
système immunitaire et système olfactif?
©National
©National Geographic
Geographic
Des rats entraînés peuvent discriminer les
odeurs d’individus humains qui expriment des
types HLA différents
Des femmes sont capable de discriminer les
T-shirts portés par des hommes
immunologiquement différents.
Une étude sur 400 couples de Huttérites (USA)
a montré que les couples étaient moins
appariés avec des types de HLA semblables
que le hasard ne le laissait prévoir
Plusieurs études ont montré que les femmes
préfèrent l’odeur d’hommes ayant un type de
CMH différent du leur et que cela pourrait
même influer sur le choix d’un partenaire
Phéromones et comportement
L’effet McClintock
Le phénomène, décrit pour la première fois en 1971 par Martha
McClintock, concerne la synchronisation progressive de la
période menstruelle chez des jeunes filles partageant le même
dortoir de collège pendant plusieurs mois.
Dans un modèle animal, il a été montré que l’animal émetteur
produit un signal qui accélère l’ovulation et un autre qui retarde
l’ovulation. C’est la conjonction de ces deux signaux qui produit
la synchronisation de l’oestrus.
En 1998, Martha McClintock a réalisé une nouvelle expérience.
La substance active est recueillie à l’aisselle d’une femme
désigné émettrice et déposée sous le nez d’une femme
réceptrice pendant 6 heures. La procédure est répétée chaque
jour pendant 2 cycles consécutifs. Les substances prélevées en
phase folliculaire accélèrent le moment de l’ovulation et
raccourcissent la durée du cycle menstruel. Les prélèvements
effectués le jour de l’ovulation ou les deux jours suivants ont
des effets opposés.
Les substances axillaires fraîchement prélevées sont inodores.
On peut imaginer qu’un autre organe est impliqué.
Phéromones et comportement
Des médiateurs chimiques
Ex: la luciférine fait fuir
le prédateur
Ex: l’odeur des terpènes
renseigne du danger
Ex: les phéromones
sexuelles
Ex: sécrétions mandibulaires
des reines d’abeilles
SÉMIOCHIMIQUES
ou Médiateurs Chimiques
ALLÉLOCHIMIQUES
ou Médiateurs
Interspécifiques
PHÉROMONES
ou Médiateurs
Intraspécifiques
ALLOMONES
Action bénéfique pour
l’émetteur du signal
KAIROMONES
Action bénéfique pour
le récepteur du signal
PHÉROMONES
INCITATRICES
Modification du
comportement du
récepteur du signal
PHÉROMONES
MODIFICATRICES
Modification
physiologique du
récepteur du signal
© Gaelle Guiraudie
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