Phéromones et comportement
L’effet McClintock
Le phénomène, décrit pour la première fois en 1971 par Martha
McClintock, concerne la synchronisation progressive de la
période menstruelle chez des jeunes filles partageant le même
dortoir de collège pendant plusieurs mois.
Dans un modèle animal, il a été montré que l’animal émetteur
produit un signal qui accélère l’ovulation et un autre qui retarde
l’ovulation. C’est la conjonction de ces deux signaux qui produit
la synchronisation de l’oestrus.
En 1998, Martha McClintock a réalisé une nouvelle expérience.
La substance active est recueillie à l’aisselle d’une femme
désigné émettrice et déposée sous le nez d’une femme
réceptrice pendant 6 heures. La procédure est répétée chaque
jour pendant 2 cycles consécutifs. Les substances prélevées en
phase folliculaire accélèrent le moment de l’ovulation et
raccourcissent la durée du cycle menstruel. Les prélèvements
effectués le jour de l’ovulation ou les deux jours suivants ont
des effets opposés.
Les substances axillaires fraîchement prélevées sont inodores.
On peut imaginer qu’un autre organe est impliqué.