LAPASSADE G. : "Les micro sociologies", Anthropos, Paris, éditions

LAPASSADE G. : "Les micro sociologies", Anthropos, Paris, éditions Economica, 1996.
Préambule et contexte , place dans ma thèse :
Mon positionnement ici sera d'ordre épistémologique. Je pars de savoirs microsociologiques pour faire
dialoguer « les deux bouts » de la sociologie (la macro et la micro sociologie). C'est aussi une exploration au
limite, à la frontière de la sociologie, je le sais et le revendique, car le handicap « terrain transdisciplinaire
concret) pousse aux limites par le choix du réseau que forme ce petit groupe d'experts profanes qui semblent
choisi au gré du hasard. L'approche clinique elle aussi, sera conviée car on n'y parle de souffrance, de trauma
, de difficultés et la douleur remontera souvent à la surface dans les témoignages et les entretiens qui
suivirent, et enfin dans approche « des sciences des traces » par l'extraction d'éléments de savoirs cachés, de
matériaux non nobles, d'artefacts archéologiques que l'on doit remonter patiemment avec tact et soin, pour
rendre « étrange » la situation. On réinterrogera ainsi la sociologie pour mieux rentrer dans les enquêtes et
des entretiens, l'exploration fine de l'acteur qui possède savoirs les connaissances de son propre rôle et
actions dans la société. Enfin par le concept de « quotidien », et de « connaissances disponibles » à
l'interface des liaisons et des relations entre l'objet et les vécus des personnes. Le sujet agissant, pensant est
en relation relations avec le monde donc cette recherche s'inscrira aussi dans une approche proche de la
phénoménologie sociale, au sens d'Alfred Schütz.
Page 5: " je présente ici, sous l'étiquette des microsociologies, l'interactionnisme symbolique, la
psychosociologie, l'analyse institutionnelle, la phénoménologie sociale, et l'ethnométhodologie, ainsi que les
dispositifs de l'observation participante et de la recherche action."
Mon analyse : voilà l'éventail, je fais un choix et les partir de cela et prendre parti avec les auteurs que son
Alfred Schütz, Oliver Sacks, Erving Goffman, et d'autres. Je plaide pour une approche micro sociologique
des plus proches de l'humain. Je suis dans une recherche de sociologie des interstices et du quotidien. Le
handicap se situe à la valeur limite, à un seuil limite, à liminarité des sciences. (Michel Chalvez , 1994 ) On
peut considérer la station de handicap comme un analyseur social. Une jauge de la société.
Page 9: "l'interactionnisme symbolique est un courant des sciences sociales américaines fondé à Chicago au
début du siècle par G. H. Mead et son disciple et successeur Herbert Blumer qui dès 1938, dans un article
consacré la psychologie sociale (c'est son titre), propos de construire ces disciplines à partir de Mead et de
sa notion d'interaction symbolique [...] Au coeur de la pensée de Mead se se trouve l'idée centrale selon
laquelle les gens sont les producteurs de propres actions et significations [...] Un symbole, c'est un stimulus
qui a une signification apprise et une valeur pour des gens qui réagissent en fonction de ses significations et
valeurs et non de stimulations physiques affectant leurs organes sensoriels. Le langage compte parmi ces
systèmes symboliques, tout comme les gestes."
Mon analyse : à partir de la définition de l'interactionnisme symbolique par rapport handicap ou peut dire
que ce qui parle le mieux de handicap c'est la personne en situation de handicap elle-même. Le sociologue
prend le relais de ses « sociologues profanes. »
G. H. Mead : l'esprit, le sol et la société, Paris , Presses Universitaires de France, 1932.
Page 10 : " les acteurs sociaux sont « condamnés » à interpréter continuellement ce qui se passe dans le
contexte social local où ils agissent, à donner un sens aux actes des autres pour y répondre. Cette définition
de la situation par les membres s'enracinent dans leur biographie, tant la situation elle-même, dans la
communication verbale et non verbale. [...] La notion de « soi » (self ) - une autre notion fondamentale de G.
H. Mead - concerne la construction des identités. Le Soi comprend deux aspects : le je, sa part subjective, est
l'initiateur de l'action - il la perçoit, et en même temps la construit - et le moi, sa part objective, la part du soi
que les autres perçoivent."
Mon analyse : le je subjectif caché et le moi objectif perçu par les autres impliquent ma méthode
d'investigation par le dialogue qui progresse en même temps avec ma recherche épistémologique et mes
entretiens qui deviennent ainsi de plus en plus sincères et véritables mais aussi cliniques. Les identités
fragiles malgré le déni « nous sommes comme les autres » pose encore plus le fragile chez la personne
handicapée par rapport au travail, à l'école, etc. Qui suis-je parmi les autres dans mon quotidien en situation
de handicap ?
Page 11 : "La créativité humaine est ignorée et « on passe à côté de ce qui se passe réellement dans la vie
quotidienne des écoles », laquelle intéresse au premier chef, par contre, l'ethnographie interactionniste.
Martin Hammersley (1984), qui appartient au même courant, formule sous forme de questions un certain
nombre d'oppositions entre macro et microsociologie :
- « Doit-on, dans la recherche sociologique, admettre le déterminisme social (comme le fait la
macrosociologie) ou doit-on au contraire prendre en compte la liberté humaine (microsociologie) ?
- La sociologie doit-elle se donner pour objectif de produire des explications par généralisations à
partir des phénomènes sociaux particuliers (macro) ou bien doit-elle viser à rendre compte de la vie
sociale dans sa complexité et dans tous ses détails (micro) ?
- Faut-il tester la validité des théories sociologiques à partir des données empiriques (macro) ou doit-
on prendre en compte, d'abord, leur cohérence interne (micro) ?
- Le sociologique doit-il produire des théories scientifiques qui « documentent » ce qui est en train de
se passer (réellement), les « théories » des membres étant alors considérées seulement comme des
mythes ou des idéologies (macro) ou bien doit-il élaborer son discours sur la base des interprétations
avancées par les membres (micro) ?
- Doit-on interpréter les évènements comme le produit d'une société nationale ou internationale
(macro) ou faut-il admettre que des interprétations valables peuvent être élaborées à partir
d'observations concernant des groupes et des organisations sociales de petites dimensions (ou même
de traits concernant une seule personne)(micro) ?"
Page 12 : "David Blackledge et Barry Hung, dans leur présentation, déjà citées, des sociologies de
l'éducation énoncent quelques principes de base de la microsociologie interactionniste :
-la prise en compte des activités quotidiennes/ la liberté/ la signification (méninge) / la notion de sens/ les
interactions/ la négociation."
Page 13 :"L'importance centrale accordée par cette orientation microsociologique à la question du sens
donné aux actions par les participants conduit à poser en termes nouveaux la question de l'observation et du
travail de la recherche. L'interactionnisme est un constructivisme ; à ce titre, il lui faut admettre que toute
observation, et pas seulement l'observation ethnographique, est une construction. Lorsque les
interactionnistes en prennent acte, ils sont très proches des thèses développées dans l'ouvrage consacré par
Ruth C.Kohn et Pierre Nègre à l'analyse des « voies de l'observation » (1991). "
MON ANALYSE : nous nous posons les mêmes questions sauf que « le bâton a toujours deux bout »
comme le souligne Basarab Nicolescu dans son livre sur la transdisciplinarité en 1990 . Notre recherche peut
aider à circonscrire un peu mieux le phénomène handicap à travers des enquêtes s'appuyant dans sur des
études d'abord plus globales puis sur des témoignages plus singuliers et plus proches du terrain.
LA SOCIOMETRIE DE MORENO
Page 15 : "Par sociométrie, Moreno (1952) entend à la fois :
-une technique susceptible de quantifier les interactions sociales, ce qui d'ailleurs se fait effectivement quand
on met en œuvre le « test sociométrique .
-une théorie de la société, on pourrait même dire une philosophie sociale impliquant une opposition entre la
spontanéité créatrice des groupes sociaux et la rigidification des conduites et des cultures (d'où la notion de «
conserves culturelles », par exemple).
A partir de 1950, ils ont contribué à faire connaître, en France, cette école de la sociométrie dans le temps
même où le psychodrame y était également diffusé.
Moreno entend finalement par microsociologie -car il finit par employer ce terme pour parler de la
sociométrie -l'étude d'un petit groupe ou, à la limite, d'un établissement. "
Page 16 : "Mais à propos de cette mesure, il faut, avec Moreno toujours, distinguer trois tendances :
-certains s'occupent de la « mesure » mais ne rendent pas compte du caractère qualificatif de ce qui doit être
mesuré, comme le font par exemple un grand nombre de démographes, de statisticiens et de praticiens des
sondages d'opinion.
-d'autres s'intéressent à la spontanéité sociale et à l'instant social, aux rôles sociaux, aux relations
interpersonnelles et n'admettent aucune possibilité, ou presque, d'appliquer dans ce domaine des mesures
quantitatives ;
-d'autres, enfin, tentent d'utiliser à la fois la mesure et la compréhension qualitative.
Du point de vue des techniques microsociologiques toujours, on peut encore relever chez Moreno deux idées
:
-celle d'organiser des expérimentations microsociologiques proprement dites, en créant, comme en physique,
des dispositifs expérimentaux artificiels.
-celle selon laquelle, dans ces expérimentations microsociologiques, les enquêteurs doivent devenir, non
seulement des observateurs participants, mais également des acteurs participants.
Les écrits de Moreno ont influencé fortement la première vague de la psychothérapie institutionnelle
française. Par ailleurs, en 1950, Maurice Merleau-Ponty consacrait quelques-uns de ses cours de pédagogie,
en Sorbonne, à une lecture existentialiste de Moreno."
MON ANALYSE : on retrouve cela dans les approches de théâtre et de la culture : voir le groupe de la ville
de Metz : le petit théâtre d'Ernest autour du chorégraphe Patrice Guillaumet et de epco.
LA MICROSOCIOLOGIE DE GEORGES GURVITCH
Page 17 : "Dire que la microsociologie telle qu'il la définit ne s'occupe que d'un « palier » signifie qu'il faut
placer les formes sociologiques dans le contexte de cette « société globale » dont elles ne sont que l'un des
aspects.
Examinons quelques uns des thèmes fondamentaux de la pensée gurvitchienne. Comme Moreno, Gurvitch
souligne l'opposition entre :
-« la société en train de se faire », la société en ébullition, un ensemble de « conduites effervescentes,
novatrices et créatrices », une spontanéité sociale qui caractérise en particulier l'ordre du microsocial.
-« la société toute faite » avec son système de normes, de symboles établis, de « tout ce qui est acquis,
stabilisé, cristallisé dans la réalité sociale ".
MON ANALYSE : le phénomène handicap est dans cette ébullition de la société « toute faite », comme le
handicap tout bien construit de la loi 1975 et la société « en train de se faire » qui dépasse le cadre de la loi.
La loi de 2004 programme et proclame par anticipation de nombreuses avancées mais en dépit de la
réflexion des acteurs et des avancées sociales. Difficile de savoir , de saisir , de prédire les changements et
les permanences. Donc, les petits groupes qui sont dans les petits terrains du quotidien et dans les petits
gains du social nous aident à mieux circonscrire notre objet. Notre hypothèse est que l'éclairage, réflexion ne
peut se réfléchir qu'à partir d'eux mais aussi à partir des chercheurs et c'est dans cette tension /relations qui
existent entre les deux qu'il y a encore beaucoup à faire . Des études microsociologiques dans cet espace
nous aident à découvrir ces liens .
Page 19 : "Durkheim le considérait, avec son école, comme indiquant l'objet même de la sociologie : « la
sociologie, écrivaient ses disciplines Fauconnet et Mauss, c'est la science des institutions ». Par contre,
Gurvitch détestait ce même terme pour sa polysémie ; il était, disait-il, inutilisable pour un travail
scientifique."
Page 20 : "Gurvitch développe une typologie complexe des formes de sociabilité de laquelle nous
retiendrons, parce qu'elle est centrale, l'opposition entre « sociabilité par fusion partielle dans les Nous et
sociabilité par opposition partielle entre Moi, Toi et Lui ».
-la « sociabilité par opposition partielle », c'est celle que la littérature sociologique anglo-saxonne décrit en
termes de « relations interpersonnelles » ou « rapports d'interdépendance » avec « la tendance à réduire à ces
rapports interindividuels et inter groupaux toute la réalité sociale, en ignorant ou en niant l'existence des
Nous ».
-la « sociabilité par fusion partielle dans les Nous » se retrouve, avec différents degrés d'intensité, dans « La
Masse, la Communauté et la Communion .
Cette étude trouve sa place dans une conception de la vie sociale qui ne s'arrête pas à ses formes stabilisées
et s'efforce au contraire de dégager ce que cette vie contient de spontanéité, de créativité, d'invention."
MON ANALYSE : le champ des institutions revient toujours et de façon récurrente dans la problématique
du handicap. On retrouve des lieux et des associations ainsi que des lois qui le portent et portent les
individus. L'arsenal juridique et social pouvoir médical est toujours au coeur de la situation de handicap.
Du « je » sujet qui souffre, vit, agit on va vers le « Nous» qui est plus protecteur et que l'on retrouve dans les
différents entretiens. C'est aussi le « Nous » de l'article de journal et « je » pense singulier de nos entretiens.
LA PHENOMENOLOGIE SOCIALE ET L'ETHNOMETHODOLOGIE
Page 21 : "L'objet de la phénoménologie sociale fondée par Alfred Schütz, est l'étude de l'attitude naturelle
de l'homme dans son monde-vie et de la manière dont il le constitue. Ses trois composantes essentielles sont
:
-l'attitude personnelle
-le stock de connaissances (communes) à notre disposition pour comprendre notre monde-vie et ceux qui
l'habitent avec nous
-certaines procédures de la connaissance commune, comme les typifications et catégorisations
(l'ethnométhodologie, qui doit beaucoup à l'œuvre de Schütz, définira ces procédures, avec Garfinkel, en
termes de raisonnements sociologique pratique, ou de sens commun)"
Page 22 "Toutes ces thèses que la phénoménologie décrit comme rapport du sujet connaissant et agissant aux
objets qui l'entourent, valent aussi pour le rapport au monde social. Le monde social a une constitution
objective qui ne va pas de soi pour tout le monde. Il fait le monde au même titre que le monde naturel, et au
même titre que lui, il s'offre comme structure résistante aux projets du membre."
MON ANALYSE : c'est bien le contexte et l'analyse qui prédominent dans ma recherche et dans mon travail.
Celui-ci consiste à rester au plus près pour garder une vision sociologique mais aussi une garder une vision
humaine du handicap. On peut croiser en complément avec les thèses d'Alfred Schütz sur le chercheur et
quotidien en 1987.
LE RAISONNEMENT PRATIQUE OU DE SENS COMMUN
Page 22 : "Le stock de connaissances ne doit pas être vu comme une sorte de magasin ordonné
d'informations et de typifications. Il n'est pas ordonné selon des règles de la logique formelle car, comme on
vient de le voir, la signification des éléments qui le composent est toujours dépendante du contexte d'usage
Page 23 : "La typification, par exemple est une procédure de sens commun avant d'être une démarche
scientifique. Notre vie quotidienne implique déjà, constamment, des typifications profanes. C'est ainsi que
les enseignants se donnent des types d'élèves qu'on peut découvrir en relevant dans les « bulletins scolaires »
les appréciations courants du genre : « enfant à problèmes », « immatures », ou « fait preuve de maturité », «
étudiant moyen », « brillant », etc.
Max Weber a élaboré la notion de types idéaux qui constitue un élément fondamental de sa méthodologie
sociologique savante.
Pour étudier l'administration, par exemple, il construit le « type idéal » de la bureaucratie qui permettra
d'aller à la rencontre des documents historiques ou du terrain."
Page 24 : "Il y a réciprocité des perspectives, sous routines et savoirs d'arrière plan.
-il est de « structure holiste », ce qui signifie que ses éléments renvoient les uns aux autres.
On peut résumer l'apport de la phénoménologie sociale par la mise à jour d'un savoir social qui est fondé sur
un intérêt pratique et concret pour le monde (les gens dans leur vie quotidienne ne sont pas contraints par les
règles de « la rationalité scientifique »), socialement distribué et tacite. Ce savoir social prend le monde
comme allant de soi ou, comme dit Schütz, il « suspend le doute » sur ce monde."
Mon analyse : les articles que j'ai envoyés au sujet /acteur me permettent d'aller au-delà du sens commun et
d'approfondir « l'idéal type » des situations de handicap de mes sociologues profanes. On peut croiser avec le
travail de Michel Crozier sur l'acteur et le système.
L'ETHNOMETHODOLOGIE ET LA PRODUCTION DU SOCIAL INSTITUE
Page 25 : "On entend par ethnométhodologie, non pas une méthode (ou une méthodologie) pour l'ethnologie
mais l'étude (« logie ») des ethno méthodes, terme produit par Harold Garfinkel, fondateur de ce courant de
la sociologie pour désigner les procédures qu'on utilise dans la vie quotidienne, continuellement, mais sans y
prêter attention, pour communiquer et interpréter le social « à toutes fins pratiques » et qui sont, par
conséquent, constitutives du raisonnement sociologique pratique.
On peut dire par là que l'ethnométhodologie, qui n'utilise pas ces termes, à elle aussi le projet d'analyser le
travail ordinaire d'institution : projet qui était également celui de l'interactionnisme symbolique :
l'ethnométhodologie prend pour objet l'activité méthodique des membres dans la production et le maintien de
l'ordre social.
Les ethnométhodologues ne se réfèrent pas à des « rôles », « normes » ou « règles » transcendant les
interactions et les gouvernant. Ils veulent comprendre comment les gens utilisent les normes pour interpréter
le social dans leurs interactions. Si l'ethnométhodologie ne propose pas explicitement des méthodes
spécifiques pour saisir ces processus, on peut cependant retenir :
-d'abord une recommandation de Garfinkel, directement inspirée de la notion phénoménologique de
réduction : rendre la situation familière étudiée « anthropologiquement étrange », n'accepter rien comme
évident (to take nothing for granted), envisager comme problématiques les événements quotidiens, surtout
ceux que nous nous sommes habitués à considérer comme naturels, inévitables et immuables."
Page 26 : "En effet, « pour que les membres puissent écrire, interpréter, expliquer, raconter le monde social,
il faut que celui-ci soit disponible d'une manière ou d'une autre, c'est-à-dire intelligible, descriptible,
analysable, observable, racontable, bref « accountable »."
MON ANALYSE : Harold garfinkel et l'étude des ethno méthodes en 1954. Il doit beaucoup à Alfred Schütz
dans ses études sur l'ethnométhodologie dans la deuxième édition, à Cambridge aux presses politiques, en
1984. On partira de ces définitions pour ancrer notre travail et notre réflexion issue de différents
témoignages au coeur du handicap. Pas de statistiques et pas de formules mathématiques sauf pour
synthétiser certains points de vues pour décrire social. Rendre le monde du handicap disponible et
reconnaissable pour tous et aussi les rendre « anthropologiquement étrange par des questions issues du
témoignage des sujets , questions posées à la société et qui ne vont pas de soi. Le transfert le contre-transfert
seront présents et seront décrits dans une première partie du travail.
L'analyse institutionnelle : question posée la société
Page 31 :"L'analyse institutionnelle française est née, entre 1940 et 1968, de pratiques microsociales
concernant essentiellement la psychothérapie, l'intervention psychosociologique et la pédagogie. Mais dès
les débuts du « mouvement », il n'y a pas eu une seule manière de définir l'analyse institutionnelle (A.I) ou
de la pratiquer. Il en existait au moins deux, fort différentes l'une de l'autre : la première s'était formée à
partir de la psychothérapie institutionnelle française, tandis que la seconde était issue de la psychosociologie
clinique des groupes et des organisations."
Page 33 :"D'autres concepts ont été empruntés à Félix Guattari : la transversalité, les groupes sujets,
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LAPASSADE G. : "Les micro sociologies", Anthropos, Paris, éditions

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