Discussion
CONGRÈS NATIONAL DE CHIRURGIE 2017
Les cancers radio-induits de l’oesophage sont rarement rapportés dans la littérature, on trouve au total 80 cas.
L’irradiation peut être faite pour pathologie maligne (Maladie d’Hodgkin ou cancer de sein) ou pathologie
bénigne ( Lupus , spondyloarthrite ankylosante….). Les lésions multifocales sont rarement observées, par contre
la présence des lésions de dysplasies péri-tomales est fréquente. La présentation clinique ainsi que l’indication
chirurgicale sont calquées sur celles des cancers épidermoïdes non radio-induits de l’oesophage. Le diagnostic
est retenu devant la présence de ces 4 critères:
Un antécédent d’irradiation.
La survenue du cancer dans la zone d’irradiation préalable.
La présence de lésions histologiques radique en péri-tumoral.
Un intervalle de plusieurs années entre les 2 cancers.
Dans la littérature, la dose de radiothérapie délivrée et pouvant causer un CRI est entre 13 et 200 Gy et
l’intervalle entre les 2 cancers varie entre 3 et 52 ans. La dysphagie reste le principal symptôme. Le premier
diagnostic a évoqué avant de retenir un CRI est une récidive du 1ier cancer ou une carcinose locale. L’antécédent
de radiothérapie semble ne pas influencer l’oesophagectomie à thorax fermé. En absence d’un geste chirurgical,
un traitement palliatif à type de prothèse endoscopique ou une radio-chimiothérapie. Le caractère ancien de la
première irradiation ne contre indique pas une nouvelle radiothérapie (dose complète 60Gy) associéé à une
chimiothérapie en cas de traitement palliatif.