LaNouvelleRépublique.fr 31 janvier 2017 Un nouvel appareil de radiothérapie au Pôle santé Léonard-de-Vinci Un appareil qui permet une avancée dans le traitement des cancers. Le Centre d'oncologie et de radiothérapie situé à Chambray vient de se doter d'un nouvel appareil de radiothérapie : le TrueBeam, un accélérateur linéaire de particules de dernière génération, entièrement numérisé. La radiothérapie des cancers est confrontée à un double défi, limiter le volume des irradiations en définissant le plus précisément la zone tumorale et choisir la dose la plus adaptée. Le nouvel appareil représente une réelle avancée pour le traitement des cancers, il permet de suivre le déplacement de la tumeur au cours de l'irradiation et d'adapter la délivrance du traitement tout en préservant les organes à protéger. Il peut délivrer jusqu'à six fois plus de doses qu'un accélérateur conventionnel dans un temps équivalent. Le patient bénéficie alors d'un traitement personnalisé de haute technicité, avec certaines séances de traitement plus courtes. DSIH.fr 30 janvier 2017 17e Journées de l’informatique en biologie médicale La Société Française d'Informatique de Laboratoire, organise ses prochaines Journées les 9 et 10 mars 2017 à Chambéry, en grande région Auvergne-Rhône-Alpes. Depuis plus de 30 ans, la SFIL est un carrefour privilégié de rencontres et de collaborations transversales, réunissant les professionnels de la biologie médicale libérale et publique (biologistes et informaticiens) et leurs fournisseurs (éditeurs et prestataires). Ses travaux lui confèrent un rôle de représentation auprès des institutions publiques. A Chambéry, le thème de la digitalisation du laboratoire se déclinera en 3 sessions : - Impact informatique des nouvelles obligations règlementaires et conventionnelles - Biologie et parcours de soins - Big data et protection des données Face à l'évolution du cadre règlementaire d'exercice de la biologie, dans un contexte d’adaptation incontournable à l’évolution des techniques disponibles, la SFIL accompagne les mutations organisationnelles des laboratoires afin de préserver la place centrale de l'usager du système de santé. LesEchos.fr 31 janvier 2017 La reconnaissance d'images traque les cancers de la peau Détecté suffisamment tôt, un cancer de la peau se cachant, par exemple, sous un banal bouton se soigne dans 97 % des cas. Repéré trop tard, cette probabilité de guérison tombe à 14 %. D'où l'intérêt des recherches menées par des chercheurs de l'université de Stanford (Californie) afin d'améliorer les possibilités de diagnostic grâce à l'apport de l'informatique, et notamment du « deep learning », la plus récente évolution de l'intelligence artificielle. Le coeur du système, un algorithme de reconnaissance d'images développé par Google, a été amélioré et formé à distinguer les différentes formes de cancer de la peau des affections bénignes. Pour l'entraîner, les scientifiques ont constitué une base de 130.000 photos de cas de cancer de la peau, représentant quelque 2.000 maladies différentes. L'algorithme a progressivement fait la preuve qu'il obtenait un résultat presque aussi bon que la vingtaine de médecins dermatologues mis à contribution. L'objectif des chercheurs est désormais de porter le logiciel sur un smartphone afin de permettre une utilisation par le patient lui-même. Frank Niedercorn