PATHOLOGIES DOULOUREUSES DÉGÉNÉRATIVES MICROTRAUMATIQUES FONCTIONNELLES DE LA HANCHE ET MÉSOTHÉRAPIE I) Les 7 « commandements » de la mésothérapie 7 commandements 1) 2) 3) 4) 5) 6) 7) L’indication est-elle pertinente? Où piquer ? Les produits injectables les plus indiqués ? La profondeur d’injection ? La fréquence des séances ? Quand doit-on s’arrêter ? Les traitements associés ? 1) Indications pertinentes Tendinopathies (mécaniques) stades 1 et 2 (classification de Blazina) • Entorses sacro iliaques • Lésions musculaires traumatiques stades 1 et 2 (classification de Rodineau) • Coxarthrose stade 1 et 2 • Fractures de fatigues • Syndrome myofascial du CL • Douleur projetée rachidienne • Classification clinique de Blazina (tendinopathies mécaniques) Stade 1 : Douleur survenant après l'effort sans répercussion sur l'activité sportive Stade 2 : Douleur en début d'activité disparaissant après échauffement et réapparaissant après l'exercice Stade 3 : Douleur pendant toute l’activité et après l'activité avec altération progressive des performances sportives (arrêt) Stade 4 : Rupture tendineuse Aspects anatomopathologiques Stade 1 : œdème Stade 2 : œdème lésions microscopiques Stade 3 : lésions macroscopiques fissurations nodules cicatriciels (palpables) parfois irréversibles La mésothérapie ne peut pas guérir ces lésions irréversibles du stade 3 La mésothérapie agit à ce stade uniquement sur le tissu autour de la lésion lésions musculaires: Classification de Rodineau stade 0 : atteinte réversible des fibres musculaires pas d’atteinte du tissu de soutien stade 1 : atteinte irréversible de quelques fibres musculaires - tissu de soutien intact stade 2 : atteinte irréversible de quelques fibres musculaires - lésion modérée tissu de soutien stade 3 : atteinte irréversibles de nombreuses fibres musculaires + + + atteinte importante du tissu conjonctif hématome localisé intramusculaire stade 4 : rupture ou désinsertion Lésions musculaires Classification classique clinique Courbatures Contractures Elongation Claquage Rupture totale DOMS 2) OU PIQUER « peu rarement au bon endroit » Ce n’est pas des points recettes ou sur des cartographies théoriques Ce n’est plus du simple locodolenti mais plutôt « en regard de l’origine de la douleur » Attention aux douleurs projetées OU PIQUER ? Association de points profonds et superficiels Points profonds (Idp/IHD) ciblés par l’examen palpatoire Points superficiels (nappage Ids/IED en regard des structures atteintes) 3) Quels produits ? Fonction de l’ancienneté des lésions Des structures atteintes et de la physiopathologie des lésions Mélanges de base Antalgique : Lidocaïne + Ains Douleur de l’enthèse : Lidocaïne + Ains + calcitonine Douleur de la jonction tendino musculaire : Lidocaïne + Ains + décontracturant musculaire Douleur et œdème : Lidocaïne + étamsylate (drainateur) Visée trophique : Procaïne + vitamines + magnésium ou Lidocaïne + calcitonine + magnésium (os) Visée cicatrisante, défibrosante : procaïne + vit C et E Visée recalcifiante : calcitonine + vit D 4) Quelle profondeur ? Fonction des tissus cibles Fonction de l’ancienneté des lésions Fonction de la durée d’action souhaitée 5) A quelle fréquence ? Fonction de l’ancienneté des lésions Aigue : tous les sept jours Chronique : tous les 20 jours 6) Quand arrêter ? A la 3éme séance Stop si patient « guéri » Stop si aucun résultat (revoir son diagnostic et indication) Poursuite avec séances espacées si pathologie améliorée mais pas en totalité après les 3 premières séances 7) Quels traitements associés ? Importance CAPITALE La mésothérapie s’intègre le plus souvent à une prise en charge globale pluridisciplinaire (médecine physique médecine du sport - ostéopathie podologie et posture) LE DIAGNOSTIC doit donc être précis pour que les traitements hors méso soient les bons et les limites de la mésothérapie respectées Cas particulier de la hanche Bonnes indications – Tendinopathies sauf ressaut PI – Douleurs projetées rachidiennes – Syndrome myofascial – Fractures de fatigue Indications relatives – coxarthrose/entorse SI – Névralgie pudendale et syndrome du piriforme Non indications (phase initiale) – Conflit antérieur de hanche – Arrachements apophysaires Tendinopathie Fonction du stade (aigu / chronique) Fonction de la localisation (enthèse / corps Tendineux / péritendon / jonction musculaire) Enthèse Aigu : Lidocaïne / Ains / Calcitonine Chronique : Lidocaïne / calcitonine / vitamine Corps tendineux Lidocaïne / calcitonine / Vitamine Jonction musculaire Aigu Chronique Péritendon (bursite) Lidocaïne / Étamsylate / Ains Syndrome myofascial du CL Points profonds en regard points gâchettes : Lidocaïne Ains Nappage en regard muscle et douleur référée avec : Lidocaïne Calcitonine Magnésium Douleur projetée rachidienne Points profonds en regard SIV Lidocaïne / Ains / Calcitonine Points profonds en regard muscles atteints Lidocaïne / Thiocolchicoside Nappage en regard muscles atteints Lidocaïne / Thiocolchicoside Nappage en regard de la DND Procaïne / Étamsylate ou Lidocaïne / Calcitonine Névralgie (pudendale/piriforme) Points profonds en regard points canalaires Lidocaïne / Ains Nappage (en regard zone ressentie) Amitryptiline + Magnésium Coxarthrose Lidocaïne / Calcitonine/ Ains en aigu Lidocaïne / Thiocolchicoside en regard tendinomyalgie parasite Lidocaïne / Calcitonine / Conjonctyl en chronique Calcitonine / Conjonctyl / Magnésium en entretien Fractures de fatigue En sub aigu : – Lidocaïne / Calcitonine En chronique : – Calcitonine / Vit. D