SOMMET PANAFRICAINE DE LA JEUNESSE Thème 2 : « Défis d’employabilité et d’autonomisation de la jeunesse africaine : quelles solutions appropriées et durables? » PRESENTE PAR: NSENGIMANA Eric Président et Rep.Légal-AJAP Thème 2 : « Défis d’employabilité et d’autonomisation de la jeunesse africaine : quelles solutions appropriées et durables? » L’Afrique est l’un des cinq continents qui composent le monde entier. Elle se compose également de 54 pays membres de l Union Africaine, chacun doté d’un gouvernement propre. Elle a des richesses tant humaines que naturelles qui assurent la survie de ses peuples. La population est analysée sur différentes catégories de personnes mais dans ma présentation sur les défis d’employabilité et d’autonomisation de la jeunesse africaine, je vais me focaliser sur la jeunesse essentiellement. En plus, la population africaine comporte une grande partie active des jeunes. On assiste également à une croissance démographique du jour au jour dans la sous région, ce qui nécessite la conjugaison des efforts considérables pour empêcher l’émergence des problèmes pouvant causer la déchirure de notre cher continent africain étant donné que les conflits africains, surtout idéologiques se généralisent par Du même avis, faisant un regard curieux sur la croissance rapide de la population au niveau du continent, on peut affirmer qu’il est grand temps que les Gouvernements, les organismes régionaux, et autres acteurs s’engagent pour l’établissement des actions ou politiques pour parvenir au développement économique afin que les jeunes qui sont nombreux aujourd’hui puissent vaquer aux actions et activités de développement économique. Ces défis d’employabilité et de l’autonomisation de la jeunesse africaine sont là, alors que le continent dispose des ressources humaines et naturelles énormes. En dépit de ses potentialités, son économie reste précaire, et une crise financière et la pauvreté continuent à se manifester sans oublier les inégalités de revenues croissantes et l’inefficacité des services sociaux. Nombre d’Etats africains comptent sur les aides de l’extérieur du continent. De ce fait, le statut des jeunes devrait être amélioré ainsi que l’accès de ces derniers à leur autonomisation et à leur prospérité. Les autres défis peuvent être causés par le manque d’une volonté politique commune et claire de tous les Etats et Gouvernements du continent, afin de chercher les fonds qui permettront de financer les projets à court et à long terme générateurs des revenues pour la jeunesse. Tous ces problèmes et autres sont non seulement politiques, économiques ou sociaux mais également et surtout historiques, donc liés aux causes des mémoires collectives blessées et aux conflits identitaires qu’il faut éduquer et sensibiliser, en vue de s’approprier de la réalité des problèmes africains. Alors, les détails vont figurer dans le développement de ma présentation où je vais me borner sur les principaux défis d’employabilité et d’autonomisation de la jeunesse africaine ainsi que les voies de sortie y relatives afin que les jeunes puissent changer leurs mentalités, trouver de l’emploie issus de leurs propres réalisations, et s’adapter à leur autonomisation. La majorité de ces problèmes sont liés à l’économie. A cela vont s’y ajouter les politiques et engagements des Etats et Gouvernements africains pour aider ces jeunes de sortir librement de ce chaos. En effet, la grande partie de la population africaine est chômeuse, ce qui affecte même la jeunesse africaine qui, après avoir terminé leurs études, se retrouvent dans la rue. Cela, est due, non pas parce que l’Afrique serait moins compétente des autres continents mais parce que certains de ces jeunes semblent désésperés, ce qui affecte l’esprit d’initiative et de créativité, de responsabilité et de dévouement d’une part, et le manque des capitaux matériels et financiers pour ceux qui désirent s’attaquer au développement socioéconomique et à la culture démocratique, et les cadres d’échange pour jeunes, d’autre part. Sur ce, l’inexistence des cadres d’échanges pour jeunes constituent un handicap majeur pour le développement de la culture démocratique. D’où alors les défis d’employabilité continuent à se manifester sur le continent africain, suite aux crises politiques récurrentes affaiblissant incessamment le ressources humaines et matérielles du continent. Comme voie de sortie, au niveau de tout le continent, il faut une mobilisation des fonds par les Etats et Gouvernements Africains, bien sûre dans la limite des moyens; organiser des campagnes de sensibilisation et favoriser une libre circulation des biens et des personnes sur tout le continent Africain; appliquer une réforme politique collaborative entre les pays Africains, sensibiliser les jeunes pour la mise en place des programmes d’appui et de financement pour faciliter la création d’emploi à l’échelle continentale. Quant aux jeunes eux-mêmes, il faut s’engager à se regrouper dans un réseau africain chargé d’échanger sur l’esprit d’initiative et d’autonomie ; les politiques et programmes de développement que chaque pays aurait à envisager. En outre, les ressources naturelles du continent ne sont pas exploitées par les africains eux-mêmes, malgré les contrats d’exploitations, ce qui fait que les africains en profitent moins et restent toujours dans la dépendance par rapport aux occidentaux, qui continuent à influencer le continent à plusieurs points de vue, en l’occurrence les politiques des gouvernements. Ce qui fait que la jeunesse africaine continue à croupir das la misère et demeurer sans emploie. Sur le territoire régional, on devrait avoir des industries de transformation de nos produits, ce qui n’est pas le cas. L’économie est de subsistance d’une part, et d’autre part, est caractérisée par une dépendance. Egalement, l’autre cause de ce défi d’employabilité serait, peut-être, la démographie galopante du jour au jour, car l’offre d’emploi est beaucoup à la demande. Néanmoins, ces problèmes ne s’observent pas sur tout le continent, ce qui prouve que la croissance économique n’est pas inclusive au sein de notre continent. Qu’est ce qu’il faut faire alors comme voies de sortie ? Il faut qu’il y ait une croissance et un développement inclusifs au niveau de l’économie par la mise en place d’une politique économique claire au niveau de la région ; le continent devrait avoir un système de contrôle rapide et efficace; un réseau unique de communication d’une façon efficace au niveau de tout le continent africain ; élaboration des textes légaux sur la gestion des ressources de chaque pays profitant aux autres pays africains; favoriser la libre circulation des biens, des services et des personnes, ainsi que la création des projets à court et à long terme avec des revenues suffisantes. L’autre défi qu’il faudra surmonter est que le statut des jeunes n’est pas encore amélioré car le continent en soi n'a pas encore connu un niveau pour pouvoir intégrer les jeunes à l’autonomisation en matière économique. En effet, les jeunes ne sont pas suffisamment intégrés dans les organes de prise des décisions, et ceux qui ont pu y accéder, semblent moins se soucier des problèmes de la jeunesse de façon particulière. En plus, les autres sont démotivés par les études autrefois perçues comme moyen efficace et incontournable d’obtenir facilement un emploi, et par conséquent ils préfèrent abandonner leurs études et finissent par subir les conséquences fâcheuses du décrochage scolaire. Comme nous formons une entité et que nous voulons construire un G54 puissant, il faut sensibiliser la jeunesse à avoir un esprit de patriotisme et d’appréhension des techniques d’ailleurs afin de les instaurer dans leurs pays respectifs. If faut également que la région organise des séances de formation en matière de l’autonomisation visant l’indépendance économique des jeunes africains et la conjugaison des efforts dans la construction d’une Afrique unie et prospère ne dépendant plus encore de l’extérieur. Le Manque de politique intergouvernementale commune de toute la région constitue également un autre défi d’employabilité et d’autonomisation de la jeunesse africaine. En effet, le taux de développement diffère d’un pays à un autre dans le même continent. En plus, la population, en général, et la jeunesse en particulier, devrait avoir un accès libre d’entrer dans les autres pays d’Afrique constituant le G54 sans entraves. Cependant, ce n’est pas le cas alors que la plupart des pays africains sont riches en ressources naturelles, notamment la R&publique Démocratique du Congo, le Nigeria avec le boom pétrolier, la République Sud Africaine; pour ne citer que cela. C’est dans cette même perspective qu’il devrait y avoir une libre circulation des biens, des services et des personnes. Ceux-ci pourront aller chercher du travail n’importe où dans le continent. La politique fédérale des Etats et Gouvernements africains est à promouvoir et doit être renforcée. Elle doit aussi être suivie d’une création des cadres d’échanges pour cet effet. Le continent devrait avoir un système de contrôle rapide et efficace, sensibiliser la jeunesse africaine concernant la création des projets à court et à long terme avec des revenues suffisantes et enfin avoir un organe chargé de suivi-évaluation sur tous les aspects des activités de développement économique de l’Afrique; bref, s’en préoccuper des activités génératrices des revenues. En conclusion, l’employabilité et l’autonomisation de la jeunesse africaine comportent des contraintes qui doivent être réglées au niveau de tout le continent. Ces défis sont liés soit au manque d’une politique fédérale commune pour tous les pays du continent africain, soit au manque d’une politique commune de gestion des ressources naturelles que dispose le continent. Ce qui constitue un handicap pour notre développement et conséquemment du manque d’emploi et d’autonomisation pour la jeunesse africaine. Vive le Panafricanisme ! Vive l’initiative de chaque sous région ! Vive le monde entier ! Je vous remercie. MURAKOZE CANE