vont en sens inverse:
0−→ C0(X, G)d1
−→ C1(X, G)d2
−→ C2(X, G)... dn
−→ Cn(X, G)−→ ...
avec un bord d(on a encore d2= 0) directement li´e au bord ∂par:
∀f∈ Cn(X, G),∀cn+1 ∈ Cn+1(X): (df)(cn+1) = f(∂cn+1)
On peut pr´ef´erer dans le cas G=Ret Cn(X), un espace vectoriel, la nota-
tion par crochets de dualit´e: < df, cn+1 >=< f, ∂cn+1 >. Cela fait apparaˆıtre
que les deux op´erateurs, sont adjoints l’un de l’autre, d’o`u le nom donn´e au
complexe ainsi construit dit complexe adjoint.
3.2 Complexe de De Rham
Le paragraphe pr´ec´edent d´ecrit une construction naturelle fournissant un
couplage non d´egener´e ”dualit´e en dimension finie” dans le cas au moins ou
l’on consid`ere des espaces vectoriel sur un corps entre l’homologie et la coho-
mologie. Un th´eor`eme non trivial de topologie permet de relier deux th´eories
de topologie alg´ebriques construitent de mani`ere diff´erente. La th´eorie de
l’homologie singuli`ere, `a valeur dans le corps des nombres r´eels, construite
`a l’aide des images de simplexes dans une vari´et´e Xet la cohomologie de
De-Rham construite `a partir des formes diff´erentielles sur la dite vari´et´e X.
On a pour une vari´et´e de dimension nle complexe de De Rham :
Ω0(X) = C∞(X)d
−→ Ω1(X)d
−→ ... d
−→ Ωn(X)d
−→0
3.2.1 Th´eor`eme de De Rham
Le th´eor´eme de De Rham dit que la cohomologie singuli`ere obtenue de
mani`ere purement formelle, comme th´eorie adjointe de l’homologie singuli`ere,
est exactement isomorphe `a la cohomologie construite par la cohomologie de
De Rham. Autrement dit on a un couplage non d´eg´ener´e entre homologie
singuli`ere et cohomologie de De Rham. Notons H∗
DR(X, R) les groupes de
cohomologie de De Rham, et H∗
sing(X, Z)⊗ZR=H∗
sing(X, R) les groupes de
cohomologie singuli`ere.
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