Journées déontologie du Master 2 du 23 mars 2013
Une partie de cet enseignement (5h) s'adresse à l'ensemble des
étudiants du master 2, en souhaitant qu'ils n'hésitent pas à sortir de leur
spécialité pour se mêler aux futurs psychologues inscrits dans d'autres
spécialités. Une autre partie (6h) est à organiser par chaque spécialité
pour traiter des questions qui se posent plus fréquemment dans son
champ.
L’enseignement général s'adressant à tous les étudiants du master 2,
est regroupé sur une journée : Samedi 23 Mars 2013
La déontologie est l'ensemble des règles et des devoirs qui régissent une profession. Le
code de déontologie des psychologues affirme les valeurs auxquelles les psychologues se
réfèrent et les règlent qui en découlent valant pour tous les psychologues, quels que
soient leur spécialité et leur lieu d'exercice.
Une partie de cet enseignement (6h) s'adresse à l'ensemble des étudiants du
master 2, en souhaitant qu'ils n'hésitent pas à sortir de leur spécialité pour se mêler aux
futurs psychologues inscrits dans d'autres spécialités. Une autre partie (6h) est à
organiser par chaque spécialité pour traiter des questions qui se posent plus
fréquemment dans son champ.
S'adressant à tous les étudiants du master 2, il est regroupé sur une journée
COURS Amphi Fraisse
10h00-11h00 : Présentation du code de déontologie des psychologues:
historique, fonctions et statut actuel (Pr. I.Varescon)
11h00-12h00 : La commission nationale consultative de déontologie des
psychologues (CNCDP): missions et fonctionnement. Les avis émis par la
commission (Pr. V.Rogard).
ATELIERS
Un atelier de 3h (13h00-16h00) au choix parmi tous les suivants.
L’inscription dans l’atelier est définitive et ne pourra pas être changée.
Il s’agit de travail en groupe restreint de 35 étudiants maximum.
1. L'indépendance du psychologue dans le champ de la prévention des
risques psychosociaux. Julie Collange salle 1011
Les risques psychosociaux sont bien souvent la conséquence d'un déséquilibre entre des
enjeux strictement humains et d'autres strictement économiques. La prévention de ces
risques est aujourd'hui accompagnée par des professionnels, internes aux entreprises
ou
externes lorsqu'ils représentent un cabinet de conseil. Quel que soit le positionnement
du psychologue du travail dans une telle démarche de prévention, il est parfois difficile
de conjuguer une approche centrée sur l'homme au travail avec une logique qui
demeure
éminemment stratégique (entreprises) ou commerciale (cabinets de conseil).
2. Questions de déontologies en psychiatrie adulte. Annick Bismuth salle 1012
3. Aspects déontologiques de la pratique du psychologue en centre de soins
spécialisés en toxicomanie (CSST) Céline Bonnaire salle 1013
A partir d’exemples concrets, nous réfléchirons ensemble (travail en petits groupes)
autour des aspects déontologiques auxquels le psychologue clinicien est confronté face à
des patients venant consulter dans un centre de soins spécialisés en toxicomanie. Par
exemple, quelle attitude tenir lors de la connaissance de consommations de substances
psychoactives chez le patient toxicomane sous traitement de substitution (subutex®
et/ou méthadone) ? En effet, la réduction des risques (liés aux consommations) fait
partie des missions des CSST. Quel est le rôle du psychologue tant face au patient que
face à l’équipe soignante, lorsqu’un patient sous substitution « avoue » ses
consommations concomitantes ? Autre exemple, quel est le rôle du psychologue clinicien
face à des consommations de substances psychoactives avérées chez un patient en
obligation de soin ou en injonction thérapeutique ? Notre réflexion sera guidée par des
situations cliniques.
4. Le dossier médical informatisé et partagé. Cécile Flahault salle 1014
Nous aborderons la place des mots du psychologue dans le dossier médical de patients
atteints de pathologie cancéreuse et les enjeux déontologiques de la transmission
d'informations concernant l'état psychologique des patients aux autres partenaires de
soins et au patient lui-même (droit du patient de demander son dossier).
5. Le psychologue et la société : questionnements déontologiques autour du
positionnement entre identité personnelle et identité professionnelle. Géraldine
Dorard, salle 1015
Au cours de leur cursus les étudiants en psychologie acquièrent des connaissances
diversifiées et voient émerger de multiples savoir-faire qui vont se consolider au fil de
leurs expériences. Cependant, cette expertise théorique et technique ne peut suffire à
l’exercice du psychologue, si elle n’est pas associée étroitement à un « savoir être » en
accord avec les principes déontologiques de la profession. Les renoncements auxquels
doit se soumettre le psychologue sont trop rarement envisagés, aussi cet atelier se
donne pour objectif de réfléchir et de discuter le positionnement du psychologue dans la
société, à la lumière des principes édités dans la version actualisée du code de
déontologie.
6. Déontologie et droit du travail. V. Rogard salle 1019
Le droit du travail encadre strictement les pratiques d'évaluation dans le domaine
professionnel. Comment le psychologue peut-il articuler les textes à valeur légale et le
code de déontologie? L'atelier s'appuiera pour l'essentiel sur l'analyse de cas concrets en
petits groupes.
7. Enjeux déontologiques en soins palliatifs. Aurélie Untas salle 1020
Les soins palliatifs sont des soins actifs délivrés dans une approche globale de la
personne atteinte d'une maladie grave, évolutive ou terminale. L’accompagnement
s’adresse au patient mais également à ses proches, à domicile ou en institution. A partir
de vignettes cliniques, nous aborderons le rôle du psychologue dans le passage des soins
curatifs aux soins palliatifs, mais également dans l’accompagnement d’une manière plus
globale. Les enjeux déontologiques seront discutés par rapport au patient, à sa famille et
à l’équipe. Par exemple, comment le psychologue peut-il à la fois intervenir auprès du
patient et de sa famille ? Ou quel est le rôle du psychologue lorsque le patient souhaite
mourir ?
8. L’indépendance professionnelle du psychologue clinicien dans une équipe
pluridisciplinaire à l’hôpital : aspects déontologiques Céline Ricignuolo salle 1035
Cet atelier abordera les questions déontologiques qui se posent au psychologue
hospitalier en termes de liberté dans l’exercice de sa profession, de ses choix d’outils
théoriques et cliniques, et nous tenterons d’en définir les limites.
9. Questionnements déontologiques dans le cadre de consultations pédiatriques :
« L’enfant estil une personne?» Nadine Trocmé salle 1039
Sous ce titre quelque peu provocateur inspiré de F. Dolto, nous nous
questionnerons essentiellement sur l’ article 1 du code de déontologie
concernant le « Respect des droits de la personne » : qu’en est il de
ces droits quand la personne est un enfant reçu par un psychologue travaillant au
sein d’une consultation pédiatrique ?
Qu’en est il du respect « du consentement libre et éclairé » de l’enfant ? N’est il pas
souvent pris en otage d’une demande symptomatique parentale par procuration ? Dans
ce cas comment lui redonner sa place à part entière? D’autre part l’enfant, personne
mineure dépendante, peut-il s’exprimer librement dans une telle
consultation? Comment faire respecter sa parole quand celle-ci est prise entre celle
des parents, de la famille, des éducateurs, des instituteurs ou autres ... ? Qu’en est-il
alors du « respect de la vie privée » de la personne ?
10. Déontologie de la recherche. Pr I.Varescon, 1042
En dehors des formations universitaires liées à la recherche (M2R, Doctorat), le
psychologue peut être amené, selon l’institution dans laquelle ses activités
professionnelles s’inscrivent, à participer et/ou à proposer des activités de recherche.
C'est à partir de recherches effectuées, ou en cours, que la place de la déontologie dans
les activités de recherche sera interrogée. Plusieurs exemples de recherches effectuées
en centre de soins et hors institution seront présentés. Les étudiants qui le souhaitent
pourront présenter quelques aspects de leurs propres activités de recherche menées
dans le cadre universitaire.
11. Déontologie de la recherche comportementale et en imagerie cérébrale, chez
l’enfant et l’adolescent. Marianne Habib , 1044
Cet atelier a pour objectif de réfléchir aux critères déontologiques et méthodologiques
qui régissent l’expérimentation auprès d’enfants et d’adolescents : respect des
dispositions législatives visant à protéger les droits des personnes (C.P.P.), élaboration
et mise en place de protocoles expérimentaux en fonction de l’âge de la population
étudiée, modalités de sensibilisation et de recrutement dans les écoles et conditions de
préparation des enfants en vue des passations pour les études comportementales et les
études en imagerie cérébrale.
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