Journée de déontologie pour Master 2 pro CliPat du 6 avril 2013 L’Enseignement de Déontologie de la spécialité CLIPAT s'adressant à tous les étudiants de cette spécialité, est regroupé sur une journée le Samedi 06 avril 2013 ATELIERS Sept ateliers sont proposés de 3h chacun (9h30-12h30 et 13h30-16h30). Les étudiants peuvent choisir deux ateliers différents ou rester dans le même toute la journée. L'intervenant peut traiter un même thème ou deux thèmes différents l'un le matin et l'autre l'après-midi (séparés par le signe /). L’inscription dans les ateliers est définitive et ne pourra pas être changée. Il s’agit de travail en groupe restreint de 35 étudiants maximum. 1. Enjeux déontologiques et place du psychologue dans la démarche génétique chez les patients présentant un risque élevé de cancer/ Le refus de traitement par le patient atteint de cancer. Cécile Flahault salle 1011 Nous nous appuierons sur des vignettes cliniques pour engager la réflexion autour des pratiques psychologiques et communicationnelles en jeu lors de la recherche d'une prédisposition génétique au cancer, tant auprès des soignants que des familles concernées./ Quel est le rôle du psychologue lorsqu'un patient refuse les soins? Quelle aide apporte-t-il? Quelles limites doit-il se fixer par rapport à l'institution et autres acteurs de soin? La réflexion s'appuiera sur des exemples cliniques. 2. Etudes et questionnements déontologiques dans le cadre de maladies somatiques chroniques nécessitant parfois une greffe d’organe. Aurélie Untas, salle 1012 Cet atelier abordera le rôle du psychologue dans le cadre de la greffe d’organe : évaluation psychologique du receveur, évaluation psychologique du receveur et du donneur pour une greffe avec donneur vivant, accompagnement des personnes en attente de greffe et transmission d’information à l’équipe. Les enjeux déontologiques seront discutés à partir de vignettes cliniques. Par exemple, quel est le rôle du psychologue face à un patient qui lui confie ne pas prendre son traitement médicamenteux ? Ou comment le psychologue peut-il se positionner face à une équipe soignante et une famille favorisant une greffe pour laquelle le patient ne semble pas prêt ? 3. Aspects déontologiques de la pratique du psychologue en centre de soins spécialisés en toxicomanie (CSST) Céline Bonnaire , salle 1013 A partir d’exemples concrets, nous réfléchirons ensemble (travail en petits groupes) autour des aspects déontologiques auxquels le psychologue clinicien est confronté face à des patients venant consulter dans un centre de soins spécialisés en toxicomanie. Par exemple, quelle attitude tenir lors de la connaissance de consommations de substances psychoactives chez le patient toxicomane sous traitement de substitution (subutex® et/ou méthadone) ? En effet, la réduction des risques (liés aux consommations) fait partie des missions des CSST. Quel est le rôle du psychologue tant face au patient que face à l’équipe soignante, lorsqu’un patient sous substitution « avoue » ses consommations concomitantes ? Autre exemple, quel est le rôle du psychologue clinicien face à des consommations de substances psychoactives avérées chez un patient en obligation de soin ou en injonction thérapeutique ? Notre réflexion sera guidée par des situations cliniques. 4. Aspects déontologiques liés à la pratique du psychologue clinicien dans le cadre des décisions de soin et de placement en institution. Thierry Soulas salle 1014 Au cours de cet atelier, nous montrerons comment, dans notre clinique quotidienne, mais aussi lorsque l’avis du psychologue est requis dans certaines situations particulières telles que les bilans préopératoires, ou les demandes d’aide à la décision d’intervention chirurgicale, voire de placement en institution, le code de déontologie des psychologues nous offre un cadre de pensée sur lequel nous pouvons étayer nos conduites. Nous proposerons pour cela des cas concrets sur lesquels il sera tout d’abord proposé de réfléchir et de débattre, puis qui seront éclairés par certains articles du code de déontologie. 5. Enjeux déontologiques de la prise en charge des patients vulnérables en institution. Annick Bismuth salle.1015 6.0Questionnements déontologiques dans le cadre de consultations pédiatriques : « L’enfant est–il une personne?» Nadine Trocmé salle 1020 Sous ce titre quelque peu provocateur inspiré de F. Dolto, nous nous questionnerons essentiellement sur l’ article 1 du code de déontologie concernant le « Respect des droits de la personne » : qu’en est –il de ces droits quand la personne est un enfant reçu par un psychologue travaillant au sein d’une consultation pédiatrique ?Qu’en est –il du respect « du consentement libre et éclairé » de l’enfant ? N’est –il pas souvent pris en otage d’une demande symptomatique parentale par procuration ? Dans ce cas comment lui redonner sa place à part entière? D’autre part l’enfant, personne mineure dépendante, peut-il s’exprimer librement dans une telle consultation? Comment faire respecter sa parole quand celle-ci est prise entre celle des parents, de la famille, des éducateurs, des instituteurs ou autres ... ? Qu’en est-il alors du « respect de la vie privée » de la personne ? 20 7. Le psychologue et la société : questionnements déontologiques autour du positionnement entre identité personnelle et identité professionnelle. GéraldineDorard, salle 1015 Au cours de leur cursus les étudiants en psychologie acquièrent des connaissances diversifiées et voient émerger de multiples savoir-faire qui vont se consolider au fil de leurs expériences. Cependant, cette expertise théorique et technique ne peut suffire à l’exercice du psychologue, si elle n’est pas associée étroitement à un « savoir être » en accord avec les principes déontologiques de la profession. Les renoncements auxquels doit se soumettre le psychologue sont trop rarement envisagés, aussi cet atelier se donne pour objectif de réfléchir et de discuter le positionnement du psychologue dans la société, à la lumière des principes édités dans la version actualisée du code de déontologie.