Les escroqueries les plus fréquentes sur Internet
La définition de l'escroquerie, article L313-1 du Code Pénal : « le fait, soit par l'usage d'un faux nom ou d'une
fausse qualité, soit par l'abus d'une qualité vraie, soit par l'emploi de manœuvres frauduleuses, de tromper une
personne physique ou morale et de la déterminer ainsi, à son préjudice ou au préjudice d'un tiers, à remettre des
fonds, des valeurs ou un bien quelconque, à fournir un service ou à consentir un acte opérant obligation ou
décharge. L'escroquerie est punie de cinq ans d'emprisonnement et de 375 000 euros d'amende ».
• «Le phishing»: vous recevez un courriel de votre banque vous demandant votre identifiant de connexion et
votre mot de passe de consultation de votre compte en ligne. Soyez vigilants. Ce type d'infraction s'appelle le
"phishing" : l'émetteur se fait passer pour votre banque et veut connaître vos coordonnées bancaires, pour
prélever de l'argent sur votre compte.
Ne répondez jamais à un courriel vous demandant de transmettre vos coordonnées bancaires. Votre banque
ou toute autre institution de confiance ne vous demandera jamais vos coordonnées bancaires par courriel. En
cas de doute, appelez immédiatement votre banque.
• «Le vishing» : cette escroquerie s'est développée face à la méfiance des internautes pour le phishing. La
victime reçoit un appel téléphonique l'informant d'opérations inhabituelles effectuées sur son compte bancaire.
Si l'appel est effectué par une boite vocale (grâce à l'utilisation de la technologie VoIP : Voix sur IP),
la victime est invitée à rappeler un numéro surtaxé et à fournir ses identifiants bancaires.
Si l'appel est effectué par une personne se faisant passer pour un employé de Visa, Master Card, ou
de la banque, la victime est invitée à communiquer ses coordonnées bancaires afin de vérifier qu'elle
est toujours en sa possession.
Les coordonnées bancaires ainsi récupérées seront ensuite utilisées pour effectuer des achats
frauduleux sur internet.
Ne communiquez jamais vos coordonnées bancaires par téléphone, aucune instance bancaire ne vous
demandera de procéder ainsi, même en cas de simple vérification.
• « Le skimming » : l'utilisation frauduleuse de numéros de carte bancaire sur Internet.
Contactez immédiatement votre banque si vous constatez une ou plusieurs anomalies dans vos relevés de
compte.
• L'escroquerie "419" : vous recevez un courriel d'une personne que vous ne connaissez pas, et qui vous
demande de l'aider. Un médecin, un avocat, un grand patron, ou encore un officiel important d'un
gouvernement étranger a besoin de vous pour sortir de son pays une importante somme d'argent.
En échange, une commission sur cette somme vous est promise. Le but de cette arnaque est de
récupérer votre numéro de compte bancaire afin de vous extorquer de l'argent. L'intitulé de l'e-mail
est souvent « URGENT & CONFIDENTIEL », ce qui incite les victimes à prendre une décision
rapidement.
• Le CryptoLocker : logiciel malveillant dit « rançongiciel » (ransomware) qui se propage par courrier
électronique à l'ouverture d'une pièce jointe ou d'un lien.
En très peu de temps des dizaines de milliers de données sont cryptées et « prises en otages » par
des hackers.
Ceux-ci proposent de rendre les données après paiement d'une rançon (entre 100€ et 500€) dans un
délai imparti au-delà duquel les données sont perdues (généralement 72h).