(caissières, serveurs …).
CE QU’IL FAUT EN RETENIR
Les deux types de stress mentionnés dans la pop-psychologie :
Le stress réactif : souvent déclenché par des facteurs psychosociaux,
comportant des éléments d'angoisse ou d'anxiété qui désorganise et inhibe,
entraînant un épuisement nerveux généré par une intense mobilisation de la
partie centrale de la surrénale et affectant à la longue le système immunitaire.
Le stress créatif : état d'urgence ou d'exaltation ressenti lors d'activités
plaisantes ou motivantes qui stimule et rend plus productif. Il dynamise le
système nerveux central et stimule favorablement un grande partie de
l'organisme.
LE DANGER DES PSYCHOTROPES
Les anxiolytiques sont souvent utilisés pour traiter les conséquences
immédiates du stress réactif, qu'il s'agisse de l'anxiété, des insomnies ou des
manifestations somatiques. Mais leur prescription doit être réservée aux cas
d'urgence et ne saurait se prolonger au-delà de quelques jours.
Soyons très prudent sur la prise de médicaments psychotropes qui agissent sur
le cerveau et sur l’état psychologique. Ils sont divisés en quatre classes :
hypnotiques (somnifères), neuroleptiques (utilisés en cas de maladies mentales
graves), antidépresseurs et anxiolytiques (tranquillisants). Les deux derniers
sont les plus couramment utilisés contre la dépression et le stress. Arrêtons-
nous un instant (si vous en êtes capable…) et faisons le distinguo entre
antidépresseur et anxiolytiques.
Les antidépresseurs soulagent la souffrance morale. Les plus prescrits sont
les inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS). Au
moment de l’arrêt, il existe un risque de syndrome de sevrage.
Les anxiolytiques agissent rapidement sur le stress, l’angoisse et l’anxiété.
Les plus souvent prescrits sont les benzodiazépines, qui entraînent, à
long terme, une dépendance physique et psychologique.
Dans les cas de stress, la prise d’anxiolytiques apportera, certes, un
soulagement rapide. À moyen terme c’est la solution la plus coûteuse :
l’anxiolytique inhibe l’état anxiogène mais inhibe aussi les facultés qui
permettraient de s’en sortir et de donner un nouvel élan à sa vie personnelle et
professionnelle. Mais comme dirait Josée Blanchette : «Il y en a qui maîtrisent
l’art de saboter leur vie par fidélité à leur douleur»
ALORS COMMENT RÉDUIRE SON STRESS SANS PSYCHOTROPES ?
La maîtrise efficace du stress réactif repose sur une bonne hygiène de vie et la
mise en œuvre de moyens appropriés pour y faire face. Ces moyens
s'appliquent aux différents niveaux de la réponse de stress, niveau somatique,