EESC-2016-06957-00-01-TCD-TRA (FR) 3/16
La session plénière des 25 et 26 janvier 2017 a été marquée par la présence de
Mme Marianne THYSSEN, commissaire européenne chargée de l’emploi, des affaires sociales, des
compétences et de la mobilité des travailleurs, Mme Maria João RODRIGUES, députée européenne,
rapporteure du Parlement européen sur le socle des droits sociaux, M. Ian BORG, secrétaire
parlementaire maltais pour les fonds de l’UE et la présidence de 2017 et M. Pierre MOSCOVICI,
commissaire européen, chargé des affaires économiques et financières, fiscalité et douanes
Les avis adoptés en session sont les suivants:
1. MARCHÉ INTÉRIEUR
Menaces et obstacles au marché unique (avis d’initiative)
Rapporteur: Oliver RÖPKE (Travailleurs – AT)
Référence: EESC-2016-01244-00-00-AC-TRA
Le marché unique est une réalisation de première importance et représente un élément essentiel du
processus d’intégration européenne. Il devait être la pierre angulaire de la prospérité en Europe. Tous
deux subissent néanmoins – parfois en raison d’intérêts nationaux à court terme – des pressions
croissantes et sont de plus en plus souvent remis en question par une partie non négligeable des
citoyens européens, du fait en partie d’inquiétudes réelles de leur part.
Le CESE est préoccupé du fait que le marché unique de l’UE n’ait guère progressé depuis la crise
financière. Par conséquent, des efforts vigoureux sont nécessaires pour permettre à l’Europe de se
rapprocher de nouveau des objectifs de la stratégie Europe 2020.
Le CESE:
souligne l’importance de la mobilité transfrontière pour les entreprises et les travailleurs, ainsi que
la nécessité de combattre les pratiques déloyales et illicites associées aux prestations
transfrontières de services et de garantir une concurrence équitable, également dans l’intérêt des
entreprises;
préconise un meilleur équilibre entre libertés du marché économique et droits sociaux
fondamentaux dans le droit primaire;
se réjouit que l’efficacité du droit de l’Union fasse l’objet d’un examen. Il conviendrait
d’examiner la nécessité d’une législation harmonisée, en particulier dans l’intérêt des PME;
a la conviction que le marché unique numérique, compte tenu de son immense potentiel de
croissance, devrait faire partie des priorités politiques. Les incertitudes juridiques qui existent dans
les domaines de l’emploi, de l’économie et des consommateurs doivent être analysées et
supprimées rapidement;
demande que soit mis en place un cadre juridique clair régissant les nouvelles formes d’économie
et les nouveaux modèles économiques présents sur le marché unique, tels que les différentes
formes de l’économie du partage, en vue de combler les lacunes de la réglementation;
réaffirme sa conviction selon laquelle les lacunes en matière de politique fiscale génèrent une
concurrence déloyale au sein du marché unique;