UMR 1019 INRA/udA, Unité de Nutrition Humaine, équipe ECREIN Directeur de thèse : Marie-Paule Vasson (PU-PH, HDR), Adrien Rossary (MCU HDR) [email protected] Immunomodulation nutritionnelle : impact de la vitamine D dans un contexte de vieillissement Au cours du vieillissement apparait le phénomène d’immunosénescence qui correspond en partie à une altération lymphocytaire (LT) par diminution des cellules naïves et accumulation de cellules mémoires, et par conséquent à une baisse de la réponse immunitaire adaptée vis-à-vis de nouveaux antigènes. Ce phénomène contribue au développement d’un statut inflammatoire de bas grade à l’origine de complications physio-pathologiques. Certains nutriments apportés par l’alimentation ont la capacité de moduler spécifiquement la réponse immunitaire à l’origine du concept d’immunomodulation nutritionnelle. Bien connue pour son rôle dans la minéralisation osseuse, la vitamine D peut être considérée comme une pro-hormone qui possède également un rôle immunomodulateur puissant en raison de l’expression de son récepteur (VDR) et des enzymes nécessaires à son métabolisme au niveau des Cellules Immuno Compétentes (CIC). La déficience en vitamine D est très répandue dans la population âgée et la question d’une supplémentation systématique se pose dans ce contexte pour maintenir une réponse immunitaire efficace. Les objectifs de ce projet sont 1) de caractériser in vitro les effets de la vitamine D sur le métabolisme, la fonctionnalité et la polarisation des CIC par des approches de biologie moléculaire et de cytométrie en flux, 2) de tester in vivo à partir d’un modèle animal de vieillissement si une supplémentation en vitamine D peut limiter l’apparition de l’immunosénescence et si une déficience peut la majorer. Domingues-Faria C, et al. Vitamin D deficiency down-regulates Notch pathway contributing to skeletal muscle atrophy in old wistar rats. Nutr Metab (Lond). 2014 Sep 30;11(1):47.