COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Pour diffusion immédiate
Pas d’avenir sans accès : faut-il s’assimiler ou s’exiler ?
L’ACFO-Toronto lance un appel à la communauté
En vue d’appuyer le rapport Boileau sur l’éducation postsecondaire en français
Dans le Centre-Sud-Ouest de l’Ontario
À Toronto, le 27 juin 2012 – L’Association des Communauté francophones de l’Ontario à Toronto
(ACFO-Toronto) représentée par son président, Gilles Marchildon, octroie son soutien inconditionnel aux
recommandations du rapport rendu public ce jour par le commissaire aux services en français de l’Ontario.
Intitulé
« Pas d’avenir sans accès »
, ce rapport tire la sonnette d’alarme vis-à-vis du manque de choix et
d’accessibilité de l’éducation postsecondaire en français dans la région Centre-Sud-Ouest de l’Ontario.
La situation la plus inéquitable de toute la province
Pas d’avenir sans accès
identifie un
« taux d’accès à l’éducation postsecondaire en langue française variant de
0 % dans la région du Sud-Ouest de l’Ontario à 3 % dans la région du Centre
(où se situe la ville de Toronto)
par rapport à la proportion de programmes offerts en anglais »
. C’est la situation la plus inéquitable de toute la
province de l’Ontario, en comparaison avec l’Est et le Nord qui bénéficient, respectivement, des pôles
universitaires que constituent les villes d’Ottawa et de Sudbury. Or le Centre-Sud-Ouest est une région en pleine
croissance économique, chef de file du Canada en matière de services et de technologies. Elle nécessite donc de
plus en plus de personnel qualifié maîtrisant les deux langues officielles du Canada, dont fait partie le français.
Une perspective d’ensemble
À « pas d’avenir sans accès » L’ACFO-Toronto se permet de rajouter « faut-il s’assimiler ou s’exiler? », car ce
sont en effet les deux options qui se présentent aux jeunes francophones du Centre-Sud-Ouest de l’Ontario,
désireux de poursuivre des études postsecondaires. « Dans un cas comme dans l’autre, c’est l’économie de la
région qui en souffre, déclare Gilles Marchildon. Si le jeune reste dans la région, il n’a pas d’autre choix que
d’étudier en anglais
et les chances qu'il travaille exclusivement en anglais sont plus fortes par la suite
. Il sera
donc linguistiquement assimilé et ne contribuera pas à enrayer la forte pénurie de professionnels qualifiés et
bilingues dont notre province a besoin pour se développer. Et, s’il quitte la région, voire la province où le pays,
ses chances de revenir et de contribuer à la prospérité régionale s’amenuisent également. Car il est bien connu