Biologie cellulaire L1 5
21 – Etude du syndrome de Hurler
Les Mucopolisaccharides (MPS) sont assemblés et associés à des protéines au niveau au niveau du Golgi.
Lorsque des cellules issues de biopsies de peau (fibroblastes) de malades souffrant du syndrome de
Hurler (cellule H) sont cultivées in vitro, une coloration spécifique des MPS permet de montrer la
présence de ces molécules à l’extérieur de la cellule, mais aussi une accumulation de ces molécules au
niveau de vésicules cytoplasmiques dans les cellules H.
a - Une analyse des activités enzymatiques habituellement présentes dans un fibroblaste montre l'absence
d'Iduronidase (Id) dans les cellules H. Sachant que l'Id est une glycoprotéine, et que c'est une enzyme de
type hydrolase acide, quel est son lieu de synthèse, de glycosylation et de stockage dans la cellule ? Quel
peut-être le rôle de cette enzyme ?
b - Des cellules H cultivées en présence de cellules normales, ou de milieu conditionné par des cellules
normales, retrouvent en quelques jours un phénotype normal.
Des quantités croissantes d'Id purifiées sont
ajoutées dans une série de boîtes de culture
contenant le même nombre de cellules H.
Deux heures plus tard, on dose la quantité d'Id
intracellulaire. La manipulation est répétée
ensuite en présence de mannose-6-P ou de
mannose dans le milieu :
Quelles indications vous apportent ces
observations ?
c - Le récepteur au M6P a été mis en évidence au niveau du Golgi, dans les cellules normales comme
dans les cellules H. Par ailleurs, dans une cellule normale, la part d'Id sécrétée représente 10 à 15 % de
l'enzyme synthétisée par la cellule.
Que vous apporte ces informations ?
22 - Quels éléments du cytosquelette sont particulièrement développés dans une cellule épithéliale ?
23 - Comparaison jonction étanche / jonction adhérente.
24 - L’action de la bungarotoxine (polypeptide extrait du venin d’un serpent) est étudiée sur des
cellules musculaires en culture. Les cellules sont réparties en plusieurs lots (A,B, C,D ,E), plongées dans
un fixateur doux qui respecte toutes les structures cellulaires puis soumises à différents traitements avant
d’être débitées en coupes ultra fines sur lesquelles on pratique la technique autoradiographique.
Lot A!: les cellules sont immergées dans la bungarotoxine radioactive pendant deux heures
Lot B!: les cellules sont immergées pendant deux heures dans un bain de bungarotoxine non radioactive
(froide) puis transférées deux heures dans un bain de bungarotoxine radioactive
Lot C!: les cellules subissent l’action ménagée d’un détergent (la saponine) pendant un temps court puis
sont immergées deux heures dans la bungarotoxine radioactive
Lot D!: les cellules sont immergées deux heures dans un bain de bungarotoxine froide puis traitées par la
saponine avant d’être transférées deux heures dans la bungarotoxine radioactive
Lot E!: les cellules, traitées sur le vivant par la puromycine (inhibiteur de la synthèse protéique) pendant
quatre heures puis fixées, subissent le même traitement que le lot D.
Les résultats du marquage sont donnés dans le tableau suivant!: