Les troupes coloniales : un rôle important dans le conflit (1)
Les troupes coloniales, apparues en
1900, étaient un ensemble d'unités
militaires françaises positionnées
dans les colonies et créées, à l'origi-
ne, pour assurer la défense des ports
et des possessions outre-mer autres
que l'Afrique du Nord, même si ces
troupes sont utilisées majoritaire-
ment en France métropolitaine et au
Maghreb au cours du XX
e
siècle.
Extrait de Wikipedia
Plus d’un demi-million de combattants français
En 1914, à la veille de la Grande Guerre, les trou-
pes coloniales comptent 102 bataillons et 39 bat-
teries, dont 36 bataillons et 12 batteries en mé-
tropole et 21 bataillons en Afrique du Nord. Dans
ce total de 102 bataillons, la « Force Noire » (les
troupes issues de l'Afrique noire) représentait le
quart.
Entre 1914 et 1918, 270 000 hommes furent recru-
tés en Afrique du Nord, 189 000 en Afrique Occi-
dentale Française et en Afrique Equatoriale Fran-
çaise, 49 000 en Indochine et 41 000 à Madagascar.
A ces plus de 500 000 soldats, il convient d’ajouter
les quelque 200 000 ouvriers qui furent embauchés
dans les usines délaissées par la main-d’œuvre fran-
çaise mobilisée sur le front.
L’Empire britannique, de son côté, offrit plus
d’un million de soldats aux troupes combattantes.
Les Allemands, quant à eux, se sont refusé à mobi-
liser des soldats venus de leurs colonies.
La légende veut que les soldats coloniaux étaient
envoyés en première ligne parce qu’ils auraient ef-
frayé les Allemands. Mais cela vient plutôt de la
propagande d’outre-Rhin qui les décrivait, non sans
racisme, comme des barbares.
Troupes coloniales
La France et ses soldats coloniaux
Ensemble d'unités militaires
La plupart de ces soldats ont combattu dans les tranchées sur le
front occidental. Leur arrivée massive en métropole suscita à la
fois inquiétude, intérêt et curiosité chez la population : pour
beaucoup, c’était la première occasion de voir réellement des
Africains
.
Les relations des troupes coloniales avec la population locale
sont encadrées. En dehors de l'armée, le contact avec les Fran-
çais se fait auprès de femmes, marraines de guerre ou infirmiè-
res, voire prostituées. Entre novembre et avril-mai, les troupes
coloniales quittent chacune leur tour le front pour aller se met-
tre au repos dans le midi, le froid ne leur permettant pas de se
battre.
Sources : herodote.net
Wikipéida
www.deshumanisation.com
lunion.presse.fr
Cairn.info
Le passage de l’Armée d’Afrique à Amiens (Picardie) en 1914 ou en
1915 (carte postale datée du 10 mars 1915)