Exposition réalisée par les élèves de 1
ère
2
L’expérience combattante
dans une guerre totale
Marine Tanneau
Rahel Zehnder
Les soldats dans les tranchées (1)
L’opposition du combat
La Première Guerre mondiale est le premier des grands conflits mon-
diaux au vingtième siècle. De 1914 à 1918, cette guerre a opposé les
puissances centrales de l’Allemagne, de l’Autriche-Hongrie, de la Tur-
quie et d’autres pays plus petits alliés aux plus grands face aux pays de
l’Entente, notamment l’Empire britannique, la France, la Russie, l’Ita-
lie, le Japon, les Etats-Unis et leurs alliés.
Au total, 70 millions d’hommes se sont affrontés durant ce conflit
entre 1914 et 1918. La France a mobilisé pas moins de 8 millions de
soldats.
Nombre de ces combattants se sont trouvés enterrés parfois pour des
années dans des tranchées.
La grenade était une arme de choix. Elle offrait la possibilité de faire des dégâts
matériels et humains au camp adverse sans se mettre en danger grâce à son systè-
me de retardement qui permettait de rester abrité. Le fusil était également utilisé.
Il était robuste et fiable. Cependant son temps de rechargement était long, si bien
qu’il était moins performant que la baïonnette qui n’avait pas forcement besoin de
munition pour être utilisée grâce à son extrémité tranchante.
Qui sont ces personnes qui ont combattu ?
L’équipement vestimentaire des Poilus
L’équipement des soldats français dans les tranchées
Soldats français dans une tranchée creusée dans la terre, au
préalable réalisée afin de se protéger des attaques ennemies.
Représentation de l’équipement d’un poilu comportant
les vêtements ainsi que les accessoires.
Les soldats dans les tranchées (2)
La brutalité des combats : une violence extrême
Le niveau de violence atteint ne s'était jamais vu. Les armées ennemies essaient de per-
fectionner leurs armes pour prendre l'avantage sur l'autre, et de les faire de plus en plus
nombreuses pour faire davantage de morts.
Mais pendant toute cette guerre, l'arme la plus redoutable et crainte par les soldats est
l'obus, qui peut anéantir toute une tranchée et donc causer des glissements de terrain qui
engloutissent les soldats. Beaucoup de soldats sont morts à cause de l'explosion d'un
obus : effet de souffle, ou soldat frappé par du shrapnel (obus à balles) ou un éclat de
métal.
Lorsqu’il s’agit de prendre d’assaut la tranchée ennemie, les soldats combattent parfois au
corps à corps, notamment les « nettoyeurs de tranchées », chargés de neutraliser les sur-
vivants de l’attaque.
La peur fait donc partie du quotidien du soldat, la peur du combat, la peur de la mort, la
peur de la blessure, la peur des gaz…
Tranchée française bombardée par l’ennemi
Les tranchées ne sont pas une nouveauté ! Cependant, la guerre va pous-
ser la technique à son extrême. Un dispositif de tranchées n'est pas une
simple série de lignes creusées dans la terre, plusieurs critères et caracté-
ristiques sont impératifs pour qu'elle soit efficace :
- Elle doit être assez fortifiée et assez bien étudiée pour stopper une atta-
que ennemie
- Elle doit pouvoir héberger un grand nombre d'hommes en vue d'une
action offensive. Elle doit par conséquent être facilement et rapidement
accessible à de gros effectifs ainsi qu'à l'approvisionnement.
- Elle doit offrir une bonne protection aux hommes qui l'occupent.
- Elle doit pouvoir être réalisée dans tous les types de terrains et reliefs…
Une tranchée n’est pas forcement droite, en effet, il existe une multitude
de formes. Chacune a sa fonction propre, comme la tranchée en traverse,
en zigzag...
Des combats d’une violence encore inégalée pour l’époque
A gauche une tranchée française et à droite une tranchée allemande.
Nous pouvons remarquer que ces tranchées allemandes sont nettement plus
« confortables », disposent d’un plancher, alors que les Français vivent dans des
conditions très insalubres.
Les différentes tranchées, françaises et allemandes
Lanatomie des tranchées françaises
Marine Tanneau
Rahel Zehnder
Les soldats dans les tranchées (3)
Il est parfois nécessaire de recycler des éléments
Dans les tranchées, les poilus faisaient de l'artisanat. Très vite, le conflit se transforma en
guerre de position. Il a donc fallu faire face malgré les équipements moindres. Beaucoup
des combattants exerçaient un métier manuel et savaient travailler le bois, le métal ou le
fer.
De plus, durant la Première Guerre mondiale, il y avait une surabondance de matière pre-
mière, notamment des douilles d'obus dont ils se servaient pour fabriquer des objets.
Certains de ces objets servaient à la vie quotidienne comme des coupe-papier ou des lam-
pes à huile avec pour réservoir une grenade vidée de son contenu ou encore des bagues.
Pour tromper l’ennui, l’un des ennemis du soldat, certains combat-
tants français passent leur temps libre en fabriquant des instru-
ments.
Au quotidien, les conditions sont déplorables. Les conditions pour dormir n’étaient pas
agréables. Les bruits des obus, les rats, la pollution et les cris d’autres soldats font du
sommeil une étape houleuse.
La nourriture n’était pas toujours de bonne qualité ni assez copieuse. La livraison des
aliments qui se trouvaient en cuisine derrière la ligne de tir dans une autre tranchée n’é-
tait en effet pas toujours garantie. Les rations de pain, de viande et de vin ne suffisaient
pas toujours pour nourrir un homme.
L’artisanat au sein même des tranchées
Ici, nous pouvons voir un barbier à l’œuvre. Il faut s’adapter, dans les
tranchées, à une vie quotidienne qui est loin d’être facile. L’hygiène fait
souvent défaut dans cet univers de boue règnent le froid, l’humidité,
la promiscuité, les poux, les rats et même la mort.
A la guerre, il faut s’adapter à toutes les situations...
La vie des soldats quand ils ne sont pas au front
Sources :
http://fr.wikimini.org/wiki/Premi%C3%A8re_Guerre_mondiale
www.offi.fr/expositions-musees/hotel-national-des-invalides-2485/orages-de-papier-la-grande-guerre-des-medias-38954.html
www.lesfrancaisaverdun-1916.fr/theme-tranchee.htm
http://memoire1418.free.fr/histoires/histoiresarticle3.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Artisanat_de_tranch%C3%A9e
Manuel d’histoire 1ère L, ES et S, Collection Guillaume Le Quintrec, Nathan, 2011
Les troupes coloniales : un rôle important dans le conflit (1)
Les troupes coloniales, apparues en
1900, étaient un ensemble d'unités
militaires françaises positionnées
dans les colonies et créées, à l'origi-
ne, pour assurer la défense des ports
et des possessions outre-mer autres
que l'Afrique du Nord, me si ces
troupes sont utilisées majoritaire-
ment en France métropolitaine et au
Maghreb au cours du XX
e
siècle.
Extrait de Wikipedia
Plus d’un demi-million de combattants français
En 1914, à la veille de la Grande Guerre, les trou-
pes coloniales comptent 102 bataillons et 39 bat-
teries, dont 36 bataillons et 12 batteries en -
tropole et 21 bataillons en Afrique du Nord. Dans
ce total de 102 bataillons, la « Force Noire » (les
troupes issues de l'Afrique noire) représentait le
quart.
Entre 1914 et 1918, 270 000 hommes furent recru-
tés en Afrique du Nord, 189 000 en Afrique Occi-
dentale Française et en Afrique Equatoriale Fran-
çaise, 49 000 en Indochine et 41 000 à Madagascar.
A ces plus de 500 000 soldats, il convient d’ajouter
les quelque 200 000 ouvriers qui furent embauchés
dans les usines laissées par la main-d’œuvre fran-
çaise mobilisée sur le front.
L’Empire britannique, de son côté, offrit plus
d’un million de soldats aux troupes combattantes.
Les Allemands, quant à eux, se sont refusé à mobi-
liser des soldats venus de leurs colonies.
La gende veut que les soldats coloniaux étaient
envoyés en première ligne parce qu’ils auraient ef-
frayé les Allemands. Mais cela vient plutôt de la
propagande d’outre-Rhin qui les décrivait, non sans
racisme, comme des barbares.
Troupes coloniales
La France et ses soldats coloniaux
Ensemble d'unités militaires
La plupart de ces soldats ont combattu dans les tranchées sur le
front occidental. Leur arrivée massive en métropole suscita à la
fois inquiétude, intérêt et curiosité chez la population : pour
beaucoup, c’était la première occasion de voir réellement des
Africains
.
Les relations des troupes coloniales avec la population locale
sont encadrées. En dehors de l'armée, le contact avec les Fran-
çais se fait auprès de femmes, marraines de guerre ou infirmiè-
res, voire prostituées. Entre novembre et avril-mai, les troupes
coloniales quittent chacune leur tour le front pour aller se met-
tre au repos dans le midi, le froid ne leur permettant pas de se
battre.
Sources : herodote.net
Wikipéida
www.deshumanisation.com
lunion.presse.fr
Cairn.info
Le passage de l’Armée d’Afrique à Amiens (Picardie) en 1914 ou en
1915 (carte postale datée du 10 mars 1915)
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