Première partie Chapitre I: Géologie
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2.2. Définition de l’accident sud atlasique A.S.A :
Le terme de « Flexure Saharienne » a été utilisé pour la première fois par Savorin
en 1931 dans sa synthèse se sur la géologie de l’Algérie, bien que la paternité de cette
expression qui est devenue habituelle fût attribuée à Laffitte 1939 par Flandrin en 1952,
dans sa synthèse consacré à la Flexure Saharienne ou Accident Sud Il utilise les deux
nominations tous on marquant une nette préférence pour la seconde (in Augier 1970).
L’appellation ne deviendra d’un usage commun qu’avec le XIXe Congrès Géologique
d’Alger 1952, après que la définition soit adoptée par les géologues pétroliers : « la
limite Sud de l’Atlas Saharien correspond géographiquement à la disparition des reliefs
montagneux. Elle est matérialisée géologiquement par la Flexure Saharienne »
(SN.REPAL-20) in G. Augier 1970.
Selon Kazi Tani (1986), L’ASA est une structure tectonique très ancienne et existait
probablement dès l’Ordovicien. À l’Hercynien (Paléozoïque supérieur), il faisait partie d’une
zone de décrochements dextres à valeur de zone intracontinentale entre la plaque Afrique au
sud et Laurasie au nord. Cette zone transformant assurait le transfert du raccourcissement qui
s’opérait alors en Oural au nord-est et en Appalaches-Mauritanides au sud-ouest (Mercier et
Vergely, 1992).au début du Mésozoïque (Trias-jurassique), cette structure bordait au sud le
bassin atlasique en cours d’effondrement, accompagnant l’ouverture de Téthys entre la
Laurasie au nord et le Gondwana au sud. Elle avait alors un jeu normal à transtensif sénestre
(Kazi Tani, 1986)