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Tables des matières
Introduction___________________________________________________p.2 à 3
Caractéristiques de l'élève_________________________________________p. 3 à 7
Caractéristiques intellectuelles de l'élève______________________________p. 3 à 4
Les forces de l'élève______________________________________________p. 4 à 5
Les besoins de l'élève_____________________________________________p. 6 à 7
Définitions théoriques des principales difficultés de l'élève________________p. 8 à 11
Le vécu familial de l'élève__________________________________________p. 12 à 13
La scolarisation de l'élève___________________________________________p. 13 à 15
Les services reçus_________________________________________________p. 15 à 16
Critique du plan d'intervention_______________________________________p. 17 à 18
Conclusion_______________________________________________________p. 18 à 19
Bibliographie_____________________________________________________p.20-21
Annexe__________________________________________________________p.22
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Dans le cadre du cours Intégration scolaire et modèles d'intervention, nous nous
sommes penchés sur les différents modèles d'intégration scolaire et sociale. Étant
présentement étudiante à l'Université du Québec à Montréal dans le programme
Enseignement primaire et éducation préscolaire, grâce à ce cours, j'ai pu constater qu'il
est fréquent que nous aillions des élèves en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage
intégrés dans des classes régulières. Il est de notre rôle, en tant qu'acteur important dans
le développement social et personnel de l'enfant, de s'informer et de mettre en place les
moyens nécessaires afin d'assurer une bonne intégration de jeunes en difficultés
d'adaptation ou d'apprentissage afin que ceux-ci aient accès à des conditions de vie qui
respectent les normes de la société. Afin de répondre aux besoins d'un élève en difficulté
d'apprentissage ou d'adaptation, il est primordial de cibler les difficultés et les besoins de
l'élève et cela, grâce à la mise en place d'un plan d'intervention. Ce plan d'intervention
servira à identifier ce qui peut être organisé pour aider l'élève à surmonter ses difficultés
et miser sur ses forces et cela, dans le respect des besoins de l'élève afin que celui-ci soit
scolarisé dans le cadre le plus normal possible. D'ailleurs, selon la Loi de l'instruction
publique, il est obligatoire d'établir un plan d'intervention pour les élèves handicapés ou
en difficulté d'adaptation ou d'apprentissage.
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La mise en place d'un plan d'intervention
étant un élément important en ce qui concerne le cheminement d'un élève en difficulté
d'apprentissage ou d'adaptation, dans le texte suivant, j'analyserai le plan d'intervention
d'un jeune élève de la première année du troisième cycle, soit la cinquième année du
primaire. Aux fins de ce travail et afin de garder l'anonymat de l'élève, dans le présent
texte, je nommerai ce jeune garçon, Julien. Premièrement, j'énoncerai les principales
caractéristiques de Julien telles que ses caractéristiques intellectuelles, ses forces et ses
besoins. Deuxièmement, j'énoncerai les principales difficultés et handicaps de Julien.
Troisièmement, je me pencherai sur le vécu familial de Julien. Quatrièmement, j'étudierai
la scolarisation de Julien, soit le milieu scolaire qu'il fréquente. Cinquièmement,
j'énoncerai et analyserai les différents services que Julien a reçus durant son cheminement
scolaire. Ces services étant primordiaux dans le parcours scolaire et social d'un élève, je
me questionnerai à savoir si ceux-ci sont adaptés aux besoins de Julien. Finalement,
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MINISTÈRE DE L'ÉDUCATION.(1997), L'école, tout un programme, énoncé de la politique éducative,
Québec, gouvernement du Québec, p.4
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j'analyserai et je poserai une critique personnelle concernant le plan d'intervention de
Julien afin de savoir si celui-ci est adapté à ses besoins.
Caractéristiques de l'élève
Premièrement, lors de la mise en place d'un plan d'intervention, il est important
que l'enseignant, au courant de l'année scolaire, prenne des notes concernant les
comportements et les apprentissages des élèves à risques, soit des élèves pouvant avoir
des difficultés d'adaptation ou d'apprentissage. Cette prise de notes va permettre à
l'enseignant de posséder des faits observables lors de la mise en place d'un futur plan
d'intervention. De cette façon, il sera plus facile de cibler les besoins spécifiques de
l'élève. Dans le plan d'intervention
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que j'ai analysé, celui-ci a été mis en place pour
Julien, un jeune garçon de 11 ans qui est présentement en cinquième année du primaire.
En ce qui concerne les caractéristiques intellectuelles de Julien, j'ai pu remarquer qu'au
niveau académique, Julien avait des difficultés en français et en mathématique, ce sont
les deux champs d'intervention du plan. D'ailleurs, il est un élève à risque en ce qui
concerne ses difficultés d'apprentissage. De plus, Julien a une mémoire auditive qui est
extrêmement faible. D'ailleurs, selon l'étude suivante Développer ses mémoires,
techniques de mémorisation réalisée par l'association ÉDUSCO du Ministère de
l'éducation nationale de la République Française, chaque personne possède une forme de
mémoire qui est dominante. Une mémoire visuelle qui est axée sur la vision, une
mémoire auditive qui touche la mémorisation à l'aide de ce que nous entendons et la
mémoire kinesthésique ou sensorielle qui est basée sur les sens autres que la vue et
l'audition.
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Ces différentes mémoires font en sorte qu'aucun élève ne va mémoriser des
éléments de la même façon. Il est donc important que chaque élève puisse être en mesure
d'identifier sa mémoire dominante afin d'utiliser celle-ci correctement lors de travaux et
lors de mémorisation. Dans le cas de Julien, on constate que celui-ci a une mémoire
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Voir en annexe Plan d'intervention
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CACHE MEDIA. (2007),
http://cache.media.eduscol.education.fr/file/Accompagnement_personnalise/97/3/LyceeGT_Ressource_A_
Developper-memoire-technique-memorisation.pdf, consultée le 2 décembre 2012
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auditive très faible. À ce moment, il serait intéressant de travailler avec lui d'autres
formes de mémoires afin d'améliorer sa mémorisation. Sur ce point, il est important de
préciser que l'année prochaine, Julien travaillera avec le logiciel Word Q. En ayant une
mémoire auditive extrêmement faible, cela entraine des difficultés d'apprentissage pour
Julien. Lorsqu'il doit mémoriser ce que l'enseignant lui dit à l'oral, il est alors confus et
perd les informations transmises. D'ailleurs, dans son article Information processing : An
introduction, monsieur Swanson montre l'idée suivante : « les élèves qui ont des
difficultés d'apprentissage ont souvent des difficultés de mémorisation. Ces faiblesses de
mémorisation seraient dues à un certain manque en ce qui concerne les stratégies de
mémorisations. Pour contrer cela, des interventions favorisant la mémoire doivent être
utilisées afin d'aider les élèves à réussir et à bien utiliser leur mémoire de travail et leur
mémoire à long terme. »
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Outre cela, en ayant une mémoire auditive qui est très faible,
cela entraine la difficulté suivante : Julien confond les sons à l'écrit et à l'oral. Lorsque
Julien entend un mot ou un son, sa mémoire auditive étant faible, celui-ci n'écrit pas le
mot de la bonne façon. Son enseignante qui a constaté cette difficulté a demandé à ce que
Julien soit évalué, ce qui a permis de confirmer la présence du diagnostic de dyslexie en
mars 2012.
De plus, lors de la mise en place d'un plan d'intervention, il est primordial de cibler les
principales forces de l'élève, car celles-ci vont permettre à l'enseignant et aux intervenants
de mettre en place des moyens afin que les forces de l'élève soient conservées et
travaillées. En ce qui concerne les principales forces de Julien, celui-ci a un bon potentiel,
c'est-à-dire, que son enseignant croit en ses capacités. Julien est aussi une personne
tenace qui désire ussir sa cinquième année. L'élément central qui permet d'établir un
lien entre les principales forces que possèdent Julien, soit sa ténacité et son bon potentiel,
est la motivation élevée qu'il possède. Julien est prêt à atteindre les buts qu'il s'est fixés et
à utiliser les moyens mis à sa disposition pour y arriver. D'ailleurs, dans son livre La
motivation à apprendre : plus qu'une simple question d'intérêt!, monsieur Martin définit
la motivation scolaire comme suit : « la motivation scolaire correspond à l'ensemble des
forces internes et externes qui poussent l'élève à s'engager dans l'apprentissage ou dans
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H.L, Swanson. (1996), Information processing : An introduction, Texas, Austin, 3e édition, p.252-286
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les activités proposées, à y participer activement, à faire des efforts raisonnables pour
choisir les moyens (stratégies, connaissances, etc.) les plus appropriés et à persévérer
devant les difficultés. La motivation intervient donc à tout moment lors de la réalisation
d'une activité ou à toutes les étapes de la démarche d'apprentissage. »
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On constate que la
motivation que possède un élève va donc lui permettre d'accomplir des tâches qui lui
semblent plus ardues. Dans cette perceptive, il est intéressant de se pencher sur les
composantes de la motivation scolaire, c'est-à-dire, les éléments qui vont amener l'élève à
être motivé afin d'accomplir et finaliser une tâche qui lui semble plus difficile. Selon
l'auteur Viau, dans son livre La motivation en contexte scolaire, la motivation scolaire
serait déterminée par trois composantes principales : « La perception de la valeur de
l'activité, la perception de sa compétence face à cette tâche et la perception de la
contrôlabilité de la tâche. »
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En d'autres mots, la première composante concerne la façon
dont l'élève va percevoir la tâche à accomplir. Si la tâche est signifiante et importante
pour lui, l'élève va sentir que la tâche demandée le fera progresser dans ses
apprentissages. Deuxièmement, si l'élève est confiant qu'il est en mesure d'accomplir la
tâche demandée, il sera davantage motivé. Dans cette optique, il est important de préciser
que Julien possède un sentiment de compétence qui est très faible. Cela peut donc avoir
un impact direct concernant sa motivation. Lorsque Julien fait face à une tâche qu'il croit
qu'il n'est pas capable d'accomplir, il pense qu'il ne possède pas les compétences
nécessaires à son accomplissement. Cela va donc grandement jouer sur sa motivation, car
celle-ci disparait lorsqu'il fait face à une situation il a plus de difficultés.
Troisièmement, un dernier élément qui est important à considérer afin d'augmenter la
motivation scolaire, est le fait que l'élève soit en contrôle lors de l'accomplissement d'un
travail. De plus, en tant qu'enseignant, il est de notre devoir de motiver les élèves en leur
offrant des projets, des activités et des réalisations qui sont signifiantes et amusantes pour
eux.
5
MARTIN,L. (1994), La motivation à apprendre : plus qu'une simple question d'intérêt! Montréal :
CECM, Service de la formation générale, p.27
6
VIAU, R. (1997), La motivation en contexte scolaire. Saint-Laurent, Québec : Éditions du Renouveau
Pédagogique, p.33
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