Reçu par courriel en juillet 2013
Les maladies intestinales (cancers digestifs, maladies inflammatoires intestinales, diverticulose colique...)
ont beaucoup augmenté au 20e siècle. La cause principale est très probablement l'augmentation de la
consommation de viande rouge de mauvaise qualité : charcuterie, viande d'élevages industriels.
Luxe jusqu'en 1945, où l'on n'en mangeait pas plus de deux fois par semaine, la viande est aujourd'hui
omniprésente dans nos assiettes. Au restaurant, on ne se pose pratiquement pas la question : à part quand
on mange du poisson, il y a toujours de la viande. Les personnes qui choisissent un plat de légumes sont
regardées bizarrement.
Pourtant, les statistiques sont évidentes : dans tous les pays du monde où la consommation de viande
rouge augmente, les maladies digestives augmentent.
Partout où la consommation de bœuf augmente, le cancer du côlon se développe.
L'explication possible est que la viande de bœuf contient des virus qui résistent à la cuisson. Or, lorsque
vous faites cuire votre viande de bœuf, des nitrosamines cancérogènes apparaissent. Les virus bovins
attaqueraient la paroi de vos intestins, créant ainsi des infections prêtes à se cancériser sous l'effet des
nitrosamines.
Il faut noter en effet que la cuisson du poulet et du poisson fait aussi apparaître des nitrosamines
cancérogènes, mais que leur consommation n'augmente pas le risque de cancer du côlon. Cela
s'expliquerait par l'absence de virus attaquant la paroi des intestins, dans ces viandes.
Une autre cause de cancer pourrait être le fer héminique contenu dans la viande rouge, donc celle du bœuf
mais aussi le veau, l'agneau, le porc, le canard, l'oie, le lapin, le cheval et les abats. Le fer oxyde les
cellules, l'ADN, les lipides et les protéines intracellulaires, ce qui à la longue semble favoriser
l'émergence de cancers.
Selon une étude réalisée sur 88 751 femmes, manger de la viande de bœuf, de porc ou d'agneau en
moyenne une fois par jour multiplie par 2,49 le risque de cancer du côlon, par rapport aux femmes
consommant ces viandes moins d'une fois par mois.
La maladie de Crohn est favorisée par la consommation de viande. La viande n'est en effet pas totalement
absorbée dans l'intestin grêle (première partie des intestins, après l'estomac), elle passe dans le côlon où
elle va fermenter sous l'effet des bactéries de la flore intestinale. Cette fermentation produit des dérivés
toxiques qui attaquent la muqueuse de l'intestin. Cela peut provoquer des saignements, diarrhées et
douleurs abdominales pénibles caractéristiques de la maladie de Crohn.
Le côlon, qui est donc la deuxième partie de l'intestin, où la nourriture achève d'être dégradée par la flore
intestinale, peut aussi, sous l'effet de la viande, développer de petites poches où les matières fécales se
bloquent. Comme vous pouvez l'imaginer, ce n'est pas très propre et cela provoque des infections, voire
une perforation dans l'abdomen (péritonite). Cette maladie, appelée diverticulose colique, est typique de
l'alimentation occidentale riche en viande, et bien moins répandue chez les végétariens.
La viande augmente le risque d'endométriose chez les femmes (présence de tissu endométrial à l'extérieur
de l'utérus). Une étude datant de 2004 a prouvé que les femmes qui consomment le plus de viandes
rouges avaient deux fois plus de risques d’avoir une endométriose.
Une consommation quotidienne de 100 g par jour augmente d’environ 20% les risques de déclencher un
diabète de type 2.
D'autres maladies telles que les maladies cardiovasculaires, les cancers de l'estomac, de la vessie et la
maladie d'Alzheimer seraient favorisées par la viande.
Il faut toutefois se garder de diaboliser un aliment qui fait partie depuis les plus lointaines origines, de
l'alimentation de l'homme.
Le problème de la viande pourrait en fait largement être causé par la qualité déplorable de la viande que
nous consommons aujourd'hui.
Pour augmenter la productivité des élevages, les animaux sont aujourd'hui nourris au maïs, aux grains,
aux farines animales, souvent encore enrichis d'additifs. Les animaux, on le sait, vivent dans une
surpopulation souvent impensable, et sont abattus dans des conditions si horribles que l'ancien Beatles
Paul McCartney a pu déclarer : « Si les abattoirs avaient des murs en verre, tout le monde serait
végétarien ».
Nous sommes très loin du brave troupeau broutant l'herbe verte et les pâquerettes de pâturages
verdoyants, qui sont les conditions de vie naturelles des bovins, et cela pourrait largement expliquer les
effets délétères de la consommation de viande sur notre santé.
Pour l'ensemble de ces raisons, et d'autres encore qui tiennent à la protection de l'environnement, Jérémy
Anso du site de nutrition « Dur à Avaler » recommande fortement de ne pas dépasser 300 grammes de
viande par semaine, ce qui équivaut à deux steaks hachés ou une grosse portion au restaurant.
Cette recommandation me paraît très raisonnable en effet.
A votre santé !
Jean-Marc Dupuis
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