D.F.1 SOCIOLOGIE J.P. Kervella INDIVIDUS ET SOCIETE Leach (Anthropologue Anglais) dit : « Une société consiste en un groupe d’êtres humains pourvus de la capacité à auto reproduire son existence collective en fonction d’un système de règles pour l’action dont la durée de vie excède celle de chacun des individus qui s’y soumet. » Notre société est dans une politique assimilationniste : on parle d’acculturation ; c’est-à-dire qu’on abandonne ses traits premiers pour se fondre dans une société donnée, et l’acculturation amène toujours des troubles psychologiques. On parle aussi de Cohésion Sociale, c’est ce qui fait un groupe malgré les différences des individus. Grâce aux chevauchements des générations, on constate une persistance des sociétés. Même si on disparait (en tant qu’individu), les conduites perdurent, c’est ce qui fait la société. Il y a des sociétés archaïques, traditionnelles ou primitives : technologies réduites, refus d’investissement économique, basé sur la règle de la prohibition de l’inceste qui entraine alliances et échanges d’individus au sein de groupes différents. C’est la base de ce qui fait société. Il y a aussi des sociétés dites « Post-modernes », où les moyens de contrôle des populations sont extrêmement importants. Ces sociétés sont sous contrôle de l’Etat. Notre système économique libéral tend à se débarrasser de l’Etat. Dans le travail social, l’Etat contrôle les populations. On a trop tendance à occulter le poids de la société et à ne prendre en compte que l’individu. C’est ce qu’on appelle l’individualisme. D.F.1 SOCIOLOGIE J.P. Kervella 2 approches de la société La Communauté : o Importance du groupe primaire o Prédominance de la solidarité o Basé sur l’affect Le Sociétal : o Rôle de l’Etat Pour l’individu, la fonction première est son appartenance à un groupe social. Aristote « La cité (ou société) fait partie des choses naturelles et l’homme est par nature un animal politique. Il est nécessaire que s’unissent les êtres qui ne peuvent exister l’un sans l’autre (…) en vue de leurs sauvegardes mutuelles. » L’individu n’existe pas si il ne fait pas parti d’un groupe, d’où l’importance du lien social, des relations d’échanges basées sur du don contre du don. Dans certaines sociétés, refuser un don est un déshonneur pour le donateur, et le receveur est obligé d’accepter, et pour ne pas être en situation de dette, il doit donner à son tour. > Résoudre la dette coupe le lien : il faut conserver un minimum de dettes pour forcer l’échange. D.F.1 SOCIOLOGIE J.P. Kervella De plus en plus, on valoriser l’individus et l’individualisme en s’opposant aux contraintes de la société. Certains sociologues pronent l’individualisme méthodologique. « La théorie de l’acteur » On est jamais totalement soumis à la contrainte sociale par notre raisonnement, notre esprit calculateur. Les théories déterministes On est construit et produit par notre société.