Principe et description des principaux rhéomètres Les rhéomètres à régime permanant permettent de déterminer 𝛕 = 𝐟(𝛆̇ ). Les rhéomètres à régime transitoire permettent de déterminer les fonctions de fluage, de relaxation et les oscillants. I- Rhéomètres à régime permanant A- Rhéomètre de Couette R2 – R1 = e = entrefer. Soit ω la vitesse angulaire, ωR = v. Le cylindre extérieur est mobile ω0. 𝐌 𝟐𝛑𝐫²𝐡 𝐝𝛚(𝐫) = 𝐫 𝐝𝐫 Soit le moment appliqué M : 𝛕(𝐫) = h Soit la vitesse de cisaillement 𝛆̇ (𝐫) Dans le cas d’un entrefer étroit : R2 − R1 R1 ≤ 0,1 Lorsque l’entrefer est étroit, la contrainte est constante qu’elle que soit R : τ(r) = τ(R1 )+ τ(R2 ) 2 ⇔ 𝛕(𝐫) = 𝐌 𝟏 ( 𝟒𝛑𝐡 𝐑𝟐𝟏 + 𝟏 ) 𝐑𝟐𝟐 𝛆̇ (𝐫) = 𝐜 𝐭𝐞 = 𝛚𝟎 𝐑 𝐥𝐧( 𝟐 ) 𝐑𝟏 B- Rhéomètre rotatif à cône/plateau Ces rhéomètres sont adaptés aux fluides thixotropes. Ils permettent d’atteindre des taux de cisaillement élevés. Cette symétrie ne convient pas aux structures fragiles ou complexes. 0,3° < ψ < 5° II- 𝛕= 𝟑𝐌 𝟐𝛑𝐑𝟑 𝛆̇ = et 𝛚𝟎 𝛙 Rhéomètres à régime transitoire : fonction de fluage Ils permettent de déterminer les paramètres viscoélastiques grâce à la méthode d’Inokuchi. On observe un angle de rotation φ(t). Il existe différentes géométries : Pour la géométrie cône / plateau : 𝟑𝐌 𝛕(𝐫) = 𝟐𝛑𝐑𝟑 Donc 𝐟(𝐭) = et 𝛆(𝐭) 𝛕 = 𝟐𝛑𝐑𝟑 𝛟(𝐭) 𝟑𝐌𝛙 𝛆(𝐭) = 𝛟(𝐭) 𝛙