Principe du haut-parleur électrodynamique :
La pièce fixe principale est le saladier. Il est soit en tôle emboutie, soit en métal injecté. Il est ajouré
pour laisser passer l'air et le son.
Sur ce saladier est fixé le circuit magnétique, que l'on appelle parfois la culasse : il est constitué d'un
aimant torique à section rectangulaire et de pièces polaires en acier.
L'aimant est le plus souvent en ferrite, matériau céramique non conducteur de l'électricité et de prix
modique pour sa qualité.
Sur cet ensemble rigide est fixé l'élément actif du haut-parleur : l'équipage mobile formé de la
membrane et d’une bobine mobile.
La bobine mobile est, le plus souvent, constituée de deux couches de fil conducteur.
Elle est solidaire d’une membrane en pulpe de cellulose (meilleure rigidité pour une masse faible)
qui crée des ondes sonores lorsqu’elle est en mouvement dans l’air.
La liaison avec le châssis est assurée :
- près du centre, par le spider, pièce de toile rigidifiée par du plastique et qui joue le rôle d'un ressort
- sur le pourtour par une suspension périphérique qui prend souvent la forme d’une suspension à
petits plis.
L'ensemble de la suspension assure le rappel vers la position d'équilibre et le guidage en translation
parallèlement à l'axe.
Le cache noyau est destiné à empêcher les poussières magnétiques de se déposer dans l'entrefer.
En ne retenant que les éléments essentiels pour comprendre son fonctionnement, un haut-parleur
électrodynamique est donc composé :
- d’un aimant permanent, qui fournit un champ magnétique radial 𝐵 dans l’entrefer en forme
de cavité annulaire.
- d’une bobine de longueur totale de fil l, de résistance R, d’inductance L, située dans
l’entrefer de l’aimant et soumise à la tension u(t) d’un amplificateur entre ses deux
extrémités.
- d’une membrane M, solidaire de la bobine. L’ensemble, mobile, possède une masse m et
peut osciller autour d’une position moyenne z = 0 suivant un axe Oz grâce à un dispositif de
rappel (le spider) schématisé par un ressort de raideur k. La transmission acoustique de la
membrane à l’air environnant se traduit par une force de frottement fluide h 𝑣 (h > 0)
opposée à la vitesse de la membrane, et dont la puissance correspond à la puissance sonore
émise.
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