REFERENCES NOTIONS UTILISEES ENTETIEN E.P.S.
NOTIONS
Définitions
Hypothèses validées
Réf.
Archi.
Estime de soi
Sentiment subjectif qui
se construit par le
regard des autres et les
expériences passées
- Pour protéger l’estime de soi, un apprenant peut être tenté d’éviter d’apparaître
incompétent donc éviter d’apprendre !!!
Stratégie d’auto-handicap, recherche d’excuses, valorisation morale de ne rien
faire
- Pour développer l’estime de soi : être bienveillant, faire confiance à l’élève,
travailler sur les attributions causales, développer une conception progressiste de
l’habileté physique (opposé au « don »), rechercher des buts de maîtrise
- Les individus appartenant à un groupe socialement défavorisé intègre ce
jugement ! (les enfants noirs de 4 ans préfèrent jouer avec la gentille poupée
blanche !)
- Les filles intègrent des attentes sociales différentes des garçons !!!
J.P.
Famose
C.13
Sentiment d’efficacité
personnelle
Croyance qu’a chacun
d’être capable
d’influencer son
fonctionnement
psychosocial et les
évènements qui
affectent sa vie
Quatre façons de modifier le sentiment d’efficacité :
- vivre des expériences de maîtrise (succès)
- l’observer dans son entourage : modelage social (versus intégration
incapacité sociale !!!)
- persuasion sociale : encouragements réalistes, évaluation auto-centrée
- réduction du stress, augmentation de la force physique
A. Ba
nd
ura
D 12
But de maîtrise / but de
performance
Maîtrise : progresser
dans la maîtrise de la
tache
Performance : être
meilleur que les autres
- Si un groupe fonctionne sur des buts de maîtrise (et que les tâches sont
adaptées) il y aura plus d’apprentissage et l’estime de soi des individus sera
augmenté.
- Si un élève fonctionne naturellement sur des buts de performances et qu’il ne
se sent pas performant il évitera de paraître incompétent…
J.P.
Famose
C.13
Effort consenti
Investissement consenti
par le sujet pour réaliser
une tâche
Lié à l’estimation de la difficulté de la tâche à réaliser : dans un premier temps
proportionnel à la difficulté estimée puis au delà d’une certaine limite (tâche
paraissant finalement trop difficile) chute brutale. (Kukla 92)
Lexique
Théma.
Attribution causale
Interprétation de la
Deux paramètres : localisation (interne, externe), stabilité de la cause. (Weiner
Lexique
cause des réussites ou
échecs
72)
Suivant l’attribution causale, la motivation peut ou non être suscitée
Interne/Stable : Habileté
Interne/Instable : Effort
Externe/Stable : Difficulté
Externe/Instable : Chance
Remarque : L’intelligence est perçue comme une disposition stable par une
majorité d’individu : représentation totalement fausse qui entraîne une baisse de
la motivation (perte contrôlabilité !). Lorsque que les enfants perçoivent que
l’intelligence est une aptitude non stable, ils se fixent des buts d’apprentissage
Théma.
Motivation intrinsèque
Versus extrinsèque
Intrin : bénéfices que le
sujet pourra tirer
directement de son
activité (sentiment de
compétence, auto-
détermination, contacts
sociaux, sensations)
Extrin. :
« récompenses »
La poursuite de motifs extrinsèques peut nuire à l’atteinte des motifs
intrinsèques (Deci 75) : phénomène se surjustification (change de raison de
s’investir dans la tâche !!!)
Lexique
Théma.
La motivation
Quatre facteurs jouant sur la motivation :
- La perception de compétence (sentiment d’auto-efficacité (Bandura)
construit par expériences vécue et vicariante, puis de manière moins
nette par la persuasion verbale et l’état émotionnel de l’individu)
- L’autodétermination ( répond à un des trois besoins sociaux : se sentir
compétent, autonome et socialement intégré (Deci et Ryan) / se sentir
responsable de ses actes (libre))
- La perception de la valeur de l’objet d’étude : utilité et intérêt d’atteindre
le but (attention désengagement psychologique si difficulté, car besoin
de protéger son estime de soi donc dévalorisation du but et baisse encore
plus sensible de la motivation !)
- La perception de la contrôlabilité de l’apprentissage. Existence de
différentes stratégies de protection de l’estime de soi en cas de
J.N.
Foulin
L 29
difficulté dont l’auto-handicap (ne travaille pas…) Attention observation
parfois d’une résignation acquise sentiment de perte totale de contrôle de
son apprentissage (si échecs répétés !!!)
Transfert vertical (même
nature de tâche, difficulté
supérieur), horizontal (
même difficulté mais
nature différente)
Influence d’un
apprentissage antérieur
sur l’acquisition d’une
habileté nouvelle : il
peut être positif ou
négatif
Les possibilités de transfert horizontal semblent limitées. L’habileté apparaît très
spécifique. (Famose Durand 88)
Lexique
Théma.
L’apprentissage auto-régulé
Processus actif et
constructif par lequel
les apprenants se fixent
des buts pour leur
apprentissage et puis
tentent d’enregistrer,
réguler et contrôler leur
cognition, leur
motivation et leurs
comportements, guidés
par leur but et leur
environnement.
L’efficacité en E.P.S. vient de :
- l’habileté physique (connaissances, métaconnaissances, stratégies
cognitives d’apprentissage, processus d’attention et d’activation,
cognitions de contrôle et dévaluation de la performance)
- le sentiment d’être habile
- la motivation optimale
- la gestion des émotions
- aspects biologiques
- environnement
J.P.
Famose
D 13
Autonomie de l’élève et
intégration des règles en
E.P.S.
Deux types de règles :
- sociales
- apprentissages
(aussi règles d’action)
- La façon dont un élève apprend et celle dont il se comporte en groupe
sont liées, c’est le même processus d’attribution ou non attribution de
sens par rapport à l’ensemble de ces règles qui détermine les attitudes.
- La règle doit être mise en lien avec sa finalité, l’enfant doit en
comprendre l’histoire.
Quatre types de rapports à la règle : anomie (refus de…), hétéronomie
(obéissance passive), autorégulation ( compréhension de la fonction), autonomie
(création de règles)
L’élève autonome est dérangeant car il veut du pouvoir…
J.A.
Méard
D 14
“Donner du sens aux
Du sens …
P. Bordès
D 21
apprentissages”
- une direction, une orientation … savoir où l’on va (projet)
- une signification : comprendre ce que l’on fait, pourquoi on le fait (et
comment on le fait)
- des sensations :le mouvement, une expérience globale de « corporéité »,
d’unité de la personne, d’histoire personnelle et surtout d ‘émotions …
EPS 232
Rapport aux savoirs
Pour les enseignants l’école sert à acquérir un savoir, pour certains élèves ils
cherchent un diplôme !
Nécessité de construire l’école comme lieu de culture, de symboles, de valeurs
et de l’ouvrir sur la société (donner du sens sur leur vie, la société, le monde…)
B. Ch
arl
ot
D 23
Psychologie sociale
Engagement
Conception intelligence
Travail de groupe
Discrimination sociale
L’autorité
E.P. et prise de risque
Ensemble de rapports
d’expériences.
- Les décisions que l’on prend ou que l’on parvient à nous faire prendre,
nous engagent.
- Plus l’enfant se sent libre et responsable de ses actes, plus il se sentira
engagé par ces derniers
- La croyance en la stabilité de l’intelligence constitue un véritable
handicap pour la réussite scolaire
- Même si son travail n’est pas satisfaisant, l’élève doit être traité et se
percevoir comme une personne de valeur afin d’éviter les conduites
d’auto-protection contre productives.
- Pour un travail en groupe productif, les élèves doivent percevoir qu’ils
ont besoin les uns des autres pour réaliser leur tâche collective.
- Les conditions nécessaires à ‘obtention de la discrimination sociale sont
minimales : « nous/eux » suffit !
- L’appartenance à un groupe conduit à favoriser ce groupe au détriment
des autres
- Le recours à l’autorité déresponsabilise, il induit l’obéissance, pas
l’apprentissage. Il diminue l’attention.
- L’ampleur du risque que nous acceptons de prendre ne serait pas
imposée par la situation mais correspondrait à un niveau jugé optimal et
recherché par l’individu (théorie de l’homéostasie du risque :
aménagement routier)
- Un cause de la prise de risque réside dans le rapport subjectif que
N.C.
Toczek
L 13
Attribution causale
l’individu va considérer entre risques et bénéfices (gain de temps en
voiture !!!)
- La recherche de sensations correspondrait à un trait de personnalité.
- Nous planifions notre comportement en fonction de trois types de
croyances : les enjeux, le regard de l’autre et le coût.
- L’attribution causale proposée par l’élève pour rendre compte de ses
succès ou de ses échecs détermineraient des émotions spécifiques chez
lui qui, à leur tour, influenceraient son niveau de motivation, don un
comportement à venir plus ou moins motivé
- Attribution à un manque de capacité = danger
- L’enseignant devra éviter que l’élève explique son échec par des
attributions internes, stables et contrôlables.
Importance cohésion du
groupe
Groupe si : but
commun, perception
comme un « nous »
La cohésion du groupe fait que les individus s’engagent mieux. Pour la favriser
différents points :
- poursuivre un but commun
- renforcement attribué au groupe (et non en fonction des individus) en
fonction de la productivité
- présence d’une menace extérieure, ou d’adversaires…
Attention paresse sociale si mauvaise perception de son rôle dans le groupe.
J.N.
Foulin
L 29
Eléments de base de
l’apprentissage coopératif
Nécessité de mettre en place :
- interdépendance positive : besoin les uns les autres
(complémentarité…Cf. Cirque)
- responsabilité individuelle
- tâche commune
- interaction stimulante :entraide dans l’apprentissage
- relations interpersonnelles : création de liens entre les individus
- feed-back à chacun des membres du groupe et à la classe entière.
J.N.
Foulin
L 29
Intéraction sociale
L’enfant progresse mieux si son activité de résolution de problème l’engage
dans un rapport avec autrui (construction d’une maquette par des enfants de 6
ans)
Nécessité de formuler sa position personnelle après conflit « socio-cognitif »
pour augmenter efficacité
M.J.
Rémigny
D 22
1 / 7 100%