
L’apprentissage 
 
 
Définition : 
 
« Il y a apprentissage lorsqu’un organisme placé plusieurs fois de suite dans une même 
situation, modifie sa conduite de façon systématique et durable. » 
Reuchlin, 1983 
 
« L’apprentissage moteur est défini comme un ensemble de processus associés à la pratique 
qui aboutissent à des changements relativement permanents de la capacité à la performance ». 
Shmidt, « apprentissage et performance », 1988 
 
Données scientifiques : 
 
 
Marguerite Altet « Les pédagogies de l’apprentissage », PUF, 1997. 
« La conception de l’apprentissage devient celle d’un processus personnel, c’est l’élève qui 
apprend, l’élève qui s’approprie par lui même les savoirs, l’enseignement consistant à mettre 
en place des situations d’apprentissages » 
 
Paillard « Pratique sportive et modélisation du geste », 1990 : 
« L’apprentissage moteur résulte d’un processus actif d’adaptation » 
 
R.Champagnol : 
« Il y a problème lorsque aucune des règles ou façon de faire dont dispose une personne est 
directement applicable à une situation »  
De même qu’il n’y a pas d’apprentissage sans rencontre de problème moteur. 
 
J.Bertsch , 1995 : 
Pour qu’il y ait apprentissage, il faut une quantité de répétitions suffisantes. Il y a une « vertue 
de la répétition » 
 
Siedentop, « Apprendre à enseigner l’EP » : 
Il a étudié les moyens de rendre l’enseignement plus efficace. Et une des variables influençant 
le plus l’apprentissage est le TEMP (temps d’engagement moteur productif) : Temps que 
passe un élève à réaliser une tâche en rapport avec un objectif et qu’il réussit (10 à 20 % de la 
séance). 
 
J.P Famose, « Apprentissage moteur et difficulté de la tâche », ed. INSEP, 1990 : 
Concept de difficulté optimale : cela consiste à proposer des tâches d’apprentissage qui se 
situent dans une zone de difficulté d’un niveau tel que les élèves aient la possibilité de s’y 
engager de façon constante et avec un bon pourcentage de réussite 
 
 
Données institutionnelles : 
 
 
Données pratiques :