A la découverte du patrimoine industriel de Couëron
Découverte historique
et architecturale
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La Navale
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A la découverte du patrimoine industriel de Couëron (3,5 km)
Circuit de randonnée «Mémoire ouvrière» (5 km)
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Du verre, du plomb et du cuivre ...
... 230 ans d’histoire industrielle et sociale
Évoquer l’aventure industrielle de Couëron,
c’est se replonger dans plus de deux siècles
d’histoires qui ont contribué à développer la
ville et à forger son identité.
En France, et dans l’estuaire, de nombreux
ateliers et industries se développent à partir
de la n du XVIIIe siècle. A la n des années
1880, 10 000 ouvriers travaillent dans des
ateliers de plus de 100 personnes le long
de l’estuaire. La proximité de Couëron avec
Nantes et son ouverture sur la Loire en font
un lieu idéal pour le développement industriel.
Dès 1784, une verrerie à charbon s’installe à
l’ouest du bourg. Moins d’un siècle plus tard,
une fonderie de plomb voit le jour.
Parallèlement, une main d’œuvre ouvrière
vient s’installer à Couëron pour travailler dans
les usines de la région. De nombreuses cités
sont construites pour accueillir les ouvriers et
leurs familles.
Ces histoires industrielles ont donné à
la ville son caractère, urbain, culturel et
social. De l’usine en bord de Loire aux
anciens bains douches en passant par les
cités ouvrières et la verrerie, vous pourrez
découvrir le patrimoine hérité de cette
histoire, patrimoine bâti ou immatériel, qui
continue à vivre au cœur de la cité.
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1Une usine en bord de Loire
Vous êtes Place des douze femmes en colère,
dans la cour de l’Espace de la Tour à plomb
au cœur de l’ancienne usine.
Paul Bontoux et Richard Taylor créent en 1860 une première fonderie
de plomb à Couëron
A les « Fonderies et laminoirs de Couëron » qui
produit du plomb à partir de minerai. L’usine s’impose comme le plus gros
producteur français dans les années 1930.
En 1877, un nouveau projet industriel permet la construction d’un ensemble
de bâtiments
B destinés à la fabrication de produits dérivés du plomb, du
cuivre et de ses alliages. L’entreprise compte alors 350 employés.
Suite à la fusion avec la Société des Mines de Pontgibaud en 1879, l’usine de
Couëron appelée désormais « Pontgibaud » prend alors son essor.
Pour diversier encore sa production et rester compétitive malgré un
contexte devenu plus difcile, l’usine continuera à s’agrandir et à fusionner
jusqu’à sa fermeture à la n des années 1980.
FRONT DE TAILLE
LA LOIRE
ETIER
DE LA BOUMA
emplacement
TOUR À PLOMB
VERS 1840
FRONT DE TAILLE
LA LOIRE
ETIER
DE LA BOUMA
emplacement
TOUR À PLOMB
VERS 1860
Les Fonderies et Laminoirs
de Couëron, vers 1880
A
Autour de la place, les bâtiments présentent
une architecture simple, mais soignée. Certains
possèdent des éléments décoratifs comme des
corniches, des chaînages d’angle ou des garde-
corps en fer forgé. Les baies sont soulignées par
des encadrements en brique. Les pierres sont
extraites directement sur le site.
Chaque bâtiment a une fonction bien particulière
au sein de l’usine. C’est cette première fonction qui
guide sa forme et sa situation dans l’espace. Au
l du temps, à mesure que les techniques et les
productions évoluent, les bâtiments changent de
fonction et d’aspect.
L’entrée de l’usine se fait par le bâtiment situé le
long de la route. En partie haute se trouvent les
bureaux de la direction. La grande halle, avec son
grand volume, permet l’installation de différents
ateliers. Les hangars colorés sur la gauche, plus
récents, servent au stockage des marchandises
et le bâtiment, dont l’entrée est valorisée par un
double escalier, a abrité l’atelier de céruse puis le
service électrique.
FRONT DE TAILLE
LA LOIRE
ETIER
DE LA BOUMA
VERS 1880
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B
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