Il faudra penser à articuler le contenu de l'annexe avec quelques aspects
sanitaires et sociaux et en faisant la démonstration que nous répondons aux
besoins des patients.
Pierre Rance souligne que nos établissements sont médicaux et non pas
sociaux, mais l'important n'est-il pas de participer ou de faire la promotion
de la santé mentale sans pour autant galvauder notre savoir faire ?
Gilles Ricome souligne que de toute façon dans les régions et dans le cadre
des SROS de 3ème génération, le problème sera obligatoirement posé de
"l'aval de la psychiatrie".
On ne pourra pas rester indéfiniment dans le "temps plein". D'ailleurs, il ne
faut pas mélanger le social et le médico-social. En tout état de cause, on ne
pourra pas s'exclure de l'accompagnement du soin psy dans une logique
d'amont et d'aval. Il faudra bien que les établissements soient reliés entre
eux et à d'autres….
Denis Reynaud souligne que ces liens ne datent pas d'aujourd'hui mais qu'il
faut se garder d'un changement budgétaire qui pourrait nous conduire vers
une seule enveloppe intégrant le social. Nous avons tout de même intérêt à
rester dans le "médical".
Tout le monde est d'accord pour dire qu'il faut s'inscrire dans des logiques
de soins et qu'il faut bien formaliser et organiser notre positionnement. Tout
doit nous ramener à notre offre de soins et il ne s'agit que d'accompagner
nos patients vers le social en tant que facilitateurs, rien de plus.
Olivier Drevon est d'accord pour s'inscrire dans la réactivation du rapport de
95. Il faut expliquer le cheminement du patient et montrer qu'on est intéressé
au delà de la séquence de soins propre à notre activité.
Nous sommes dans des filières de soins et nous sommes sollicités pour
répondre à des missions élargies, il faut donc sortir du ghetto du temps plein
et dire ce que à quoi nous servons.
Christine Guiraud Chaumeil considère que l'annexe XXIII peut être
réactualisée dans un descriptif plus ouvert tandis que Denis Reynaud
souligne que les contraintes des agences limitent notre recrutement à la
région et qu'Elodie Reber suggère de ne pas aller jusqu'à inscrire un volet
médico-social dans l'annexe. Par contre en effet, les orientations, les soins
coûteux, les spécialisations, un recrutement plus large que la région
pourraient y être référencés.
En clôture du débat, il est décidé de faire une lettre au ministre qui est jointe
au présent compte rendu et de présenter le consensus dégagé à la
commission technique pour préparation du dossier.
Philippe Cléry-Melin confirme qu'il sera probablement sollicité par le
ministre et par Cédric Grouchka pour la mise en œuvre de ce groupe s'il est
formé.