
le patient est priorisé et référé par le guichet;
le patient est orphelin (i. e qu’il n’est pas inscrit auprès d’un médecin lors de la référence
et qu’il ne s’est pas inscrit auprès d’un autre médecin avant la visite);
le patient rencontre les critères de vulnérabilité au sens de l’entente particulière sur la
prise en charge et de suivi de la clientèle au moment où il est priorisé et référé;
le médecin exerce dans un lieu permettant l’inscription de patients, lors de sa prise en
charge;
l’inscription s’effectue avant le 1er avril 2010.
Est-ce que la prise en charge d’une patiente pendant le premier trimestre de sa
grossesse suite à une référence du guichet du CSSS donne lieu à la LE 195 ?
Non, à lui seul, le fait d’être enceinte n’en fait pas une patiente vulnérable au sens de l’entente
particulière de prise en charge et de suivi de la clientèle.
Cependant, les parties négociantes ont convenu, dans le cadre de l’entente particulière de prise
en charge et de suivi de la clientèle, d’un supplément à l’examen d’une prise en charge de
grossesse lorsque cet examen se fait au cours du premier trimestre. Ce supplément est de 40 $
lorsque le médecin exerce en cabinet ou à domicile et de 30 $ lorsqu’il exerce en établissement.
Ce supplément s’ajoute au tarif de l’examen de prise en charge de grossesse énoncé à l’entente
particulière de prise en charge et de suivi de la clientèle (75$ en cabinet et 56,25 $ en
établissement lorsque le médecin y est rémunéré à l’acte). Un deuxième supplément s’ajoute à
chaque examen fait dans le cadre du suivi de grossesse dont le tarif est de 10 $ en cabinet ou à
domicile et de 7,50 $ en établissement. Ces suppléments sont payables au médecin rémunéré à
honoraires fixes ou à tarif horaire en établissement même s’il ne peut réclamer l’examen
préalable.
Est-ce que le nouveau-né ou le bébé est visé par la lettre d’entente no 195 ?
Non, sauf s’il a un problème de santé qui se trouve parmi les catégories de vulnérabilité
énoncées à l’entente particulière de prise en charge et de suivi de la clientèle.
Il existe cependant un supplément à l’examen périodique d’un enfant âgé entre 0 et 5 ans. Ce
supplément est de 15 $ en cabinet et de 11,25 $ en établissement.
Un CSSS réfère des patients à un groupe de médecins. Est-ce que le CSSS peut, dans
son registre, inscrire seulement le nom de la clinique ?
Non. La lettre d’entente no 195 précise que le CSSS doit conserver les coordonnées du médecin
qui a accepté de prendre en charge le patient. De plus, la lettre d’entente précise que le
coordonnateur médical local doit transmettre une recommandation au comité paritaire lorsqu’il
juge qu’une autorisation de dépassement de 25 patients pour un médecin est requise. Il doit donc
être en mesure d’établir le nombre de patients vulnérables orphelins référés par le CSSS qui ont
effectivement été pris en charge par chaque médecin. Le CSSS peut continuer à référer à une
clinique. Il doit cependant prévoir un mécanisme de rétroaction permettant au CSSS d’être
informé du nom et des coordonnées du médecin qui a accepté la prise en charge du patient.
Un médecin informe le coordonnateur médical qu’il quitte temporairement ou
définitivement sa région. Est-ce que ses patients deviennent automatiquement
orphelins ?
Un médecin peut modifier sa pratique sur une base temporaire ou définitive. Alors, il faut clarifier
la situation avec le médecin et se référer à l’article 12 de l’entente particulière de prise en charge