• d’une hyperprolactinémie : qui entraine une altération de la pulsatilité de la GnRH et donc
une non secrétion de FSH et LH ; cliniquement on observe une aménorrhée et une
galactorrhée . Les causes médicamenteuses des hyperprolactinémies sont à éliminer en
1
ère
intention : il s’agit des psychotropes , des antidépresseurs , des antiulcéreux .
les causes pathologiques sont surtout les adénomes hypophysaires à prolactine
l’hypothyroïdie et l’insuffisance rénale sévère
• d’une pathologies hypothalamiques : il s’agit de certaines tumeurs comme les
craniopharyngiomes et les gliomes , et de maladies de système avec infiltration de la tige
pituitaire comme la tuberculose ou la sarcoidose
• d’une pathologies suprahypothalamiques : l’aménorrhée psychogène est due à un stress
socio-environnemental et se caractérise par une diminution de la pulsatilité de la secrétion
de GnRH ; les principales causes sont le sportintensif et l’anorexie mentale
- pathologies hypophysaires : il s’agit du syndrome de Sheehan qui résulte d’une nécrose
aigue de l’antéhypophyse secondaire à une hémorragie du post partum
II/ LES Dysovulations
Au Maroc les dysovulations représentent la cause la plus fréquente d’infertilité ; elles associent les phases
lutéales courtes , les phases lutéales inadéquates , les ovaires micropolykystiques et les troubles de la
rupture folliculaire aboutissant à un follicule lutéinisé non rompu (LUF syndrome )
Le syndrome des ovaires polykystiques(OPK) est la cause la plus fréquente de dysovulation et donc
d’infertilité ;
+ physiopathologie des OPK : le stade terminal de sélection du follicule dominant est altéré , ce qui
induit une accumulation d’un grand nombre de petits follicules dans lesquels les cellules de la thèque
produisent une quantité importante d’androgènes ; des phénomènes d’insulinorésistance sont à l’origine
de ce trouble
+ cliniquement : ces femmes présentent fréquemment une obésité , un hirsutisme et une dysovulation
avec spanioménorrhée et au maximum une aménorrhée ; ces signes peuvent s’observer seuls ou associés
+ échographie : on observe des ovaires augmentés de volume avec un nombre excessif de follicules de
petite taille disposés en périphérie de l’ovaire
+ biologie : la LH est élevée , la FSH est normale ; l’oestradiol est élevé , la testostérone peut être élevée