Sport populiste, sport populaire

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Sport populiste – Sport populaire
Le sport populiste vise à rassembler les masses derrière lui. Il est fait pour complaire aux masses.
Le sport populaire correspond à l'extension de la pratique aux classes populaires.
Après la première guerre mondiale, ce sont les années folles. La consomation augmente, on assiste à
un véritable essor économique et au développement de nouveaux médias.
Le sport spectacle fait son apparition avec la boxe puis le foot.
La FFFA (fédé française de football association) est soutenue par le patronat des grandes entreprises
et des banques. En effet, le foot leur fait de la pub et on observe une amélioration de la productivité
des travailleurs.
Les dirigeants de la FFFA sont issus des classes sociales supérieures.
Les joueurs sont issus de toutes les classes sociales -> image « le foot favorise l'intégration sociale »
-> bonne pub.
Une fois que le foot attire les foules, les élites s'en détournent.
Il existe un cercle vicieux : le foot manque d'argent -> les joueurs sont mal formés et pas motivés
(ils ne sont pas payés quand ils manquent le travail pour le foot) -> manque de spectateurs ->
manque de recettes -> manque d'argent...
1929 – 1932 : professionnalisation
1932 : la FFFA acceptela professionnalisation.
Contre le sport spectacle : retour à la nature de Hébert (observation des animaux et des sauvages
primitifs) -> homme fort, sain et beau.
Dvpt de trois qualités : la vitesse, l'adresse et l'énergie.
« méthode naturelle » pour une éducation intégrale (pas comme le sport et la gymnastique selon
Hébert).
Objectif : former des débrouillards utiles.
Années 1920 : dvpt des pratiques de « plein air ». Scouts catho, Eclaireurs de France. Les scouts
sont appelés à oeuvrer pour l'éducation populaire et l'organisation des loisirs.
Sport travailliste: (1919 FST, FSGT)
Partisans du sport ouvrier, hostiles au sport spectacle, affairiste, « individualiste ». Création de la
FSAS en 1907. Mais ensuite, deux fédé ouvrières concurrentes (socialiste et communiste)
Crise des années 30 + fascisme -> unification des deux fédés : FSGT (fédé sportive et gymnique du
travail) créée en 1934. -> apogée du mouvement sportif travailliste, augmentation des effectifs.
Lois sociales de 1936 -> les fédés travaillistes se mobilisent pour donner des contenus sportifs et
culturels au temps libéré. La fédé est moins radicalement de gauche que dans les années 20 -> elle
intègre le Comité national des sports (CNS)
Le sport travailliste oeuvr e à la démocratisation des pratiques physiques.
1936 Accords Matignons : 15 jours de congés payés, samaine de 40 heures. Zay est ministre de
l'éducation nationale, Sellier ministre de la santé publique, le sous secrétariat à l'éducation physique,
aux loisirs et aux sports est confié à Léo Lagrange.
1937 ce sous secrétariat est rattaché à,l'éducation nationale.
Mise en place d'une politique de loisir et des sports -> construction de terrains de sport, dvpt des
loisirs populaires, « clubs de loisirs ».
-> organisation de l'aide de l'Etat aux associations et aux pratiques démocratiques.
Médecine scolaire : corriger les effets pernicieux du travail industriel et de l'urbanisation.
Introduction des exercices physiques et d'une demie journée de plein air dans les écoles. Le pays est
obsédé par les conséquences démographiques de la première guerre mondiale et la menace d'un
nouveau conflit.
A la veille des J.O. de Berlin, le sport français est en retard.
Enjeux de ces J.O. :
– enjeu sportif : podium ;
– enjeu eugéniste ;
– enjeu militaire : renforcement de la préparation militaire ;
– enjeu social : démocratisation de la pratique ;
– enjeu politique : riposter à la propagande des pays fascistes en démontrant qu'une
démocratie peut aussi mobiliser sa jeunesse (autrement).
Le CNS (bourgeois) veut créer un contre pouvoir -> création en 1936 d'un Conseil Supérieur des
Sports (réseau des conseils départementaux de sport et loisirs).
Agmentation des dépenses d'aménagement.
Lutte contre le dopage.
Dvpt des sports populaires (ski populaire, aviation populaire, athlé...)
Politique de loisir de Léo Lagrange. -> l'Etat favorise les initiatives spontanée des municipalités,
des offices publics, des groupements, association, fédérations.
1936 : « billet populaire de congés payés », dvpt des campings, auberges de jeunesse, gîtes d'étape,
dvpt des colonies de vacances -> moralisées par l'Etat, elles sont le pilié de la démocratisation
culturelle.
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