facteurs hormonaux : ce st la GH (hormone de croissance) et les facteurs de croissance associés (IGF),
ainsi que les hormones thyroïdiennes T3 et T4.
Les oestrogènes / testostérone agissent plus sur la maturité sexuelle.
Les glucocorticoïdes peuvent bloquer la croissance à trop fortes doses (cf. cours sur les hormones) ;
facteurs métaboliques ;
facteurs psycho-affectifs : une carence affective peut ralentir la croissance ;
l’exercice physique : s’il est intense et répété, il diminue et ralentit le phénomène de croissance.
Du point de vue de la maturation, on a 3 facteurs principaux :
la maturation dentaire : c’est un indice pas très fiable car il peut être très variable d’un enfant à l’autre.
En gros :
- les dents de lait : incisives apparaissent à 6-7 mois ; les pré-molaires à 1 an ; les canines à 16
mois ;
- les dents définitives : la 1ère molaire apparaît à 6 ans ; les incisives à 6-7 ans ; les pré-molaires à 8-
11 ans ; et les dents de sagesse ou 3ème molaires à 18-22 ans.
La formation de l’émail des dents définitives se fait entre la naissance et 6-7 ans. Certaines affections
sévères ou l’absorption de certains antibiotiques notamment les tétracyclines peuvent entraîner une
altération de l’émail ;
la maturation osseuse : l’ossification de la voûte crânienne est incomplète à la naissance. Donc on a
des zones membranaires au niveau des sutures et de la fontanelle.
Cet indice n’est pas très pertinent non plus car il existe une grande variabilité dans la datation de
fermeture des fontanelles (vers 1 an environ).
Cependant, on utilise l’ossification cartilagineuse comme indice de maturation. Il repose sur l’âge
d’apparition des points d’ossification dans les épiphyses et dans les os courts du carpe et du tarse.
On fait les mesures sur le squelette gauche sur clichés radiographiques établissement d’un âge de
croissance osseuse, en comparaison avec les tables.
Lors de la 1ère année, on radiographie le pied et le genou (gauches) de profil.
De 6 mois à la puberté, on peut utiliser la main et le poignet (encore gauches) de face (on compare alors
aux tables de Greulich et Pyle).
De 7 à 15 ans, on utilise le coude (toujours gauche) de face et de profil (on compare alors aux tables de
Sauvegrain).
A la puberté, on utilise les crêtes iliaques (on compare aux tables de Risser).
la maturation métabolique : à la puberté, on va avoir une sécrétion antéhypophysaire d’hormones
gonadotropes FSH et LH. Ces hormones vont provoquer la sécrétion :
- d’oestrogènes élargissement du bassin ; dvpt de la poitrine et augmentation de la masse grasse
(hanches et cuisses) : plus chez les filles que chez les garçons ;
- de testostérone augmentation de la formation osseuse et de la synthèse protéique : plus chez les
garçons que chez les filles.
La masse grasse permet aux femmes d’avoir une bonne capacité de reproduction. Chez les hommes, il y a
plutôt développement de la masse musculaire.
III / LE DEVELOPPEMENT PSYCHO-MOTEUR
a) de 0 à 2 ans
Sur le plan de la motricité, chez le nouveau-né, on a une hypotonie axiale et une hypertonie des
membres, notamment en flexion. On a des mouvements d’apparence désordonnés, qui correspondent à
des automatismes primaires.
Chez le nourrisson, on a le contrôle de la tête à 3 mois, la position assise à 8 mois et la marche à 15 mois.
La préhension : ces gestes se caractérisent par une multitude d’étape et c’est un phénomène de
maturation complexe. La 1ère fonction de la préhension est de pouvoir porter un objet à la bouche pour
pouvoir l’analyser (forme, consistance, goût…) sachant que la bouche est la zone de perception tactile la
plus sensible.
A 3 mois, un enfant est capable de saisir un objet à pleines mains ; à 6 mois, il est capable de transférer un
objet d’une main à l’autre ; et à 9-10 mois, il sait se servir de la pince pouce-index.