
 
Dimension paneuropéenne, et plus encore… : 46 Etats membres : pays membres 
de l’UE (date d’adhésion à l’UE), pays candidats à l’UE. 
 
Les  pays  fondateurs :  Luxembourg  (5.1949,  4.1951)  -  Royaume  Uni  (5.1949,  1.1972)  - 
Belgique (5.1949, 4.1951) - Danemark (5.1949, 1.1972) - France  (5.1949,  4.1951) - Grèce 
(8.1949, 1.1981) - Irlande (5.1949, 1.1972)  - Italie (5.1949, 4.1951) - Norvège (5.1949)  - 
Pays-Bas (5.1949, 4.1951) - Suède (5.1949, 1.1995) 
 
Procédure d’admission : Cooptation des Etats membres au sein du Comité des ministres. 
Seule condition : être un Etat démocratique. 
Turquie (8.1949) - Islande (3.1950) - Allemagne (7.1950, 4.1951) - Autriche (4.1956, 1.1995) 
-  Chypre  (5.1961,  5.2003)  -  Suisse  (5.1963)  -  Malte  (4.1965,  5.2003)  -  Portugal  (9.1976, 
1.1986) - Espagne (11.1977, 1.1986) - Liechtenstein (23.11.1978) - Finlande (5.1989, 1.1995) 
-  Hongrie  (11.1990,  5.2003)  -  Pologne  (11.1991,  5.2003)  -  Bulgarie  (5.1992)  -  Estonie 
(5.1993,  5.2003)  -  Lituanie  (5.1993,  5.2003)  -  Slovénie  (5.1993,  5.2003)  -  République 
tchèque  (6.1993,  5.2003)  -  Slovaquie  (6.1993,  5.2003)  -  Roumanie  (10.1993)  -  Andorre 
(11.1994)  -  Lettonie  (2.1995,  5.2003)  -  Moldova  (7.1995)  -  Albanie  (07.1995)  -  ''  L’ex-
République  yougoslave  de  Macédoine''  (11.1995)  -  Fédération  de  Russie  (2.1996)  -  Saint  Marin 
(11.1988)  -  Ukraine  (11.1995)  -  Croatie  (11.1996)  -  Georgie  (4.1999)  -  Arménie  (1.2001)  - 
Azerbaïdjan  (1.2001)  -  Bosnie-Herzégovine  (04.2002)  -  Serbie-Monténégro  (4.2003)  -  Monaco 
(10.2004). 
 
Pays candidat à l’adhésion 
Bélarus (3.1993) 
Les observateurs au Comité des Ministres 
Saint Siège (3.1970) - Etats Unis d'Amérique (01.1996) - Canada (5.1996) - Japon (11.1996) - 
Mexique (12.1999)  
Les Parlements nationaux observateurs à l'Assemblée parlementaire  
Israël (12.1957) - Canada (5.1997) - Mexique (11.1999) 
Des  interrogations  subsistent :  Le  Conseil  de  l’Europe  ne  se  détourne-t-il  pas  de  sa 
vocation européenne en acceptant dans ses rangs des pays à la limite des frontières de 
l’Europe (Etats du Caucase et d’Asie centrale) ? Ou se fait-il par la même une instance de 
dialogue privilégiée entre l’Europe et le reste du monde ?  
L’antichambre de l’UE 
Le  Conseil  de  l’Europe  est  distinct  de  l'Union  européenne  des  "25",  mais  jamais  aucun 
pays n'a adhéré à l'Union sans appartenir d'abord au Conseil de l'Europe. Il joue un rôle 
pionner dans l’intégration européenne, en préparant les pays à une adhésion ultérieure à 
l’UE. Ainsi, à partir de 1989, il a eu pour mission particulière:  
•  d'être  un  point  d'ancrage  politique  et  le  gardien  des  droits  de  l'homme  pour  les 
démocraties post-communistes de l'Europe,  
• d'aider les pays d'Europe centrale  et  orientale à mettre en  oeuvre  et à consolider les 
réformes  politiques,  législatives  et  constitutionnelles  parallèlement  aux  réformes 
économiques,  
•  de  fournir  un  savoir-faire  dans  des  domaines  tels  que  les  droits  de  l'homme,  la 
démocratie locale, l'éducation, la culture, l'environnement.  
Cette mission découle de la vocation démocratique que s’est donné le Conseil. 
 
La vocation démocratique 
Article  3  du  statut  du  Conseil  :  «  tout  membre  du  Conseil  de  l’Europe  reconnaît  le 
principe  de  prééminence du droit et du  principe en  vertu  duquel  toute  personne placée 
sous  sa  juridiction  doit  jouir  des  droits  de  l’homme  et  des  libertés  fondamentales  ». 
L’existence  d’un  Etat  démocratique  est  donc  l’impératif  idéologique  primordial  pour 
une adhésion au Conseil. 
Ainsi,  le  Conseil  de  l’Europe  s’élargit  à  chaque  avancée  de  la  démocratie  pluraliste 
(Portugal, Espagne en 1970, PECO en 1990…). De même, il exclut les pays ne répondant 
plus aux critères démocratiques : en 1969, la Grèce des colonels quitta le Conseil (et ce 
jusqu’en 1973) afin d’éviter condamnation et exclusion.