:
Tél. : (+212) 0 37 7 69 – Fax
:
Ilot 31-3, secteur 16, Hay Riad, 10001, Rabat - Maroc BP : 178
:
S
Si
it
tu
ua
at
ti
io
on
n
é
éc
co
on
no
om
mi
iq
qu
ue
e
a
au
u
q
qu
ua
at
tr
ri
iè
èm
me
e
t
tr
ri
im
me
es
st
tr
re
e
2
20
01
11
1
De 4,8% prévue par le HCP, la croissance économique en 2011 aurait été de 4,9% après
avoir enregistré 5,3% au quatrième trimestre de la même année selon les derniers résultats
des comptes nationaux.
Au quatrième trimestre 2011, les résultats des comptes nationaux, montrent, en effet, que la
croissance économique a été tirée, en particulier, par la demande intérieure qui a progressé de
9,3%. En termes nominales le PIB a connu une hausse de 5,9% au lieu de 3,4 % et le revenu
national brut disponible s’est accru de 5,5% au lieu de 4,9%. En revanche, les revenus nets reçus
du reste du monde se sont légèrement détériorés.
En effet, le PIB, corrigé de variations saisonnières (cvs), a affiché un accroissement de 5,3% en
volume au lieu de 2% le même trimestre de l’année 2010. En valeur, il a marqué une hausse de
5,9%, ce qui fait ressortir une augmentation du niveau général des prix (prix implicite du PIB) de
0,6% en glissement annuel. Ce résultat est attribué à la baisse des prix des impôts nets des
subventions de presque 19%, sous l’effet de la hausse des subventions. Le prix implicite de la
somme des valeurs ajoutées des secteurs d’activités aurait, par contre, augmenté de 2,7%.
Dans ce contexte, la valeur ajoutée du secteur agricole a progressé de 4,5% au lieu d’une baisse
de 3,6% durant le même trimestre de l’année précédente. Le PIB non agricole, de son côté, s’est
amélioré de 5,4% au lieu de 2,9% en dépit d’un recul de 5,5% des activités des hôtels et
restaurants. En revanche, toutes les autres activités non agricoles ont connu des croissances
positives malgré une décélération de quelques secteurs, comme les activités minières qui se sont
accrues de 9,2% au lieu de 18,8%, les industries de transformation de 3,4% au lieu de 4,5% et les
transports de 1,9% au lieu de 4,4%.
Au quatrième trimestre, la demande intérieure a contribué positivement à la croissance du PIB. En
effet, les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 8,4% et leur
contribution à la croissance a été de 4,7 points alors que la formation brute de capital (y compris
les stocks) a augmenté, de son côté, de 12,6% portant sa contribution à la croissance à 6,3 points.
Par contre, les échanges extérieurs de biens et services ont contribué négativement à la croissance
économique de 6,6 points. C’est ainsi que la baisse des exportations de biens et services de 11,2%
au lieu d’une hausse de 19,8% a contribué négativement de 3,9 points à la croissance du PIB et les
importations qui se sont accrues de 6,9% contre 7,5% ont enregistré une contribution négative de
2,7 points.