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Les comptes nationaux relatifs au premier trimestre 2012 font ressortir une baisse du
rythme de croissance de l’économie nationale. Si les activités non agricoles maintiennent un
rythme de croissance relativement élevé, celles du secteur primaire accusent, en revanche,
une baisse importante. Globalement, la croissance économique continue d’être tirée par la
demande intérieure dans un contexte de maîtrise de l’inflation mais de détérioration des
capacités de financement de l’économie.
C’est ainsi que le PIB, corrigé des variations saisonnières, a affiché un accroissement de 2,8% en
volume par rapport à la même période de 2011 au lieu de 5,6% une année auparavant. En terme
nominal, la hausse du PIB a été de 3,1%, ce qui dégage une légère hausse du niveau général des
prix (prix implicite du PIB) de 0,3% en glissement annuel.
Le PIB non agricole s’est accru de 4,4% au lieu de 5,6% le même trimestre de l’année précédente,
alors que la valeur ajoutée du secteur agricole a baissé de 8,3% au lieu d’une hausse de 5,9%.
Au niveau des activités non agricoles, les activités minières ont reculé de 7,8%, l’activité des
hôtels et restaurants a baissé de 4,9% et celle de la pêche de 2,8%. Les autres activités ont
enregistré des progressions plus ou moins importantes :
Les industries de transformation de 3,4% soit le même niveau que l’année précédente ;
L’électricité et eau de 12,6% (contre 0,4%) ;
Le bâtiment et travaux publics de 5,7% (contre 2%) ;
Les transports de 1,7% (contre 7,4%) ;
Le commerce de 2,8% (contre 3,8%);
Les postes et télécommunication de 13,4% (contre 13%) ;
Les activités financières et assurances de 5,2% (contre 6,5%) ;
Les services rendus par les administrations publiques et la sécurité sociale de 11,7% (contre
6,5%) ;
L’éducation, santé et action sociale de 6,7% (contre 11,2%) ;
Les autres services marchands de 5,6% (contre 4,2%).
Du côté de la demande, les dépenses de consommation finale des ménages ont enregistré une
hausse 4,8% au lieu de 4,5%, contribuant ainsi de 2,8 points à la croissance économique. La
consommation finale des administrations publiques a de son côté, évolué de 5,6% au lieu 4,2% et a
contribué de 0,9 point alors que l’investissement (formation brute de capital fixe et variations des
stocks) a connu une augmentation de 6,1% au lieu de 4,2%. La formation brute de capital fixe, qui
s’est accrue de 1,5% au lieu de 2%, a quant à elle contribué de 0,5 point à la croissance.