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Situation économique en troisième trimestre 2011
Au troisième trimestre 2011, la croissance économique s’est consolidée sous l’effet du dynamisme
de la demande intérieure. Cette consolidation, en plus de l’amélioration des revenus nets reçus du
reste du monde, s’est reflétée sur le revenu national brut disponible qui a connu une progression de
4,7% contre 3% l’année précédente.
En effet, le PIB a affiché un accroissement de 4,8% en volume par rapport à la même période de
2010 au lieu de 3,9% l’année précédente. En terme nominal, la hausse a été de 5,1%, ce qui dégage
une légère hausse du niveau général des prix (prix implicite du PIB) de 0,3% en glissement annuel.
Ce résultat est attribué à la baisse des prix des impôts nets des subventions de presque 20%, sous
l’effet de la hausse des subventions. Le prix implicite de la somme des valeurs ajoutées des
secteurs d’activités aurait, par contre, augmenté de 3,1%.
Dans ce contexte, la valeur ajoutée du secteur agricole s’est améliorée de 4,1% au lieu d’une
stagnation durant le même trimestre de l’année précédente. Le PIB non agricole, de sa part, s’est
amélioré de 4,9% au lieu de 4,6% en dépit de la baisse qu’ont connues les activités des hôtels et
restaurants qui ont baissé de 2,6%, celles de la pêche de 3,7% et les activités minières qui ont
reculé de 1,8%. Cependant, les autres activités non agricoles ont connu des croissances positives
malgré une décélération de quelques secteurs, comme les industries de transformation qui se sont
accrus de 1,9% au lieu de 3,2% et les transports de 3,7% au lieu de 6,2%.
Au niveau de la demande, la croissance économique a bénéficié notamment de l’impulsion de la
demande intérieure au cours du troisième trimestre 2011. Les dépenses de consommation finale
des ménages se sont accrues de 7,3% au lieu de 4,4%. Leur contribution à la croissance a été de
4,1 points. La formation brute de capital, de son côté, a augmenté de 4,6% au lieu de 5,4%, portant
sa contribution à la croissance à 3,7 points.
En revanche, le solde des échanges extérieurs de biens et services a contribué négativement à la
croissance économique de 3,8 points. C’est ainsi que les exportations de biens et services qui ont
augmenté de 5,3% au lieu de 10,1% ont contribué de 1,6 point à la croissance du PIB, alors que
les importations qui se sont accrues de 14,8% contre une diminution de 1,6% ont enregistré une
contribution négative de 5,4 points.