Cours de SMS 2nde CSS2 / protection sanitaire/ mesures relatives à la procréation problèmes d’éthique/
M. Mercier
il faut congeler de nombreux embryons pour augmenter les chances de réussite d’une
AMP . La loi de juin 2004 autorise les recherches sur les embryons qui ne répondent
plus à un projet parental, à condition que les parents ne s’y opposent pas et que ces
recherches soient susceptibles de permettre des progrès thérapeutiques majeurs
4. problèmes juridiques : parents biologiques ou adoptifs.
Il faut distinguer la parenté biologique (cas naturel) et la parenté « adoptive » (pas de
lien d’hérédité).
Dans le cas de l’insémination artificielle avec un donneur anonyme, la femme est
fécondée avec le sperme d’un inconnu. Son conjoint est alors qualifié de «père adoptif »,
il reconnaît sa paternité légale en signant l’accord d’insémination. Notons que la loi
française refuse à tout enfant ainsi conçu de connaître son père biologique.
Dans d’autres cas, le père peut être le seul géniteur. Si la femme ne peut plus produire
d’ovocytes, on pourra pratiquer une fécondation in vitro avec les ovocytes d’une autre
femme mais le sperme du mari.
Enfin, père et mère peuvent être de véritables parents « adoptifs » s’ils héritent d’un
embryon «légué » par un autre couple.
Conclusion :
L’assistance médicale à la procréation pose à notre société :
Des problèmes juridiques qui concernent le droit de la famille et de la filiation ;
Des problèmes d’éthiques à propos notamment des évolutions techniques
permettant les manipulations génétiques.
B. Le diagnostic préimplantatoire.
1. Définition :
Consiste à rechercher une anomalie génétique unique sur des embryons obtenus
par FIV. Les embryons sains peuvent alors être transférés dans l’utérus tandis que les
embryons atteints sont détruits
2. Indications :
Il s’adresse aux couples ayant un risque génétique connu.
3. législation
Autorisé par la loi depuis 1994, limité au cas où l’enfant à venir « présente une
forte probabilité d’être atteint d’une maladie génétique d’une particulière gravité ».
Loi de bioéthique de 2004 : elle donne la possibilité d’élargir le DPI :
Certains couples souhaitent que le bébé à naître puisse aussi aider à guérir un autre
enfant déjà né et malade, notamment en prélevant du sang du cordon ombilical à la
naissance (« bébé médicament »). Il est désormais possible, en pratiquant un
dépistage supplémentaire de choisir, parmi les embryons indemnes, un
embryon qui en plus, sera compatible avec l’enfant déjà né et permettra de le
sauver en prélevant des cellules dans le cordon ombilical.
Ce DPI «bébé du double espoir » concerne des couples ayant « un vrai désir
d’enfant » qui profiteraient des possibilité du DPI « pour le concevoir et en même
temps traiter un autre enfant condamné par une maladie génétique ». il ne s’agit pas
d’un enfant remède conçu à cette seule fin.
4. Risque de dérive eugéniste :
Risque de « normaliser l’espèce »
Risque de « juger » si une vie vaut ou non la peine d’être vécue…
C. Le diagnostic prénatal.
Il est destiné à détecter de graves malformations (comme la trisomie 21) et à proposer à
la future mère un éventuel avortement thérapeutique.
Il est effectué in utero avec différentes méthodes : échographie, amniocentèse…