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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
FDS // Electromécanique // Promotion : 2002-2007
TABLE DES MATIERES
Remerciements…….…………………………………………………………………4
INTRODUCTION…..………………………………………………………………..5
Texte du projet…….…………………………………………………………………7
CHAPITRE I.- PRESENTATION DE LA VILLE …………………………….9
1.1.- Introduction………………………………………………………….9
1.2.- Délimitation géographique………………………………………..9
1.2.1.- Division de quatre nouvelles sections communales….10
1.2.2.- Trois nouveaux empiétements territoriaux……………11
1.2.3.- Bornes de la commune de Miragoâne…………………14
1.3.- Historique………………………………………………………..14
1.4.- Aspect physique………………………………………………….16
1.5.- Activités socio-économiques……………………………………..17
1.6.- Activités culturelles……………………………………………….17
1.6.1.- Activités touristiques……………………………………18
1.6.2.- Culture et loisirs ………………………………………..18
1.7.- Electricité………………………………………………………….19
CHAPITRE II.- EVALUATION DE LA CHARGE ACTUELLE.....…………20
2.1.- Evaluation de la charge actuelle………………………………….20
2.1.1.- Répartition différentes charges…………………………..21
1) Charges résidentielles………………………………….21
2) Charges commerciales…………………………………22
3) Charges industrielles…………………………………...23
2.1.2.- Calcul de la charge pour la ville de Miragoâne…………25
2.1.3.- Calcul de la charge pour la commune de Paillant……….36
2.2.- Eclairage de rues et des places publiques……………………….38
2.2.1.- Avantages et inconvénients………………………………38
2.2.2.- Concepts importants pour l’éclairage……………………39
2.2.3.- Choix de la méthode de calcul………….……………..…42
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2.2.4.- Détermination de l’éclairement moyen……………….42
2.2.5.- Calcul de l’illumination d’une rue……………….........43
2.2.6.- Détermination du nombre de luminaires……………….48
2.3.- Calcul des pertes……. ………………………………………….49
2.3.1.- Pertes techniques……………………………………….50
2.3.2.- Pertes non techniques…………………………………..50
2.3.3.- Comment évaluer les pertes…………………………….51
CHAPITRE III.- PREVISION DE LA DEMANDE………………………….52
3.1.- Raison d’être de la prévision…………………………………..52
3.2.- Méthodes de prévision………………………………………….52
3.2.1.- Description des différentes méthodes……………………52
3.2.1.1.- Méthode globale ou macroéconomique………52
3.2.1.2.- Méthode microéconomique…………………..53
3.2.1.3.- Méthode analytique…………………………..53
3.2.2.- Choix d’une méthode…………………………………..53
3.2.3.- Taux d’évolution de la charge de pointe………………54
CHAPITRE IV.- ETUDE DU RESEAU MT/BT…………………………….57
4.1.- Principaux éléments d’un système de distribution………….57
4.2.- Sous station électrique………………………………………..57
4.2.1.- Définition……………………………………………….57
4.2.2.- Différents éléments d’une sous station………………....58
4.2.3.- Définition et rôle des éléments d’une sous station……58
4.3.- Etude du réseau MT………………………………………….61
4.3.1.- Choix des conducteurs d’une ligne…………………….61
4.3.1.1.- Choix des conducteurs MT……………………62
Tension d’utilisation……………………………62
Conducteurs MT……………………………….63
4.3.1.2.- Réactance des conducteurs 4/0 et 2/0……….65
4.3.1.3.- Protection des transformateurs……………..65
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4.3.1.4.- Pertes de puissance dans les lignes…………66
4.3.2.- Mise à la terre…………………………………...............67
4.4.- Etude du réseau BT…………………………………………67
4.4.1.- Choix des conducteurs BT……………………67
4.4.2.- Choix des transformateurs……………………69
4.4.3.- Pertes de puissance dans le réseau BT………72
4.4.4.- Calcul du courant dans les câbles…………..72
4.4.5.- Pertes de puissance dans les Xfos…………..72
4.4.6.- Chute de tension dans le réseau BT………..73
4.4.7.- Calcul du courant dans le réseau BT………73
4.5.- Courants de court-circuit………………………………..73
CHAPITRE V.- CALCUL MECANIQUE………………………………..78
5.1.- Introduction………………………………………………78
5.2.- Portée……………………………………………………78
5.3.- Paramètres de pose…………………………………….78
5.4.- Choix des poteaux………………………………………79
5.4.1.- Poteaux d’alignement………………………81
5.4.2.- Poteaux d’angle…………………………….85
5.5.- Haubanage………………………………………………86
5.5.1.- Généralités………………………………….86
5.5.2.- Ancrage……………………………………..87
5.5.3.- Choix du hauban………………………….88
5.5.4.- Choix de la tige d’ancrage………………..88
5.5.5.- Choix de l’ancre…………………………..89
5.5.6.- Distance minimale d’ancrage…………….89
5.5.7.- Rapport L/H……………………………….91
5.5.8.- Haubanage spécial…………………………91
CHAPITRE VI.- COUT DU PROJET………………………………94
CONCLUSION…………………………………………………………99
BIBLIOGRAPHIE…………………………………………………….100
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Remerciements
Nous voulons tout d’abord remercier Dieu, le tout puissant, qui a su nous
garder depuis notre existence afin de nous conduire jusqu'à l’étape où nous
sommes. Nous disons un grand merci à nos parents qui se sont débattus corps
et âmes pour nous épauler durant ces longues années d’études. Nous tenons à
adresser nos vifs remerciements à la direction de la Faculté Des Sciences pour
son support qui nous a été d’une importance assez considérable. Un grand merci
aux membres du Laboratoire National, en particulier à l’ingénieur Fritz Joseph le
directeur général et aux membres de la ELMECEN, plus précisément à l’endroit
des ingénieurs Edgard CHARLES le directeur de cette entreprise et
Steve
CHARLES qui ont su répondre à notre demande d’aide à un moment où nous
en avons vraiment besoin. Un remerciement spécial au professeur Jean Raoul
Momplaisir pour les conseils et aides lesquels nous ont été vraiment utiles pour
la concrétisation du projet. Nos vifs remerciements vont à l’endroit du professeur
Yves André Compas, tuteur du projet qui a été toujours disponible, il s’est
révélé un guide irréprochable jusqu’au terminus du projet. Un grand merci à tous
les professeurs de la Faculté Des Sciences, à tous nos amis, aux ingénieurs
Jules O. Walter, Camille Cangé, Lionel VIL et Edgard Etienne, à la Mairie et
au directeur de la délégation de Miragoâne. Enfin, nous disons merci à tous ceux
qui nous ont aidé dans un sens ou dans l’autre pour arriver à ce stade
aujourd’hui.
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INTRODUCTION
A cette ère où nous sommes, il est inconcevable, même impensable de
prévoir le développement d’une région donnée sans qu’on ait accès à l’énergie
électrique. De ce fait, un projet d’électrification se révèle d’une importance
capitale surtout pour des régions où l’électricité apparaît comme un luxe pour
une population voulant bénéficier de ce service combien nécessaire et utile.
La production, le transport, et la distribution de l'électricité sont des
facteurs essentiels du développement.
Conscients de cette nécessité, nos
gouvernements successifs avec l'appui de la Communauté Internationale avaient
mis en place des programmes malheureusement dominés par une logique de
l'urgence mais, susceptibles d'apporter une réponse partielle non seulement aux
besoins de la majeure partie de la population privée de ces services mais aussi
au besoin des entreprises capable de créer des emplois et de stimuler
l’économie. Les crises politiques et économiques successives ont déréglé une
machine mise en place avec l’aide d’opérateurs étrangers spécialisés et dont les
défauts étaient masqués par la relative performance des années 1980-1986.
Les masques estompés, la gravité de la situation fut simplement mise à
nue. De fréquentes coupures avec une offre oscillant entre quatre et douze
heures d’électricité par jour, pendant les saisons sèches, paralysent la
production industrielle, perturbent les décisions d'investissement nécessaires à la
reprise économique et surtout n'incitent pas les usagers à être en règle avec
l'entreprise et à se comporter au mieux de l’intérêt collectif: utilisation de petit
générateurs diesel, ou d’équipements à faible rendement énergétique, etc.). Le
passif accumulé par EDH parait impossible à combler et aucune perspective
d'amélioration de la situation n'est envisageable si les mesures correctrices ne
sont pas prises rapidement. Nos services d'électricité traversent donc une crise
grave.
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L’Electricité d’Haïti (ED’H), dans sa mission d’électrification du territoire en
mettant à la portée de tous les habitants un service électrique continu et fiable à
un prix acceptable et compte tenu de toutes les difficultés du gouvernement
haïtien à répondre aux desiderata du peuple tout entier, s’est décidée à
entreprendre la rénovation ou l’électrification de tous les chefs-lieux de
département.
Le présent projet se porte sur la faisabilité technique de l’électrification de
la ville de Miragoâne et de la section communale de Paillant. Le travail à
effectuer dans ce projet sera de faire une présentation succincte de la ville de
Miragoâne, d’évaluer la charge actuelle, de faire une prévision de la demande,
d’étudier le réseau MT/BT alimentant la clientèle, de faire les calculs mécaniques
et d’évaluer le coût du projet.
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TEXTE DU PROJET
TITRE DU PROJET : Electrification de la ville de Miragoâne
SUJET PROPOSE PAR : Yves André COMPAS, Ing.
I.- CONTEXTE
L’instabilité politique des deux dernières décennies a provoqué une crise
économique profonde et sans précédent de nos institutions publiques qui ne sont
plus en mesure d’assurer leur mission. Presque toutes les villes du pays sont
caractérisées par le manque d’infrastructures et de services de base adéquat.
Ainsi, l’ED’H, l’un de nos organismes semi autonomes, n’a pas pu échapper à
cette crise et se trouve bien obliger d’élaborer et d’appliquer une nouvelle
politique en ce qui a trait à la production et à la gestion du transport et de la
distribution de l’électricité afin de satisfaire la demande sans cesse croissante
des villes.
Compte tenu de toutes ces difficultés, le gouvernement haïtien incapable
de répondre à tous les desiderata du peuple tout entier a décidé d’entreprendre
la rénovation ou l’électrification de tous les chefs-lieux de département. Dans ce
contexte, Miragoâne, le dernier né de la série, a été choisi et proposé à un
groupe d’étudiant.
II- TRAVAIL A FAIRE
Le travail à faire consiste :
1.- Faire une présentation succincte de la zone du projet :
Délimitation géographique - Physique – Nombre d’habitants – Nombre de
ménages – Activités socio-économiques – Activités culturelles et autres.
2.- Faire une évaluation de la charge actuelle de la zone sous
étude.
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3.- Faire une prévision d’augmentation de la charge sur les dix (10)
prochaines années.
4.- Etudier le réseau MT / BT alimentant la clientèle. Effectuer le
choix des conducteurs et des câbles pour les conditions de chute minimum.
Déterminer la taille optimum des transformateurs de distribution à installer.
5.- Faire les calculs mécaniques du réseau MT /BT.
6.- Evaluer le coût du projet.
N.B.
Une attention particulière doit être accordée dans la préparation des
différents plans et les résultats doivent être justifiés par des calculs précis.
Les références doivent être fournies.
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CHAPITRE I.PRESENTATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
1.1.- Introduction
Miragoâne, ancienne commune
du département de la Grande d’Anse,
est située à 96 Kms de Port-au-Prince,
soit à 2h30 par voie motorisée.
Actuellement, cette ville est le chef
Lieu du département des Nippes,
le dixième département récemment
créé (en 2003). Avant d’entrer
d’emblée dans l’étude du projet,
faisons une brève présentation de la
ville.
1.2.- Délimitation géographique
La loi portant création du département des Nippes a été votée par les
deux (2) chambres du parlement haïtien le 4 septembre 2000. Cette loi a été
promulguée par l’Exécutif le 10 octobre 2003 et publiée dans le Moniteur N 0 82 le
30 octobre2003.
Dans cette loi, seule la liste des arrondissements, des communes, des
sections communales et des quartiers du département des Nippes a été donnée
avec trois petits empiétements territoriaux sur les trois départements frontaliers
(Grand’Anse, Sud, Ouest) non clarifiée (article 6-5, 5-5, 2 de la loi). Mais les
délimitations territoriales des quatre (4) anciennes sections communales divisées
en huit (8) nouvelles sections communales actuelles n’ont pas été définies. Ce
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décret se propose de préciser toutes les nouvelles délimitations territoriales des
Nippes.
1.2.1.- Division de quatre (4) nouvelles sections communales
En effet, chacune des quatre (4) sections communales suivantes
(Permele, Paillant de Miragoâne, Baconnois de l’Anse-à-Veau et Grand-Boucan
des Baradères) a été divisée en deux (2) nouvelles sections communales sans
donner aucunes précisions des nouvelles délimitations de ces huit (8) sections
communales.
a)
La
section
Permele
est
divisée
en
deux
(2)
sections
communales : la 1ère partie (la 3ème Permele) est insérée dans la
commune de Fonds-des-Nègres et la 2ème partie (la 4ème StMichel) est conservée dans la commune de Miragoâne.
b)
La section Paillant est divisée en deux (2) sections communales :
la 1ère partie (la 1ère Salagnac) et la 2ème (la 2ème Bezin II) font
partie, avec le quartier Paillant devenu chef-lieu, de la nouvelle
commune de Paillant.
c)
La section de Baconnois est divisée en deux (2) sections
communales ; la 1ère partie (la 1ère section Baconnois-Grand
Fond) est conservée dans la commune de l’Anse-à- Veau tandis
que la 2ème partie (la 1ère Baconnois-Barreau) est insérée dans
la nouvelle commune d’Arnaud.
d)
La
section Grand-Boucan est divisée en deux (2) section
communales : la 1ère partie (la 1ère Grand-Boucan) et la 2ème
partie (la 2ème Eaux Basses) font partie, avec le quartier GrandBoucan devenu chef-lieu, de la nouvelle commune de GrandBoucan.
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1.2.2.- Trois (3) nouveaux empiétements territoriaux.
a)
La
limite
intercommunale
Baradères-Pestel
est
devenue
également interdépartementale Nippes – Grand’ Anse. De Plus,
Zétrois et Eaux Basses font totalement partie du département
des Nippes et constitue une nouvelle section communale de la
nouvelle
commune
de
Grand-Boucan
(et
du
nouvel
arrondissement des Baradères).
b)
L’article 5-5 de la loi créant ce département inclut les localités
Clément, Plaisance et autres (de Cavaillon, Sud) dans la 1 ère
communale Plaisance dans la nouvelle commune de Plaisance
du Sud
c)
L’article 2 de cette loi inclut toute la superficie de l’étang de
Miragoâne et dans le département des Nippes.
C’est ce décret qui va également préciser ces trois (3) empiétements
territoriaux.
Le département des Nippes a été créé en 2003 sur la partie orientale du
département de la Grand'Anse. Miragoâne est son chef lieu et il est divisé en 3
Arrondissements et 11 Communes:

Arrondissement de Miragoâne (4 communes):
1. Commune de Miragoâne
a) Ville de Miragoâne
b) 1ère section Chalon
c) 2ème section Belle-Rivière
d) 3ème section Dessources
e) 3ème section St Michel + Abraham (et quartier St Michel du
Sud)
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2. Commune de Petite-Rivière de Nippes
a) Ville de Petite-Rivière de Nippes
b) 1ère section Fonds-des-Lianes
c) 2ème section Cholette
d) 3ème section Silègue (et Quartier Charlier )
e) 4ème section Bezin
3. Commune de Fonds-des-Nègres
a) Ville de Fonds-des-Nègres
b) 1ère section Bouzi (et Quartier Bouzi)
c) 2ème section Fonds-des-Nègres ou Morne Brice
d) 3ème section Permele
e) 4ème section Cocoyers-Ducheine
4. Commune de Paillant
a) Ville de Paillant
b) 1ère section Salagnac
c) 2ème section Bezin II

Arrondissement de l’Anse-à-Veau (5 communes):
1. Commune de l’Anse-à-Veau
a) Ville de l’anse-à-Veau
b) 1ère
section
Baconnois-Grand-Fond
(et
Quartier
de
Baconnois)
c) 2ème section Grande-Rivière-Joly
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d) 3ème section Saut du Baril (et Quartier Saut du Baril)
2. commune de l'Asile
a) Ville de l’Asile
b) 1ère section l’Asile ou Nan Paul
c) 2ème section Changieux (et Quartier Changieux)
d) 3ème section Tournade
e) 4ème section Morisseau (et Quartier Morisseau)
3. Commune de Petit-Trou de Nippes
a) Ville de Petit-Trou de Nippes
b) 1ère section Raymond
c) 2ème section Tiby (Quartier de Grande-Ravine)
d) 3ème section Lièvre (et Quartier Lièvre)
4. Commune de Plaisance du Sud
a) Ville de Plaisance du Sud
b) 1ère section Plaisance (ou Ti François)
c) 2ème section Anse-aux-Pins
d) 3ème section Vassal Labiche
5. Commune d’Arnaud
a) Ville d’Arnaud
b) 1ère section Baconnois-Barreau
c) 2ème section Baquet
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d) 3ème section Arnaud (Morcou)

Arrondissement des Baradères (2 communes):
1. Commune des Baradères
a) Ville des Baradères
b) 1ère section Gerin ou Mouton
c) 2ème section Tête d’Eau
d) 3ème section Fond-Tortue (et Quartier Fond-Tortue)
e) 4ème section La Plaine
f) 5ème section Rivière Salée
2. Commune de Grand Boucan
a) Ville de Grand Boucan
b) 1ère section Grand Boucan
c) 2ème section eaux Basses (et Quartier Eaux Basses)
1.2.3- Bornes de la commune de Miragoâne
La commune de Miragoâne est bornée au Nord par le Golfe de la Gonâve,
au Sud par la ville d’Aquin, à l’Est par la ville de Petit-Goâve et à l’Ouest par la
ville de Petite-Rivière de Nippes.
1.3.- Historique
A une vingtaine de kilomètres de Petit-Goâve, en direction des Cayes,
s'étend la petite ville de Miragoâne. Fondée par les Anglais autour d'un bassin
bien protégé, détruite au XIXième siècle au cours d'une des nombreuses guerres
civiles à l'haïtienne, elle fut ensuite un coquet village, malheureusement de plus
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en plus dégradé par l'afflux incontrôlé et quotidien de centaines de personnes
attirées par les possibilités d'affaires liées au commerce interlope. Port important
de contrebande, la ville tourne aujourd'hui le dos à son passé sans se donner les
moyens d'un avenir. Dominant le port du haut de ses "cent" marches, l'église
Saint Jean-Baptiste semble, par son architecture, tout droit sortie d'un paysage
breton. A l'intérieur, on verra un bel autel de marbre, qui avait été prévu pour
l'église de Jérémie.
L'étang de Miragoâne, le second du pays par sa superficie, est surtout
fréquenté par les pêcheurs. Il se trouve avant le carrefour Desruisseaux, au 95
km en partant de Port-au-Prince juste avant d'arriver à Miragoâne. On l'aperçoit
sur le côté gauche, et, en empruntant un chemin après 1,8 km, on arrive à
proximité. Cet étang perché sur une hauteur de 13 m, a un pourtour d’à peu près
de 15 Km et se déverse dans la mer par une fissure. Les Espagnols l’appelèrent
« Agua de Bauchora ». Il faut ensuite laisser la voiture et s'embarquer sur un
canot ou un "bois rond" pour traverser les joncs, vous distinguerez les canards
sauvages et les tortues. Son aspect tranquille et sa végétation abondante vous
séduiront. Il est possible de parcourir l'étang seul, à condition d'avoir un bagage
linguistique pour s'entendre avec les pêcheurs. On peut faire des excursions
autour du lac en faisant appel aux guides du CEHPAPE.
Une fois arrivé en ville, vous pourrez voir l'église Saint-Jean Baptiste, un
bel exemple de cathédrale néogothique. A proximité de l'église, vous trouverez le
Fort Réfléchi, à côté de Carrefour LaCroix. On aperçoit ses ruines dominant le
cimetière. On y accède en remontant la route de l'Eglise. Après l'église, vous
prendrez un chemin sur la gauche au panneau "joe garage". Après avoir passé
le portail de l'école, vous vous garez et apercevrez le fort sur votre droite en haut
d'un morne. Il suffit alors d'escalader la pente pour y accéder. En plus des
vestiges de ce monument, il y a un canon posé sur un socle. C'est tout ce qui
reste de la guerre fratricide entre libéraux et nationaux qui a endeuillé les familles
miragoânaises.
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Du sommet, vous aurez un point de vue saisissant sur le port et le golfe
de la Gonâve. Le Fort Réfléchi coiffant les collines, au sud de Miragoâne, cet
édifice tire son nom de la forfanterie de ses constructeurs qui le donnaient pour
imprenable et pensaient qu'il faudrait réfléchir à deux fois avant de l'attaquer. De
jeunes bourgeois mulâtres et libéraux, regroupés en nombre autour de Boyer
Bazelais, opposants au président Salomon, s'y réfugièrent en 1883 pour tenter
une ultime résistance aux forces gouvernementales. Assiégés pendant des mois,
décimés par la maladie, ils capitulèrent le 22 octobre et furent massacrés. Rien
sur place ne perpétue le souvenir de cette tragédie.
Bordant Miragoâne au sud, le morne Plymouth fut célèbre pour ses mines
de bauxite dont l'exploitation, pour cause d'épuisement, a été arrêtée en 1982.
Depuis, l'Etat Haïtien a entrepris dans les fondrières une expérience de
reboisement par l'implantation de pinèdes sur les pentes les plus menacées par
l'érosion. Le village de Paillant, dont les belles villas encore intactes accueillaient
les cadres de la compagnie minière Reynold's Mining CO, jouit d'un climat sain
et d'une température fraîche toute l'année. L'ancien gisement de bauxite de
Rochelois a été désaffecté et abrite maintenant un entrepôt de vente de voitures
d'occasion importées de Floride. Les gens viennent de tout le pays à la
recherche d'une bonne affaire.
Miragoâne est l’une des villes d’Haïti ayant donné un chef d’état à la
république, ce qui constitue pour les miragoânais une fierté immense. Il s’agit de
Tancrède Auguste, grand-père d’un célèbre écrivain haïtien Jacques Roumain. Il
avait occupé la présidence de la république pendant la période allant du 8 août
1912 au 2 mai 1913. Il fut l’un des rares Chefs d’Etats haïtiens à mourir au
pouvoir.
1.4.- Aspect physique
En dehors de l'axe routier Port-au-Prince & endash; Miragoâne, les voies
de pénétration n'offrent aucun service acceptable, ce sont des routes en terre
battue. Il faut dire que seule le cœur de la ville conserve son ancienne
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architecture en ce qui a trait aux constructions immobilières. Dans les localités
avoisinantes, on fait face à de véritables bidonvilles de béton. Le relief de la
région est assez varié. Une partie de la ville est située dans les hauteurs
(Desruisseaux, La Croix) alors que l’autre partie se situe dans un bassin peu
élevé au dessus du niveau de la mer. Les cotes de la ville sont assez
accidentées.
1.5- Activités socio-économiques
Jusqu’en 1998, selon les données de
l’IHSI, les principales activités économiques
restaient classées ainsi : en premier lieu on
avait l’agriculture et l’élevage ; en second
lieu le commerce et comme dernière activité
il restait la pêche.
Le commerce maritime constitue la
principale activité économique et la culture
maraîchère la principale production agricole. De plus, il ne faut pas oublier que,
grâce au port de Miragoâne, le commerce de produits usagés de toute sorte,
couramment appelés « pèpè », couvre presque toute la commune. Miragoâne
est un port ouvert qui génère à l'état haïtien environ dix huit millions (18,
000,000) de gourdes par mois. Pourtant la commune est privée de toutes les
infrastructures de base. Les différents tronçons de route qui donnent accès à la
commune sont en piteux état. Les moyens de communications sont quasi
inexistants, il n'y a pas d'eau potable.
1.6- Activités culturelles
Haïti est un pays aux
richesses d’une culture fortement affirmée et
vivante dont l’expression artistique populaire constitue un spectacle de grand
intérêt pour les touristes. Elle a des vestiges d’un passé glorieux et prestigieux
que personnifient les nombreux sites touristiques et historiques. Au charme
d’anciennes villes historiques, s’ajoutent des potentialités naturelles attrayantes
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pour le tourisme qui sont liées au climat, à l’environnement et à la variété du
paysage.
Il est vrai que le département des Nippes ne figure pas parmi les régions les plus
attrayantes de la république, cependant les quelques activités culturelles qu’offre
cette ville retiennent l’attention de plus d’un.
1.6.1- Activités touristiques
La principale activité touristique qu’offre la région est la « Plage de
Détour » située dans la localité de Détour. La fréquence de visites reste
qu’occasionnelle et c’est surtout du tourisme local. A noter que la fête patronale
de la zone, St Jean le Baptiste, est l’une des activités qui attire beaucoup de
touristes (surtout la Diaspora) dans la région.
1.6.2-Culture et loisirs
Dans cette rubrique, deux (2) autres subdivisions peuvent s’y intégrer, à
savoir :
a) Lieux de divertissement et de loisirs
Tout d’abord, parlons des bibliothèques. Elles sont au nombre de deux (2)
dans la ville et regroupent un total de 757 livres suivant les données de l’IHSI. Le
théâtre n’est pas le point fort de cette région. D’ailleurs, la zone loge une seule et
unique salle de théâtre et sa fréquence de présentation ne dépasse pas un ou
deux (2) fois par an. Le cinéma est peu présent dans cette localité. Le sport joue
un rôle important au sein de la communauté miragoânaise. Les plus pratiqués
sont : le football et le basket-ball. Après viennent le karaté, le judo et le volleyball. Les Night Club et restaurant dansant présentent la plus grande part des
activités culturelles et occasionnent du même coup l’activité nocturne dans les
rues de Miragoâne. A tout ceci, viennent s’ajouter les gaguères permettant aux
paysans de se détendre après une rude journée de travail. Une seule et unique
place publique se tient dans la ville, la « Place Dame de Miragoâne », qui
18
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
FDS // Electromécanique // Promotion : 2002-2007
aujourd’hui s’est transformée en un véritable marché où l’on fait l’étalage de
marchandises de toutes sortes.
b) Monuments et sites
La zone loge principalement deux (2) grands monuments et sites : le Fort
Réfléchi qui est type historique situé dans la localité La Croix et la Grotte de type
naturelle située dans la localité de Bel Air. A noter que la commune de
Miragoâne ne loge pas de lieux ou de temples notoires (vaudou). Cependant il y
a des hougans et des mambos.
En somme, il faut dire que les activités culturelles de la zone présentent
une diversité acceptable. Toutefois, il faudrait repenser la pratique de ces
activités car elles sont archaïques et vétustes.
1.7.- Electricité
Bien que l’électricité est presque une affaire de luxe en Haïti, Miragoâne
est l’une des villes de cette dite République qui est dotée d’un service
d’alimentation en énergie électrique depuis plus de deux (2) décennies.
Toutefois, il faut souligner que la production de l’énergie ne se fait pas à
Miragoâne mais au niveau de Petit-Goâve.
En effet, à Petit-Goâve la production de l’énergie se fait à partir d’une
centrale thermique équipée de trois (3) groupes de capacité 1.5 MVA chacun.
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
FDS // Electromécanique // Promotion : 2002-2007
CHAPITRE II
EVALUATION DE LA CHARGE ACTUELLE DE LA ZONE
2.1.- Evaluation de la charge actuelle :
Selon une étude réalisée par la société MONENCO pour l’ED’H (Août
1988), l’évaluation de la charge actuelle d’une zone peut être faite de deux
façons :
Si la zone a été déjà électrifiée, on utilise les données électriques
et
économiques relatives à cette zone pour évaluer la charge.
Si elle n’a jamais été électrifiée on applique à cette zone les données électriques
d’une ville similaire déjà électrifiée.
S’il est impossible d’appliquer les deux façons précédentes, on procède
au comptage des différents bâtiments de la zone en les classant suivant les
matériaux utilisés pour leurs constructions (bâtiments résidentiels, commerciaux
et industriels – s’il y en a). On associe à ce comptage des données
démographiques recueillies à partir de documentation appropriée concernant la
zone d’étude.
Les informations (données) obtenues à l’ED’H indiquent qu’en 2007, il n’y
a que 727 clients actifs et que le taux de facturation est de 40% c'est-à-dire, en
réalité, les 727 clients actifs représentent environ 40% des personnes
effectivement branchées sur le réseau. D’autre part, parmi les 727 clients actifs,
il y a 690 clients résidentiels, 16 clients commerciaux, deux clients industriels
dont un (1) en moyenne tension (MT) et un (1) en basse tension (BT), 4 rues
éclairées, 11 organismes publics et 4 organismes autonomes.
En tenant compte du taux de facturation, environ 60% de la puissance
consommée n’est pas facturée. Ce qui représente un total de
727  60
= 1090
40
clients non facturés. Ainsi, de façon théorique, le nombre de clients qu’il devrait y
avoir à Miragoane est de : 727+1090 soit 1817 clients.
20
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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Toutefois, la consommation n’est pas la même pour tous les clients. C’est
ainsi qu’ils sont classés en plusieurs types dont :

Clients résidentiels

Clients commerciaux

Clients industriels

Eclairage des rues et des places publiques

Organismes Publics et Autonomes
2.1.1.-Répartition des différentes charges
1) Charges résidentielles
Les clients résidentiels sont ceux alimentés en 120V, 1 et ils sont
classés en trois (3) catégories selon le type de matériels existant chez ces
clients. Ce sont les clients de :

Type A

Type B

Type C
a) Clients de type C
Les charges de type C regroupent les clients modestes. Ce sont des
clients ayant leurs maisons construites en un seul étage n’excédant pas trois (3)
chambres et/ou de construction archaïque. Sont aussi incluses dans cette
catégorie de clients les petites écoles qui, à priori, n’ont besoin de quelques
rares matériels électriques pour leur fonctionnement.
N.B.- En général, l’EDH ne dessert en électricité les maisons recouvertes de
paille afin de diminuer les risques d’incendie. Ainsi, ces potentiels clients ne sont
pas considérés dans le cadre de cette étude.
En outre, au niveau de la ville de Miragoâne, beaucoup de maisons
situées au cœur même de la ville sont destinées à l’emballage et à la
conservation de marchandises n’ayant presque aucun rapport avec l’électricité.
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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De ce fait, ces maisons sont considérées comme des clients résidentiels de type
C.
b) Clients de type B
Cette catégorie regroupe les clients moins aisés, possédant des maisons
plus ou moins modernes respectant les normes de construction et les écoles
d’envergure moyenne.
c) Clients de type A
Les clients de type A sont ceux ayant les maisons modernes répondant à
presque toutes les normes de construction moderne. Sont aussi incluses dans ce
groupe, les grandes boutiques, les succursales de téléphone, les restaurants, …
Au fait, ce sont des clients qui possèdent chez eux tout ce qu’il faut pour
fonctionner.
Les données recueillies à l’IHSI indiquent qu’en 1999, on comptait 3334
ménages dans la ville de Miragoâne. Il est impossible que le nombre atteigne
5000 en 2007, car ce serait une augmentation d’environ 50% en huit (8) ans
seulement. Un échantillon de 10% sur une population de 5000 est acceptable
suivant les règles de la statistique. Ainsi, l’échantillon choisi est de 500 ménages.
De ces derniers, l’étude révèle qu’il y a soixante (60) de type A (12%), cent dixneuf (119) de type B (23.8%), trois cent vingt et un (321) de type C (64.2%).
L’application de ces taux au nombre total de clients résidentiels (1770)
permet d’obtenir : deux cent douze (212) de type A, quatre cent vingt et un (421)
de type B et mille cent trente sept (1137) de type C.
2) Charges commerciales
Sont considérées comme clients commerciaux les églises, les hôpitaux,
les night Club, les cyber café, les succursales de banque, les morgues, les
grandes écoles.
22
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
FDS // Electromécanique // Promotion : 2002-2007
Ces charges sont réparties suivant le type d’activités incluant les
différents matériels utilisés pour ces activités. C’est ainsi que les hôtels, les
églises, les écoles, etc.…. sont traités séparément.
Au cours du comptage, cinq (5) grandes écoles, quatre (4) cyber café,
trois (3) grandes églises, deux (2) morgues, trois (3) succursales de banque dont
l’une est alimenté en triphasé, un (1) hôpital alimenté en triphasé, une (1) salle
de cinéma, un (1) night club, une (1) usine à glace, une (1) source de
congélation alimentée en triphasé ont été dénombrés.
3) Charges industrielles
Les clients possédant des charges industrielles sont les clients qui sont
alimentés en ( 120V / 240V ,3 ). Les clients considérés comme clients industriels
au niveau de la ville de Miragoâne sont :

La UNIBANK

La source de congélation

L’Hôpital Sainte Thérèse
Puissance nominale.En général, la puissance nominale à installer est connue pour chaque
type de clients, on doit savoir la puissance nominale des différents types qui
composent la population en tenant compte du nombre de clients de chaque type
et d’un facteur qu’on appelle ‘Facteur de coïncidence’.
Facteur de coïncidence ou de simultanéité.Le facteur de coïncidence représente le pourcentage de clients d’un type
donné branché simultanément sur le réseau.
23
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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Tableau montrant les facteurs de coïncidence
Nombre de
clients
Facteur de
coïncidence
1à 4
5à9
1
0.78
10
à 15
à 20
à 25
à 30
à 35
à 50
à
14
19
24
29
34
49
X
0.63
0.53
0.49
0.46
0.44
0.42
0.4
Facteur de demande.En général un client n’utilise pas simultanément tous les équipements
électriques qu’il possède, seulement un certain nombre d’appareils est branché
pour satisfaire ses besoins. Ainsi ce facteur indique le pourcentage de la
puissance totale installée des appareils chez le client que ce dernier utilise.
Tableau montrant les facteurs de demande
Clients
Facteur
demande
Petites résidences, éclairage + appareils sans fours 50 -75%
électriques
Résidences moyennes, éclairage + appareils sans fours 40 -60%
électriques
Grandes
résidences,
éclairage
+
appareils
+
fours 30 -60%
électriques
Petits magasins – Petite boutique – Salon de beauté
40 -60%
Grands magasins – Market
70 -90%
Petites industries
35 -65%
Grandes industries
50 -80%
Hôtels
35 -60%
Bureaux
60 -80%
24
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de
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Dans les calculs qui suivent, le facteur de demande utilisé représente en
quelque sorte la moyenne arithmétique des facteurs de demande pour chaque
type de clients. Par exemple, pour un client de type A le facteur de demande
considéré est 0.45, pour un hôtel 0.48, etc.
2.1.2.- CALCUL DE LA CHARGE POUR LA VILLE DE MIRAGOANE
Le comptage du nombre de ménages dans la ville a donné les résultas suivants :
Type de clients
Quantité
A
212
B
421
C
1137
Commercial
25
Industriel
3
Eclairage des Rues
4
OPA
15
Total
1817
25
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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Calcul de charge pour les différents types de clients
Clients de type A
Appareils couramment utilisés chez un client de type A
Appareils
Quantité
Puissance
Puissance Totale
unitaire (Watt)
(Watt)
TV Couleur
2
250
500
Vidéo
1
50
50
Radio
2
60
120
Fer à repasser
1
1200
1200
Blender (malaxeur)
1
300
300
Ventilateur
2
50
100
Réfrigérateur
1
250
250
Lampe Electrique
10
60
600
Onduleur
1
800
800
Toaster
1
1000
1000
TOTAL
----
----
4920
Puissance totale pour un client de Type A :
4920 Watts
Facteur de demande pour les clients de type A : 0.45
Demande maximum :
Dmax = 4920  0.45  Dmax  2214watts
Nombre de clients de type A :
212
Facteur de coïncidence :
FC = 0.4
Puissance totale demandée pour ces clients :
PA = 2214  0.4  212  PA  187.747kilowatts
26
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2. Clients de type B
Appareils couramment utilisés chez un client de type B
Appareils
Quantité
Puissance
Puissance Totale
unitaire (Watt)
(Watt)
TV Couleur
1
250
250
Vidéo
1
50
50
Radio
2
45
90
Fer à repasser
1
1200
1200
Blender
1
300
300
Ventilateur
2
50
100
Réfrigérateur
1
250
250
Lampe Electrique
8
60
480
TOTAL
----
----
2720
Puissance totale pour un client de Type B : 2720 Watts
Facteur de demande pour les clients de type B : 0.5
Demande maximum :
Dmax = 2720  0.5  Dmax  1360watts
Nombre de clients de type B :
421
Facteur de coïncidence :
FC = 0.4
Puissance totale demandée pour ces clients :
PB = 1360  0.4  421  PB  229.024kilowatts
27
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3. Clients de type C
Appareils couramment utilisés chez un client de type C
Appareils
Quantité
Puissance
Puissance Totale
unitaire (Watt)
(Watt)
TV Couleur
1
150
150
Radio
1
45
45
Fer à repasser
1
1200
1200
Ventilateur
1
50
50
Lampe Electrique
3
60
180
TOTAL
----
----
1625
Puissance totale pour un client de Type C : 1625 Watts
Facteur de demande pour les clients de type C : 0.63
Demande maximum :
Dmax = 1625  0.63  Dmax  1023.75watts
Nombre de clients de type C :
1137
Facteur de coïncidence :
FC = 0.4
Puissance totale demandée pour ces clients :
PC = 1023.75  0.4  1137  Ptot  465.60kilowatts
Puissance Totale demandée par les clients résidentiels :
PRe s  PA  PB  PC  187.747  229.024  467.60  Ptot  882.371kilowatts
4. Clients Commerciaux
a) Ecole
Une école peut être considérée comme un client commercial comme
normalement on le fait pour les petits magasins, les petites boutiques ou encore
les salons de beauté. Le facteur de demande considéré pour ce type de client
est 0.5.
28
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
FDS // Electromécanique // Promotion : 2002-2007
Appareils couramment utilisés dans une école
Appareils
Quantité
Puissance
Puissance Totale
unitaire (Watt)
(Watt)
Ventilateur
2
50
100
Lampe Electrique
25
75
1875
Glaceur
1
80
80
Ordinateur
1
840
840
TOTAL
----
----
2895
Puissance totale pour une Ecole : 2895 Watts
Facteur de demande pour les clients commerciaux : 0.5
Dmax = 2895  0.5  Dmax  1447.5watts
Demande maximum :
Nombre de Grandes Ecoles :
Facteur de coïncidence :
5
FC = 0.78
Puissance totale demandée pour ces clients :
P = 1447.5  0.78  5  P  5.645kilowatts
b) Eglise
En général, les églises ne fonctionnent pas tous les jours et pendant
toutes les heures de la journée. Cela amène à dire que les églises sont certes
des clients commerciaux, mais des clients commerciaux spéciaux dont leur
facteur de demande ne devrait pas dépasser 0.35.
29
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
FDS // Electromécanique // Promotion : 2002-2007
Appareils couramment utilisés dans une Eglise
Appareils
Quantité
Puissance
Puissance Totale
unitaire (Watt)
(Watt)
2
50
100
Electrique 8
40
320
Ventilateur
Lampe
(1T)
Amplifier
1
1000
1000
TOTAL
----
----
1420
Puissance totale pour une Eglise : 1420 Watts
Facteur de demande pour les clients commerciaux : 0.35
Demande maximum :
Dmax = 1420  0.35  Dmax  497 watts
Nombre d’Eglises :
Facteur de coïncidence :
3
FC = 1
Puissance totale demandée pour ces clients :
P = 497 1 3  P  1.491kilowatts
c) Cyber café
Ce groupe de clients commerciaux est l’un des rares qui fonctionnent tous
les jours et surtout dans un intervalle de temps assez large. Donc le facteur de
demande pour ces clients est comme celui des markets et d’après le tableau
montrant le facteur de demande pour les différents types de clients, on peut le
prendre égale à 0.5.
30
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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Appareils couramment utilisés dans un cyber café
Appareils
Quantité
Puissance
Puissance Totale
unitaire (Watt)
(Watt)
Ordinateur
5
840
4200
Ventilateur
2
50
100
Electrique 2
40
80
40
40
Lampe
(1T)
Imprimante
1
Onduleur
1
TOTAL
----
1000 1000
----
5420
Puissance totale pour une Cyber Café : 5420 Watts
Facteur de demande pour les clients commerciaux : 0.5
Demande maximum :
Nombre de café :
Dmax = 5420  0.5  Dmax  2710watts
4
Facteur de coïncidence :
FC = 1
Puissance totale demandée pour ces clients :
P = 2710 1 4  P  10.84kilowatts
d) Hôtel
Ce type de clients est très répandu et très important. Ces clients
fonctionnent normalement sept (7) jours sur sept (7) et vingt quatre (24) heures
par jour et le tableau du facteur de demande conduit à prendre 0.48 comme leur
facteur de demande.
31
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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Appareils couramment utilisés dans un hôtel
Appareils
Quantité
Puissance
Puissance Totale
unitaire (Watt)
(Watt)
TV Couleur
10
150
1500
Radio
10
45
450
Ventilateur
12
50
600
Lampe Electrique
20
60
1200
Coffee Maker
1
800
800
Toaster
1
1000
1000
Pompe Electrique
1
746
746
Onduleur
1
1000
1000
Réfrigérateur
1
250
250
TOTAL
----
----
7546
Puissance totale pour un Hôtel : 7546 Watts
Facteur de demande pour les clients commerciaux : 0.48
Demande maximum :
Dmax = 7546  0.48  Dmax  3622.08watts
Nombre d’Hôtel :
Facteur de coïncidence :
6
FC = 0.78
Puissance totale demandée pour ces clients :
P = 3622.08  0.78  6  P  16.95kilowatts
e) Morgue
Tout comme les hôtels, les morgues fonctionnent sept (7) jours sur sept
(7) et vingt quatre (24) heures par jour. Donc on peut considérer le même facteur
de demande pour ces clients.
32
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Appareils couramment utilisés dans une Morgue
Appareils
Quantité
Puissance
Puissance Totale
unitaire (Watt)
(Watt)
Radio
1
60
60
Ventilateur
2
50
100
Electrique 8
40
320
Lampe
(1T)
Compresseur
1
3000
3000
TOTAL
----
----
3480
Puissance totale pour une Morgue : 3480 Watts
Facteur de demande pour les clients commerciaux : 0.48
Dmax =3480  0.48  Dmax  1670.4watts
Demande maximum :
Nombre de Morgues :
2
Facteur de coïncidence :
FC = 1
Puissance totale demandée pour ces clients :
P = 1670.4 1 2  P  3.341kilowatts
Puissance apparente relevée à partir des transformateurs d’alimentation
Institution
Puissance
nominale Puissance réelle (KW)
(KVA)
cos   0.9
Détente Ciné
10
9
Usine à glace
50
45
Terrasse Club
50
45
Sogebank
37.5
33.75
BNC
37.5
33.75
TOTAL
185
166.5
33
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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En général, un transformateur n’est utilisé qu’à environ 70% de sa
capacité. Donc, la puissance consommée réellement par ce groupe de clients est
de 116.55 kW.
Puissance totale à installer pour tous les clients commerciaux
Pcom  5.645  1.491  10.84  16.95  3.341  116.55  Pcom  154.817kw
5) Organismes Publics et Autonomes
Les Organismes Publics et Autonomes sont considérés comme un type
particulier de clients. Ce groupe de clients fonctionne presque de la même
manière que certains clients commerciaux c’est-à-dire de huit (8) heures du
matin jusqu’à quatre (4) heures de l’après midi. En pratique, ce sont des bureaux
et leur facteur de demande est d’environ 0.7. Un total de quinze (15) organismes
Publics et Autonomes ont été identifiés au cours de cette étude.
Appareils couramment utilisés dans un organisme public et autonome
(O.P.A)
Appareils
Quantité
Puissance
Puissance Totale
unitaire (Watt)
(Watt)
Ventilateur
2
50
100
Climatiseur
1
2500
2500
Electrique 6
40
240
Glaceur
1
80
80
Ordinateur
2
840
1680
Imprimante
1
40
40
TOTAL
----
----
4640
Lampe
(1T)
Puissance totale pour un O.P.A : 4640 Watts
Facteur de demande pour les clients commerciaux : 0.7
34
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Dmax = 4640  0.7  Dmax  3248watts
Demande maximum :
Nombre d’organismes Publics et Autonomes : 15
Facteur de coïncidence :
FC = 0.63
Puissance totale demandée pour ces clients :
P = 3248  0.63 15  PB  30.694kilowatts
Cette puissance représente la puissance totale à installer pour cette
catégorie de clients.
6) Clients industriels
Trois (3) clients industriels alimentés en triphasé ( 3,120 / 240 ) dont leur
puissance consommée a pu être identifiée à partir de la plaque signalétique du
banc de xfos les alimentant sur l’ancien réseau de l’EDH. Ce sont :
Hôpital Sainte Thérèse (un banc contenant 2 xfos de 10 KVA et 1 xfo de 37.5
KVA)
Source de Congélation (avec un banc de 3 xfos de 50 KVA)
Unibank (ayant un banc de 3 xfos de 25 KVA)
Tableau récapitulatif
Puissance
nominale Puissance Réelle (KW)
(KVA)
cos   0.9
Hôpital Sainte Thérèse
57.5
51.75
Source de Congélation
150
135
Unibank
75
67.5
TOTAL
282.5
254.25
Suivant la considération faite pour les clients commerciaux ayant leur
propre transformateur, la puissance consommée réellement par ces trois clients
industriels est de 177.975 kW.
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2.1.3.-Calcul de la charge pour la commune de Paillant
La méthode utilisée pour évaluer la quantité de ménages de chaque type
dans la ville n’est pas applicable pour la commune de Paillant. Car l’IHSI n’est
pas en mesure de nous fournir l’information concernant le nombre de ménages
pour la dite commune. Donc, il n’y a pas de base pour choisir un échantillon. Sur
ce, obligation était faite à nous de compter les différents ménages. Le tableau qui
suit montre les données recueillies lors du comptage. A noter qu’aucun client
industriel, tel qu’il est défini, n’a été trouvé dans cette commune.
Type de clients
Quantité
A
53
B
56
C
68
Commercial
6
Industriel
0
Eclairage des rues
1
OPA
1
Total
185
Calcul de la puissance totale pour les différents types de clients
résidentiels
Type de Clients Quantité
Facteur
de Puissance
résidentiels
coïncidence
demandée
Puissance
Totale (kW)
(W)
A
53
0.4
2214
46.937
B
56
0.4
1360
30.464
C
68
0.4
1023.75
27.846
Total
----
----
----
105.247
36
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Parmi les clients commerciaux, trois (3) églises, trois (3) grandes écoles et
un hôpital ont été identifiés.
Les calculs effectués pour les différents clients commerciaux au niveau de
la ville de Miragoâne sont aussi appliqués pour ceux de la commune de Paillant.
Le tableau qui suit donne les résultats pour ces clients :
Type
de Quantité
Facteur
Clients
de Puissance
coïncidence
commerciaux
demandée
Puissance
Totale (kW)
(W)
Eglise
3
1
497
1.491
Ecole
3
1
1447.5
4.342
Hôpital
1
----
----
9.45
Total
---
15.283
Un seul Organisme Public et Autonome a été trouvé dans cette commune.
Il s’agit de la Mairie de la dite commune.
Facteur
de Puissance
coïncidence
demandée
Puissance
Totale (kW)
(W)
1
3248
3.248
N.B.- L’hôpital trouvé est alimenté à partir d’un transformateur monophasé
de 15 KVA. Donc, pour trouver la puissance réelle de ce client, on a considéré
un facteur de puissance cos   0.9 en appliquant la formule :
Puissance réelle = Puissance apparente  facteur de Puissance ou encore
P = S  cos   15  0.9  13.5KW . De plus un transformateur est utilisé à 70% de
sa capacité. De ce fait, la puissance réelle consommée par cet hôpital est de
9.45 kW.
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La puissance réelle totale pour la commune de Paillant est alors :
P  Pres  Pcom  POPA  105.247  15.283  3.248  P  123.778kilowatts
Tableau récapitulant la puissance totale demandée par chaque type de
clients
Puissance demandée (kW)
Type de clients
Miragoâne
Paillant
Puissance totale (kW)
Résidentiels
882.371
105.247
987.618
Commerciaux
154.817
15.283
170.1
Industriels
177.975
0
177.975
O.P.A
30.694
3.248
33.942
Total
----
----
1369.635
Ainsi, la puissance réelle totale à installer pour tous les clients de la zone
d’étude est de 1369.635 kilowatts soit 1.37 MW.
2.2.-Eclairage de rues et des Places publiques
2.2.1.-Avantages et inconvénients
Personne ne peut ignorer que l’électricité est à la base du développement
dans n’importe quel pays du monde. Sur cette ligne d’idée, peut-on imaginer
l’électrification d’une ville sans éclairer ses rues ? Nullement. Tout cela est pour
dire que l’éclairage de rues se révèle d’une importance capitale dans le
développement d’une ville. En effet, il facilite la vie nocturne en améliorant le
confort visuel des piétons, des automobilistes ; augmente l’activité commerciale ;
protège contre les accidents ; augmente le rendement du travail. Aussi permet-il
de prévenir l’action des gens mal intentionnées pendant la nuit.
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Toutefois, il faut éviter un niveau d’éclairement trop élevé. Car, dans une
telle condition, les usagers de la route (piétons, automobilistes, cyclistes et
motocyclistes) auraient un sentiment de confiance et de sécurité trop grand. Il
ne faut pas oublier que le problème de l’éclairage est avant tout un problème de
vision. En d’autres termes, pour s’éclairer correctement dans de bonnes
conditions, il faut soulever divers points de détail qui sont d’une grande
importance pour les yeux. Donc, un mauvais éclairage (éclairage mal fait)
attaque les yeux.
Par ailleurs, juste avant d’entrer d’emblée dans les calculs d’éclairage, il
s’avère nécessaire de définir quelques concepts relatifs à ce domaine.
2.2.2.- Définition de quelques concepts importants pour l’éclairage
a) Lumière
Selon l’Illuminating Engineering Society, la lumière est définie comme
l’énergie rayonnante selon son pouvoir à produire une sensation visuelle
b) Intensité lumineuse
La lumière se mesure comme toute grandeur. Considérons une bougie de
stéarine, elle émet de rayons dans toutes les directions. Cependant, ces rayons
sont dans la partie la plus large de la flamme, c'est-à-dire que la lumière est plus
intense dans le plan horizontal. On a pris comme unité d’intensité lumineuse la
quantité de lumière émise dans ce plan et on lui a donnés le nom de bougie.
Notons que la nouvelle dénomination est le << Candela>>.
c) Flux lumineux
Toutefois, une intensité variable avec la direction des rayons lumineux ne
permet de faire une comparaison entre les différentes sources lumineuses au
point de vue de la production de lumière. On a donc été conduit à considérer
l’ensemble des rayons lumineux dans toutes les directions. Cette quantité de
lumière totale émise par une source s’appelle le flux lumineux.
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d) Eclairement ou Illumination
Il est intéressant d’apprécier non pas la lumière émise par une source,
mais celle reçue par un objet. Une surface est plus ou moins éclairée selon que
le flux lumineux qui tombe sur elle est plus ou moins important. On appelle
éclairement d’une surface le flux lumineux tombant sur chaque mètre carre de
cette surface. On dit que l’éclairement est de 1 lux lorsqu’une surface de 1 mètre
carré reçoit un flux de 1 lumen. Pour donner une idée concrète : un journal
déplie, place a 1 mètre d’une bougie, a un éclairement de 1 lux environ. Nous
voyons que cette notion est très importante puisqu’elle nous donne l’effet utile de
l’éclairage.
D’après ce qui précède, l’éclairement d’un objet varie avec la distance de
celui-ci
par
rapport
à
la
source
lumineuse.
Il
varie
inversement
proportionnellement au carré de la distance.
e) Luminaire
Un luminaire est un appareil d’éclairage complet pour la bonne répartition
du flux lumineux, comprenant la ou les douilles, la ou les lampes et tout
l’appareillage pour le contrôle de la lumière.
f) Luminance
On définit la luminance comme étant le nombre de candela par mètre
carre de surface apparente.
Lorsqu’une surface de 1 mètre carré émet, dans une direction déterminée,
une intensité lumineuse de 1 candela, on dit que la luminance dans cette
direction est de 1 candela
g) Eblouissement
Si on fixe une lumière vive pendant quelques instants, on éprouve un
certain malaise. La rétine de l’œil est trop fortement impressionnée et il s’ensuit
des contractions du nerf optique. Pour empêcher cette gêne, il faut masquer le
foyer lumineux à la vue.
40
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L’éblouissement
peut
d’ailleurs
se
manifester
soit
par
réflexion
occasionnée par des surfaces brillantes (papier glace, bois vernis, métal poli),
soit par contraste, lorsqu’on passe sans transition de l’obscurité à la lumière
violente.
h) Niveaux d’éclairement
Des expériences ont mis en évidence l’influence de l’éclairement sur la
rapidité de la vision, la fatigue oculaire et nerveuse, ainsi que la précision et le
rendement du travail.
Elles ont montré la nécessité d’un éclairement d’autant plus intense que le
travail est plus précis et que les objets ont des facteurs de réflexion plus faibles.
i) Coefficient d’utilisation
C’est un coefficient exprimant le pourcentage de flux lumineux qui
atteindra l’une ou l’autre des deux surfaces de longueur infinie ; l’une s’étendant
en face et l’autre à l’arrière du luminaire quand ce dernier est monté suivant les
recommandations du constructeur. Pour trouver le coefficient d’utilisation, on
exprime les dimensions transversales de la chaussée en fonction de la hauteur.
j) Facteurs de dépréciation
Ce sont les principales causes de perte de lumière des luminaires utilisés
pour l’éclairage des rues. Ces facteurs défavorables existent toujours à des
degrés plus ou moins grands. Donc, il faut en tenir compte lors des calculs
d’éclairage. Ce sont :
k) LLD (Lamp Lumen Depreciation)
Ce facteur mesure le rapport entre le flux initial d’un nombre de lampes
neuves et le flux de ces mêmes lampes au moment du remplacement a l’époque
prévue. Ce facteur indique habituellement le rapport fondé sur une durée de vie
de 70% de la vie des lampes.
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l) LDD (Lumen Dirt Depreciation)
Ce facteur mesure le rapport entre le flux lumineux initial émis par un
luminaire propre et le flux qu’émet ce même luminaire au moment ou il doit être
nettoyé.
2.2.3.- Choix de la méthode de calcul
Les normes de l’éclairage amène a calculer l’éclairage des rues suivant l’une ou
l’autre des deux méthodes suivantes :
1.-Lumen method : utilisée pour déterminer l’éclairement moyen de la
chaussée
2.-Lumen Intensity method : utilisée pour déterminer l’éclairement en un
point précis de la chaussée.
La première est utilisée car elle permet une répartition de la lumière plus
ou moins uniforme sur la chaussée.
2.2.4.- Détermination de l’éclairement moyen
Une courbe appelée << courbe d’utilisation >> permet de calculer
l’éclairement moyen sur une grande chaussée. Pour un type de luminaire donné,
la courbe d’utilisation est donnée par le constructeur. Elle fournit une méthode
pratique de détermination de l’éclairement moyen sur une chaussée quand on
connaît les paramètres suivants:
. Hauteur de feu du luminaire
. Distance de la lampe par rapport au poteau
. Largeur de la chaussée
. Distance entre deux luminaires consécutifs
. Flux lumineux de la lampe utilisée
Formule de détermination de l’éclairement moyen
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Cette formule est différente suivant que la lampe soit exposée ou non à la
poussière. Ainsi, on a :
Lampe non exposée à la poussière : E 
Lampe couverte de poussière : E 
  Cu
sw
  Cu  LLF
sw
Où
E : Eclairement horizontal moyen en footcandle (fc)
Cu: Cœfficient d’utilisation du luminaire
S : Distance entre deux luminaires consécutifs en pieds (ft)
w : largeur de la rue en pied (ft)
LLF : Facteur de dépréciation déterminé expérimentalement ou estimé s’il n’est
pas connu.
2.2.5.- Calcul de l’illumination d’une rue
I.- Hauteur des poteaux
Les poteaux utilisés sont dans les gammes 20 à 40 pieds (6 à 12 m) ou 20
à 50 pieds (6 à 15m). Des poteaux de 60 à 140 pieds sont utilisés dans les pays
développés. En Haïti, les poteaux sont de 30, 35, 40 pieds (Normes ED’H).
II.- Niveau d’illumination
Les niveaux d’illumination standard sont généralement ainsi fixés :
Rue avec activité mineure : 0.5 à 1 fc
Rue à activité moyenne : 1 fc
Rue à activité majeur : 1 à 2 fc
Les rues de la zone d’étude sont des rues à moyenne activité.
III.- Distance entre les luminaires
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En général, les luminaires sont espacés de 100 à 164 pieds (30 à 50 m).
IV.- Hauteur des luminaires
Elle dépend du type utilisé. Le luminaire est généralement placé dans la
gamme de hauteur 30 à 50 pieds par rapport à la chaussée. Les constructeurs
donnent les hauteurs admises pour un luminaire donné.
V.- Choix des luminaires
Tout calcul d’éclairage doit commencer par le choix d’un luminaire adapté
à l’utilisation qu’on va faire de la partie à éclairer. A cet effet, plusieurs types de
luminaire peuvent être utilisés. Toutefois, dans le cadre de l’éclairage de rues,
l’un ou l’autre des deux types suivants est utilisé : luminaire fermé et filtré,
luminaire ouvert et non filtré.
Type de luminaire
LDD
Fermé et filtré
0.95
Ouvert et non filtré
0.8
Pour
effectuer
cet
éclairage de rues le luminaire suivant est utilisé « Luminaire M-400A2 POWER /
DOOR avec cutoff optics, reflector No.35-222829-01 (général électrique) ». C’est
un type de luminaire ouvert et non fermé. Donc LLD = 0.8
Pour trouver la lampe à utiliser, on doit calculer la quantité de flux émise.
Pour cela, la fameuse formule de détermination de l’éclairement moyen sera
d’une grande utilité.
E
  Cu  LLF
sw
=>  
Esw
Cu  LLF
avec Cu  Cu HS  Cu St.S et : LLD x LDD.
On prend LLD= 0.97 => LLF= 0.776. On peut utiliser LLF= 0.8. C’est une bonne
approximation car pour une rue la valeur de LLF est souvent comprise entre 0.8
et 0.9
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HS
St.S
a) Calcul pour les rues Bel Air, nouvelle cité, et route menant à hôpital
Largeur de la route : 26’ (7.8m)
Distance entre deux luminaires consécutifs : 164’
Hauteur d’un luminaire : 30’
House side (Hs) : 3’75
Calcul du Coefficient d’utilisation
On sait que
Cu  Cu HS  Cu St.S
Cu HS
: dépend du rapport ( RHS ) de la largeur transversale partant du bord de la
route (où se trouve le luminaire) au composante normale du flux lumineux émis
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Figure II.- 2
ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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par la lampe (House side) sur la hauteur du luminaire par rapport à la route,
c’est-à-dire : RHS 
CuSt.S
LHS
avec LHS  3.75 ft
HL
: dépend du rapport ( RSt.S ) de la largeur transversale partant de la
composante du flux lumineux émis par la lampe à l’autre bord de la route (Street
side) sur la hauteur du luminaire par rapport à la route, c’est-à-dire :
RSt.S 
LSt.S
avec LSt.S  22.25 ft
HL
Ayant terminé ces calculs, on va dans le tableau de la courbe d’utilisation
du luminaire pour trouver les coefficients d’utilisation
Cu HS
et CuSt.S , ensuite on
les additionne pour trouver le coefficient d’utilisation total : Cu .
On a :
RHS 
3.75 ft
 0.125  CuHS  0.07  7%
30 ft
RSt.S 
22.25 ft
 0.74  CuSt.S  0.23  23%
30 ft
D’où : Cu  7%  23%  30%
Comme c’est précisé plus haut, toutes ces rues sont considérées comme étant à
moyenne activité. Alors, E=1 fc
Le flux vient alors :

1  164 ft  26 ft
   17766.67 lumens
0.30  0.8
A partir de Lamp selection data de CSI section 16551, la lampe suivante a
été choisie : CeramaluxTM High pressure sodium 150W BT-28 Mog. C150 (durée
de vie moyenne 16000heures)
b) Calcul pour la route de Desruisseaux
Largeur de la route : 35’ (10.6m)
Distance entre deux luminaires consécutifs : 164’
Hauteur d’un luminaire : 30’
46
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House side (Hs) : 3’75
Des calculs similaires à ceux effectués
précédemment permettent d’avoir :
3.75 ft
 0.125  CuHS  0.07  7%
30 ft
31.25 ft

 1.058  CuSt.S  0.30  30%
30 ft
RHS 
RSt.S
D’où : Cu  7%  30%  37%

1  164 ft  35 ft
   19391.89 lumens
0.37  0.8
A partir du même catalogue, le choix suivant est effectué : Mercury vapor lamp
400W BT-37 H33GL-400/N (durée de vie moyenne 24000 heures).
c) Calcul pour la route de Paillant
Cette route peut être considérée comme étant à basse activité.
Largeur de la route : 40’ (12m)
Distance entre deux luminaires consécutifs : 328’
Hauteur d’un luminaire : 30’
House side (Hs) : 5’
Des calculs similaires à ceux effectués précédemment permettent d’avoir :
RHS 
5 ft
35 ft
 0.167  CuHS  0.08  8% RSt.S 
 1.167  CuSt.S  0.31  31%
30 ft
30 ft
D’où : Cu  8%  31%  39%

0.6  328 ft  40 ft
   25230.76 lumens
0.39  0.8
A partir du même catalogue le choix de la lampe CeramaluxTM High pressure
sodium 250W E-18 Mog. C250 (durée de vie 15000 heures) est effectué.
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2.2.6.- Détermination du nombre de luminaires
L’un des objectifs des calculs d’éclairage de rues est de savoir la
puissance consommée par la totalité des lampes. De ce fait, on doit déterminer
le nombre de luminaires requis pour l’éclairage de la zone d’étude. A cet effet, la
formule suivante sera utilisée :
Nombre de lu min aires 
Longueur du tronçon
1
dis tan ce entre deux lu min aires consécutifs
Tableau présentant le nombre de luminaires pour les différentes rues
Rue
Longueur (ft)
Distance
entre Nombre
luminaire (ft)
luminaires
Belet
2467
164
16
Nouvelle Cité
2385.78
164
15
Desruisseaux
3024
164
19
Route de l’Hôpital
2386.85
164
15
Route de Paillant
37667
328
115
de
Eclairage pour la place de Fort Réfléchi
La place de Fort Réfléchi a été déjà éclairée et il y a environ soixante
douze (72) luminaires ayant chacun deux (2) lampes incandescentes de 100W.
La puissance réelle nécessaire pour la place dite place est alors :
PPlace  100  2  72  PPlace  14400W
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Tableau récapitulatif pour l’éclairage de rues et des places publiques
Nombre de Puissance
par Puissance Totale
luminaires
luminaire (W)
(kW)
Belet
16
150
2.4
Nouvelle Cité
15
150
2.25
Route de Desruisseaux
19
400
7.6
Route de l’Hôpital
15
150
2.25
Route de Paillant
115
250
28.75
Place Fort Réfléchi
72
200
14.4
Total
----
----
57.65
La puissance totale pour l’éclairage des rues et des places publiques est,
comme montré dans le tableau précédent, de 57.65kW.
Finalement,
la
charge
actuelle
de
la
zone
d’étude
est
évaluée
à : PTotale  PClients  PEclairage  PTotale  1369.635  57.65  PTotale  1427.285kilowattts
ou environ 1.427 MW.
On va récapituler rapidement :
Miragoâne :
Eclairage de rues et des places publiques et différents clients : 1274.757 kW
Paillant :
Eclairage de rues et des places publiques et différents clients : 152.528 kW
2.3.- Calcul des pertes
Dans toutes les activités qui se déroulent dans le monde, on se trouve
toujours face à des contraintes qui, lorsqu’elles surgissent, ne permettent pas
d’atteindre à 100% l’objectif visé. Bien qu’il existe souvent des moyens pour
contrecarrer ces contraintes ou encore pour réduire leur risque d’arriver, on
n’arrive jamais à les éliminer totalement. Dans ce même ordre d’idée, on peut
dire que les responsables des réseaux électriques dans tous les pays du monde,
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pour ne pas dire l’énergie électrique elle même, font face à des contraintes
majeures. Ces contraintes viennent de toutes sortes, que ce soit au niveau de la
production, du transport et/ou de la distribution de l’énergie électrique. En
général, les contraintes les plus marquantes ou encore les plus perceptibles sont
les pertes.
Ces pertes peuvent provenir de différentes sources. Mais dans le cadre
de cette étude, les pertes considérées (les pertes d’énergie électrique) sont de
deux (2) types :
Les pertes techniques
Les pertes non techniques
2.3.1.-Pertes techniques
Les pertes techniques sont celles qui proviennent à partir des éléments
constitutifs du réseau de transport et/ou de distribution. Par exemple, des joints
mal ajustés au niveau des conducteurs, des isolateurs cassés, mais aussi les
pertes par effet joule dans les lignes
sont entre autres les causes et les
différents types de pertes techniques qu’on peut citer.
2.3.2.- Pertes non techniques
En général, les réseaux sont sujets à des actes de piratage élevés. En
Haïti où l’électricité est presque une affaire de grande famille car elle est très
rare, les différents réseaux d’énergie électrique ne font pas exception à cette
règle. En effet, dans divers quartiers de la capitale et même dans diverses
régions du pays où l’ED’H fournit l’énergie électrique aux abonnés, on peut, à
tout moment, remarquer des individus illégaux pirater le réseau en se branchant
avec leur propre équipement. Ce qui constitue des pertes que l’on doit
normalement prévoir lorsqu’on construit le réseau et ces pertes sont qualifiées
de pertes non techniques.
50
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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2.3.3.- Comment évaluer les pertes
Considérant la complexité de pouvoir calculer de manière exacte les
pertes sur un réseau vieux de plusieurs années, on doit trouver une manière plus
ou moins claire de les quantifier.
Les informations recueillies à l’EDH indiquent qu’en général, l’ED’H
considère que les pertes représentent environ 15% de la charge totale
nécessitée par les clients. Ainsi, en considérant ce pourcentage valable ici,
alors :
Perte Miragoane 
Perte Paillant 
Perte 
15
 1274.757  191.21355kW
100
15
 152.528  22.8792kW
100
15
 Puissance Totale  0.15  1.427  Perte  0.21405MW
100
La puissance totale qu’on doit délivrer pour alimenter normalement la ville
de Miragoâne et la commune de Paillant est alors :
P  Perte  Puissance Consommee  0.21405  1.427 
P = 1.641MW.
Puissance pour la ville de Miragoâne :
1274.757 + 191.21355 = 1465.97055 kW
Puissance pour la commune de Paillant :
152.528 + 22.8792 = 175.4072 kW
CHAPITRE III
PREVISION DE LA DEMANDE
51
Nixon ALEXANDRE, Jonas HERVIL, Nathanael JEAN PHILIPPE, Stevenson PIERRE
ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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3.1.- Raison d’être de la prévision
Tout le monde est d’accord avec l’idée que la réalisation d’un réseau
électrique nécessite d’énormes dépenses. Cela permet de comprendre qu’on ne
peut pas en construire un à chaque augmentation de la charge ; il doit être
construit pour un temps aussi long que possible. Donc, avant de construire un
réseau, il faut pouvoir évaluer la demande dans les temps à venir. Cela permet
de prévoir comment se comportera le réseau. Il permet aussi de choisir les
matériaux pouvant s’adapter à une évolution de la charge.
Dans ce chapitre, on détermine la quantité d’énergie qu’on doit fournir à la
zone d’étude chaque année, pour la période allant de 2007 à 2016.
3.2.- Méthodes de prévision
Suivant l’étude réalisée par les consultants MONENCO pour l’ED’H, il
existe essentiellement trois grandes approches à la préparation d’une prévision
de la demande. Ce sont :

La méthode globale ou macroéconomique

La méthode microéconomique

La méthode analytique
3.2.1.- Description des différentes méthodes
3.2.1.1.- Méthode globale ou macroéconomique
Elle s’appuie sur l’hypothèse d’une relation directe et claire entre la
demande en énergie électrique et certaines variables économiques et
démographiques comme les revenus de la population, le prix de l’électricité, le
prix d’autres formes d’énergie et le temps. On doit préciser toutefois que cette
méthode n’est utilisée que pour les grandes régions.
3.2.1.2.- Méthode microéconomique
52
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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Elle s’applique à des prévisions découpées ; c’est-à-dire village par village
ou par catégorie de clients. Il s’agit d’identifier les forces économiques ou
démographiques qui existent dans un village et, ensuite, de déterminer une
relation entre ces paramètres et l’électricité. Parmi les paramètres à considérer
on inclut la population, le nombre de personnes par ménage, le nombre de
ménages électrifiés et la consommation spécifique par ménage. Le même genre
d’information est employé pour les autres catégories de clients. Cette
méthodologie nécessite aussi des informations suffisamment détaillées pour
permettre l’extrapolation des différents paramètres. Comme exemple de détails
nécessaires, on peut citer la tendance de la consommation spécifique
résidentielle qui est fonction du niveau d’absorption parmi les ménages, des
équipements électroménagers, ce qui implique une enquête régulièrement
reprise auprès des clients afin de déterminer le niveau d’absorption de ces
appareils et le taux de variation de ce niveau pour les différents appareils
impliqués.
3.2.1.3.- Méthode analytique
La méthode analytique nécessite des données sur une période historique
assez longue pour permettre une analyse des tendances ; elle requiert
également qu’il soit vraisemblable que le futur ne différera pas trop du passé.
Cette méthode permet l’extrapolation des tendances historiques observées.
3.2.2.- Choix d’une méthode
La méthode macroéconomique n’est pas choisie car elle requiert, d’une
part la disponibilité d’une base de données statistiques sur les revenus de la
population, le prix de l’électricité, l’évolution démographique, le prix d’autres
formes d’énergie, or pour la zone d’étude en question ces données ne sont pas
disponibles et d’autre part cette méthode s’applique à de grandes régions alors
que la zone d’étude ne recouvre que la ville de Miragoâne et la commune de
Paillant, ce qui représente une petite région à étudier.
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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La méthode microéconomique est, elle aussi, rejetée par le fait qu’elle
nécessite des données qui ne sont pas disponibles. En effet, pour utiliser cette
méthode, des données suffisamment élaborées et détaillées doivent être
fournies sur les forces économiques et démographiques de la zone, le nombre
de ménages, le nombre de personnes par ménage, la consommation spécifique
résidentielle.
La méthode analytique semble être la plus adaptée à la situation puisque
la ville de Miragoâne et la commune de Paillant sont déjà électrifiées. De plus, la
méthode requiert des données sur une période historique assez longue or, ces
données sont disponibles à l’ED’H et cette dernière les a fourni sur une période
de trois (3) ans. Enfin, comme la zone sous étude n’est pas tellement
bouleversée par la situation politique du pays, le futur ne sera pas trop différent
du passé. Ce qui est une autre donnée nécessaire à l’application de la dite
méthode. Ainsi, pour faire la prévision de la demande sur les dix (10) années à
venir (2007-2016) pour la zone d’étude, la méthode dite analytique va être
utilisée.
3.2.3.- Taux d’évolution de la charge de pointe
En général, la charge de pointe d’une zone varie d’une année à une autre
et normalement elle doit augmenter en raison du facteur démographique et de la
hausse des différentes activités. Par contre, d’après les données obtenues à
l’EDH, au cours de l’année 2006 c’est le contraire de l’affirmation précédente qui
s’était produite c’est-à-dire il y a eu une baisse de la charge de la zone par
rapport à l’année précédente (2005). Ceci vient par le fait que, au cours de cette
dite année, le port de la ville de Miragoâne a été fermé et pour cette raison, on
n’aura pas à tenir compte de cette année pour faire la prévision pour les dix (10)
années à venir. En outre, la charge de pointe est donnée par l’institution mère
qu’est l’ED’H et, cette dernière ne fournit la charge de pointe que pour des
régions globales. Par exemple, l’EDH donne la charge de pointe pour toutes les
régions alimentées par la centrale de Petit-Goâve. Dans ce cas, pour choisir un
taux d’évolution de la charge de pointe, on pourrait supposer que la charge de
54
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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pointe des trois (3) zones évoluent de façon similaire puisque Miragoâne est
aussi un maillon de la chaîne, c’est-à-dire le taux d’évolution trouvé à partir des
données concernant les trois (3) zones serait le même pour une d’entre elles et,
en particulier, pour la ville de Miragoâne. Mais, comme nous l’avons dit plus
haut, pour appliquer la méthode analytique, il faut recueillir des données sur une
période considérable. Or, le bureau des provinces ne peut nous en fournir que
pour la période allant de 2003 à 2005 et cela pour trois mois seulement. Donc,
nous ne pouvons pas nous fier à ces maigres données. Il faut alors un autre
recours.
Une étude de prévision de demande réalisée par le bureau de projet de
l’EDH pour la période allant de 1997 à 2010 permet de trouver un taux
d’évolution de la charge. C’était une étude faite pour l’ensemble du pays. Mais,
seule la zone d’étude sera prise en compte.
Pour la ville de Miragoâne et la commune de Paillant, l’étude en question
a révélé que la demande aurait crû à un rythme de 4.2% l’an. Ce taux est
considéré valable pour la présente étude.
Le taux de croissance de la charge d’une année par rapport à la
précédente étant trouvé, pour calculer la charge de la nouvelle année, on
applique la formule :
Pi  Pi 1 (1  t ) Où :
Pi : Puissance à l’année i
Pi-1 : Puissance à l’année précédente
t
: Taux d’évolution de la charge de pointe par an
Le tableau suivant présente la charge de pointe trouvée pour chaque année à
compter de 2007 à 2016.
Année
Pointe (kW)
Pointe (MW)
55
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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2007
1641
1.641
2008
1709.922
1.709
2009
1781.74
1.781
2010
1856.57
1.856
2011
1934.55
1.934
2012
2015.798
2.016
2013
2100.46
2.100
2014
2188.68
2.188
2015
2280.606
2.280
2016
2376.39
2.376
En définitive, la zone sous étude
nécessitera d’une puissance de
2.376MW pour fonctionner dans les dix (10) années à venir. Donc le réseau à
construire doit pouvoir être alimenté par la centrale de Petit-Goâve qui, à priori,
est supposé capable de fournir cette puissance.
_____________________________________________________________
CHAPITRE IV
56
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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ETUDE DU RESEAU DE DISTRIBUTION MT/BT
4.1.-Principaux éléments d’un système de distribution
Un système de distribution est le dernier maillon de la chaîne
d’électrification après la production et le transport. Il comprend tous les circuits et
appareillage partant des points terminaux du système de transport vers les
différentes installations réceptrices des clients.
Les subdivisions suivantes peuvent être énumérées :

Les réseaux de sous transport ou de répartition reliant les points
terminaux du transport aux sous-stations des divers centres de
distribution. Dans certains cas, plusieurs réseaux indépendants de
transport ou centres de production situés à proximité peuvent être ainsi
reliés à une même sous-station de distribution.

Les centres de distribution groupant, à part les sous-stations, tout
l’appareillage nécessaire à la répartition de l’énergie par les circuits
primaires.

Les circuits ou lignes primaires de distribution (MT)

Les stations de transformation de la moyenne à la basse tension ou
transformateurs

Les circuits ou lignes secondaires (BT)

Les circuits de branchement des installations réceptrices des clients
comprenant le câblage, l’équipement de comptage etc.
4.2.-Sous-station électrique
4.2.1.-Définition
Une sous-station est destinée à recevoir les différents appareils
permettant de contrôler un réseau électrique. Aussi permet-elle le sectionnement
des lignes et la transformation des tensions.
D’une façon générale, on en distingue deux types :
a) Sous-station de transmission
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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b) Sous-station de distribution
a. Souvent l’énergie électrique produite n’est pas consommée à proximité
des centres de production. Donc, il faut transporter cette énergie du
centre de production vers les postes de consommation. Toutefois, à
cause de la distance, ce transport doit se faire à haute tension. A cet
effet, la sous-station de transmission élève la tension produite (MT) pour
le transport (HT)
b. Une sous-station de distribution est une sous-station située au voisinage
des centres de consommation, dont le rôle consiste à abaisser la tension
fournie par la ligne de transmission en une tension exigée pour
l’utilisation des appareils de la clientèle.
4.2.2.- Différents éléments d’une sous-station
La plupart des postes de transformation ou sous-station comprennent les
éléments principaux suivants :
o Disjoncteurs
o Sectionneurs
o Interrupteurs à cornes
o Parafoudres
o Sectionneurs de mise à la terre
o Transformateurs
o Transformateurs de tension et de courant
4.2.3.- Définition et rôle des principaux éléments d’une sous-station
 Disjoncteur
Le disjoncteur est un appareil qui peut interrompre des courants importants,
qu’il s’agisse du courant normal ou des courants de défaut.
Il a pour rôle
principal d’ouvrir automatiquement un circuit dès que le courant traversant ce
dernier dépasse une valeur prédéterminée. Dans le cas où il sert à interrompre
de forts courants, il joue le même rôle qu’un fusible sauf qu’il a un
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fonctionnement plus sûr car on n’a pas besoin de le remplacer après chaque
interruption.
 Sectionneurs
Les sectionneurs sont des appareils de protection qui permettent d’ouvrir un
circuit en l’absence de tout courant. Ils ne sont doués d’aucun pouvoir de
coupure. Ils servent donc à réparer et à isoler, par exemple, les lignes et les
autres parties du réseau.
 Interrupteurs à cornes
Les interrupteurs à cornes sont des appareils qui peuvent couper les faibles
courant capacitifs des lignes de transport ou les courants d’excitation des
transformateurs, mais qui ne peuvent pas interrompre les courants de charge
normaux.
 Parafoudres
Les parafoudres sont des appareils destinés à limiter les surtensions imposées
aux transformateurs ou aux autres dispositifs, instruments et machines
électriques par la foudre et par les manœuvres de commutation des lignes et
des transformateurs.
 Sectionneurs de mise à la terre
Les sectionneurs de mise à la terre sont des interrupteurs de sécurité qui isolent
un circuit et qui, grâce à leur mise à la terre, empêchent l’apparition de toute
tension sur une ligne lors des réparations.
 Transformateurs
Le transformateur est un appareil électrique très simple, mais il n’en constitue
pas moins l’un des plus utiles. Le transformateur permet de modifier la tension et
le courant dans un circuit. Grâce à lui, l’énergie électrique peut être transportée à
une grande distance de façon économique et distribuée dans les usines et les
maisons.
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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 Transformateur de tension
Les transformateurs de tension sont utilisés sur les lignes à haute tension
pour alimenter des appareils de mesure (voltmètre, wattmètre etc.) ou de
protection (relais). Ils servent à isoler ces appareils de la haute tension et les
alimenter à des tensions appropriées.
Le primaire des transformateurs de tension doit être branché en parallèle
avec le circuit dont on veut connaître la tension. De plus, on doit toujours
connecter un fil de l’enroulement secondaire à la masse, sans quoi on risque de
subir un choc électrique en touchant à l’instrument de mesure ou un de ses fils
de raccordement.
 Transformateur de courant
Les transformateurs de courant sont utilisés pour ramener à une valeur
facilement mesurable les courants intenses des lignes à haute tension. Ils
servent aussi à isoler les appareils de mesure ou de protection des lignes à
haute tension.
Comme pour les transformateurs de tension, on doit toujours raccorder un
des fils secondaires à la masse. Toutefois, contrairement à ceux-là, le primaire
des transformateurs de courant doit être branché en série avec l’appareil dont on
veut connaître le courant.
Par ailleurs, il faut souligner que ce ne sont pas les seuls éléments d’une
sous-station. Aussi trouve-t-on des éléments dits éléments facultatifs. Parmi
ceux-ci, on trouve les disjoncteurs à réenclenchement automatique (recloser) et
les autosectionneurs (sectionalizer)
 Recloser
Le disjoncteur à réenclenchement automatique ouvre le circuit lors de
l’apparition d’un défaut et le referme de nouveau après un délai compris entre
une fraction de seconde et quelques secondes. La séquence d’ouverture et de
fermeture se répète deux ou trois fois selon l’ajustement des dispositifs de
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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commande internes. Si le court-circuit ne disparaît pas après deux ou trois
tentatives de refermeture, le recloser ouvre le circuit en permanence et une
équipe de réparation doit aller sur les lieux pour les réparer.
 Sectionalizer
Lorsqu’une ligne d’alimentation comprend plusieurs dispositifs de protection,
il est souvent difficile d’atteindre une coordination acceptable basée seulement
de fusion des coupe-circuits. On utilise alors un autosectionneur dont l’ouverture
dépend du nombre d’opérations successives d’un recloser placé en amont.
4.3.- Etude du réseau de distribution MT
4.3.1.- Choix des conducteurs d’une ligne
Les pertes ohmiques, les pertes par effet de couronne et le niveau de
perturbation radiophonique sont des facteurs déterminant dans le choix des
conducteurs d’une ligne. Il est important de choisir un conducteur qui correspond
à l’économie maximale compte tenu de la puissance transportée et des pertes
par effet joule dans les conducteurs. Ainsi, pour choisir un conducteur, on doit se
référer aux critères suivants :
1. Les pertes ohmiques doivent être inférieures à 2% de la
puissance maximale transportée par la ligne.
Ces pertes ohmiques dépendent de la valeur de la résistance du
conducteur et du courant le parcourant. Parfois il est nécessaire de considérer la
capacité maximale de courant pouvant circuler dans le conducteur. Cette
capacité maximale de courant est nécessaire à connaître, à cause qu’elle est
déterminée au maximum de température opérant dans les conducteurs. Cette
température affecte l’affaissement (la flèche) du conducteur entre les supports et
détermine la perte de tension mécanique. Pour des lignes qui ont à fournir des
charges excessives sous certaines conditions, la capacité maximale de courant
pouvant être transportée par les conducteurs devient importante dans la
sélection du conducteur.
61
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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2. Les pertes par effet couronne doivent être inférieures ou égales
à 1.5kW/km de ligne.
Les pertes par effet couronne sont fonction du gradient de tension à la
surface d’un conducteur. Alors, l’effet de réduire l’espacement entre les
conducteurs et de diminuer le poids des conducteurs, a pour conséquence,
d’augmenter le gradient de tension à la surface et par le fait même, d’augmenter
les pertes par effet couronne. Comme il a été mentionné auparavant, ces pertes
peuvent être réduites en utilisant des conducteurs en faisceau dont le flux
magnétique produit par cet arrangement est identique à celui produit par un
conducteur creux ayant un plus gros diamètre.
3. Le niveau de perturbation radiophonique est aussi un des
facteurs limitant le choix d’un conducteur satisfaisant, pour une
tension donnée.
Les décharges produites par l’effet couronne produisent des ondes
électromagnétiques (ou signaux) qui possèdent un spectre de fréquence
radiophonique brouillant la réception sur les postes de radio ou de télévision.
Ces interférences radiophoniques ont lieu pour une grandeur du champ
électrique (ou d’une tension) bien en dessous de la valeur critique (≈ 3000kV/m).
4.3.1.1.- Choix des conducteurs MT

Tension d’utilisation
La tension MT dépend de la puissance à transporter et de la longueur de
la ligne principale. D’où la formule :
U l  k PL où :
Ul : tension de ligne
P : puissance active à transiter (w)
L : la distance de transport (m)
k : facteur approximatif dépendant de la régulation et de la longueur de la ligne
62
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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Dans le cas de notre étude, la puissance à transporter est de 2.376 MW,
la longueur de la ligne principale est de 26 km (distance entre Petit-Goâve et
Miragoâne). Pour une ligne courte (≤ 80 km) et une régulation d’environ 5%, on
prend k=0.15.
En
appliquant
la
formule
précédente,
on
a:
U   0.15  2.376  10 6  26  10 3  37282.16V  37.282kV
l
Les normes exigent qu’on choisisse une tension normalisée comprise entre
0.5U l et 1.5U l . Donc, on choisit 23 kV comme tension de ligne. La tension de
phase sera alors : V 

Vl
3

23
3
 13.279kV
Choix des conducteurs MT
a) Entre Petit-Goâve et Miragoâne
Pour cela, on calculera le courant à faire circuler dans la ligne. Ce calcul
va permettre de choisir un conducteur. La chute de tension sera calculée pour la
résistance du conducteur choisi.
A partir de cette chute, on calculera la
régulation qui sera comparée avec celle fixée (5%). Si cette comparaison révèle
que la régulation fixée est inférieure à celle calculée, on choisira un autre
conducteur. Le même processus va être répété.
Le courant circulant dans les conducteurs est obtenu par la relation
suivante :
I
P
3 U l
Ce qui donne : I 
2.376 106 W
 59.64 A
3  23 103V
Il faut choisir un conducteur qui soit capable de transporter un tel courant
tout en tenant compte de la valeur de la résistance du conducteur pour que la
régulation calculée soit celle demandée.
63
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
FDS // Electromécanique // Promotion : 2002-2007
D’après la table A-1 de l’annexe A, nous pouvons utiliser un conducteur
du type ACSR #6 qui possède une capacité maximale de 100A (à 75C) et une
résistance de 2.474 / km (à 50C) .
La résistance du conducteur #6 à une température de 75C` ( 50C` au
dessus de la température ambiante 25C ) obtenue à l’aide de la formule
suivante :
Rt2  Rt1 
T  t2
228  75
, ce qui entraîne : Rt2  2.474 
228  50
T  t1
 Rt2  2.696 / km
La chute de tension causée par la résistance de ce conducteur est
obtenue par la relation suivante :
V  lRI (Volt ) . Nous avons donc :
V  26  2.696  59.64  4180.52V
La régulation se calcule comme suit :
Re gulation 
V
4180.52
 100% 
 Re gulation (%)  31.482%
V
13.279  10 3
La régulation obtenue est beaucoup supérieure à celle recommandée
(5%), il faut donc prendre en considération ces résultats obtenus pour effectuer
un second choix.
Comme la chute de tension est 6.3 fois plus grande que celle permise, il
faut augmenter la section du conducteur d’au moins 6.3 fois. Sur ce, le choix se
porte sur le conducteur ACSR 4/0 qui possède une capacité maximale de 340 A
(à 75C) et une résistance de 0.3679 Ω/km (à 50C) .
Suivant la même démarche, à 75˚C, ce conducteur a une résistance de
0.4 Ω/km. La chute de tension est alors 620.256 V. Ce qui donne une régulation
de 4.67 %.
La régulation obtenue est inférieure à celle recommandée, ce qui est très
satisfaisant. Cependant, au point de vue d’échauffement, ce conducteur est
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
FDS // Electromécanique // Promotion : 2002-2007
plusieurs fois plus gros que nécessaire car sa capacité maximale de courant est
de beaucoup supérieure au courant qui va y circuler ( 340 A >> 59.64 A).
En définitive, pour le réseau MT entre Petit-Goâve et Miragoâne, le
conducteur ACSR 4/0 sera utilisé. Ce dernier a une résistance de 0.4 Ω/km.
b) Au niveau de la ville de Miragoâne
Pour effectuer le calcul des conducteurs MT à l’intérieur de la ville, la rue
la plus longue sera considérée. Cette rue correspond à celle de la route de
Desruisseaux qui a une longueur d’environ 922 mètres. Ainsi, un calcul pareil à
celui effectué pour déterminer le conducteur entre Petit-Goâve et Miragoâne
nous permet de trouver le conducteur ACSR 2/0 à l’intérieur de la ville de
Miragoâne. La résistance de ce conducteur est, d’après le tableau A-1 de
l’annexe A, 0.606 / km à 75˚C.
c) Au niveau de Paillant
Comme à l’intérieur de la ville, le conducteur à utiliser dans le réseau MT
de Paillant est le ACSR 2/0.
4.3.1.2.-Réactance des conducteurs 4/0 et 2/0
D’après le tableau A-1 de l’annexe A, la réactance du conducteur
ACSR 4/0
est j 0.524 / mi ou
j 0.3256 / km et celle du ACSR 2/0 est
j 0.554 / mi ou j 0.3443 / km . Etant donné qu’on a affaire à une ligne courte, on
ne tient pas compte de la réactance capacitive de cette dernière.
4.3.1.3.- Choix des éléments de protection pour les transformateurs
En général, les transformateurs sont sujets à des risques de surtension
et/ou de surintensité au cours de leur utilisation. Donc, il faudra prévoir pour leur
protection des éléments pouvant satisfaire ce travail. C’est ainsi que dans cette
65
Nixon ALEXANDRE, Jonas HERVIL, Nathanael JEAN PHILIPPE, Stevenson PIERRE
ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
FDS // Electromécanique // Promotion : 2002-2007
partie, nous allons
déterminer la capacité de fusibles et des parafoudres
pouvant protéger les transformateurs contre les surintensités et les survoltages.
Le courant des fusibles est donné par la relation :
Imax = 1.5In
Avec :
Imax : courant du fusible,
In
: courant nominal du transformateur.
- Par exemple, pour un transformateur de 50 KVA fonctionnant sous une tension
de 120 volts, In = 3.77A et le fusible à utiliser doit avoir un pouvoir de coupure de
5.655A.
Dans ce cas, on prendra un fusible de 6 A.
- D’autre part, le choix des parafoudres est fonction de la tension nominale du
réseau, la capacité des parafoudres est donnée par :
Umax = 1.25UL-N
Avec :
Umax : tension des parafoudres ;
UL-N : tension de phase.
- Pour le voltage de 23 KV, on a Umax = 16.6 KV. On prendra Umax=21 KV.
4.3.1.4.- Pertes de puissance active et réactive dans les lignes MT
Les pertes de puissance active et réactive sont déterminées par :
P = 3LRI2Cos  et Q = 3LXI2Sin  (cf. Xuan Dai Do)
Dans notre cas, L=26km, I=16A, Cos  =0.95 et R75=0.4Ω/km, X=0.3256Ω/km,
P= 7.58kW et Q= 2.03kVARS.
4.3.2.- Mise à la terre (M.A.L.T.)
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ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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Les réseaux de distribution doivent être mis à la terre pour que les
exigences suivantes puissent être respectées :
1) Maintien de la tension du neutre à un niveau minimal.
2) Sécurité des monteurs et du public
3) Protection des appareils de distribution
4) Protection des appareils de communication
5) Utilisation du sol comme chemin de retour, en parallèle avec le
neutre.
L’efficacité du système de mise à la terre dépend primordialement de
l’exactitude de sa conception et de la qualité de sa construction.
Deux modes de mise à la terre sont possibles dépendant de la forme des
électrodes. Le premier consiste en une ou plusieurs tige(s) enfoncée(s) au pied
d’un même poteau et relié de mise à la terre. Le second est réalisé au moyen
d’un fil de cuivre no 4 toronné fixé en spirale sous la base d’un poteau à l’aide de
crampons et relié au fil de mise à la terre.
La tige est une électrode de mise à la terre plus pratique et plus efficace
que la spirale. Cependant, là où l’enfoncement de tiges s’avère impossible, on se
sert de la spirale.
Il doit y avoir une électrode de M.A.L.T. à la terre à tout support de
transformateur
de
distribution,
de
disjoncteur,
d’auto
sectionneur,
de
condensateur, de sectionneur tripolaire. La cuve ou la base de chacun de ces
appareils est reliée à l’électrode M.A.L.T. par le fil de M.A.L.T., qui est un fil de
cuivre de calibre no 4. En général, il y a aussi une électrode de M.A.L.T. à toute
fin de section de basse tension.
4.5.- Etude du réseau de distribution BT
4.5.1.- Choix des conducteurs BT
En général, d’après les normes de l’EDH, un conducteur de basse
tension est choisi en fonction de la puissance nominale du transformateur auquel
il part. C’est dans cet ordre d’idée que nous allons d’abord identifier les
67
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transformateurs qu’on aura à utiliser afin de pouvoir choisir les conducteurs qui
leur sont appropriés.
Le tableau suivant présente la longueur maximale admissible des
conducteurs suivant la capacité du transformateur dans les circuits basse tension
120/240 V-1  .
Capacité du transformateur
Longueur maximale (m)
( kVA)
15
225
25
300
37.5
300
50
235
N.B.- La longueur maximale est valide pour des charges également distribuées
de chaque côté du transformateur.
On fixe une régulation de 7%
La chute de tension est donnée par la formule : U 
2l  P
avec
  A U
l : longueur du conducteur ( m )
P : puissance fournie par le transformateur ( W )
 : Conductivité du matériau utilisé pour construire le conducteur ( 33m / .mm2 )
A : Section du conducteur ( mm2 )
Sur la base de 240 V la chute de tension est : 0.07  240  16.8V
D’ après le tableau précédent, la longueur des conducteurs BT ne doit pas
excédée 300 m.
a. Transformateur de 75 kVA
Pour un transformateur de 75 kVA, on choisit l = 100m.
Calculons alors la section du conducteur approprié :
68
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A
2l  P
2  100  75000  0.95

 A  107mm2
U    U
16.8  33  240
Cette section correspond à celle du conducteur # 4/0. Donc, le triplex choisi pour
le transformateur de 75 kVA est le #4/0.
b. Transformateur de 50 kVA
Pour ce type de transformateur, on choisit l = 150m D’où :
A
2l  P
2  150  50000  0.95

 A  107mm2
U    U
16.8  33  240
A = 107mm2 est la section du triplex #4/0 qu’on utilisera également pour le
transformateur de 50 kVA.
c. Transformateur de 37.5 kVA
On choisit l = 200m et le calcul de la section du conducteur à utiliser
donne : A 
2l  P
2  200  37500  0.95

 A  107mm2 . Ce qui correspond
U    U
16.8  33  240
au conducteur #4/0
d. Transformateur de 25 kVA
On fixe la longueur du conducteur à l = 300m. Donc :
A
2l  P
2  300  37500  0.95

 A  107mm2 . Encore une
U    U
16.8  33  240
fois, ça correspond au conducteur #4/0.
4.5.2.- Choix des transformateurs
En général, un transformateur n’est jamais utilisé à 100% de sa capacité.
En pratique, on assume que ces derniers ne fonctionnent qu’à environ 70% de
leur capacité maximale. Ainsi, pour choisir un transformateur qui soit capable
d’alimenter un certain groupe de clients, il faut alors tenir compte de ce facteur si
important. De ce fait, on ne peut pas choisir un transformateur dont la puissance
69
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nominale correspond exactement à la puissance de pointe demandée par un
groupe de clients pour alimenter ce dernier.
Dans l’étude en cours, on va supposer que la charge est uniformément
répartie au niveau des différentes zones de la ville de Miragoâne. Ainsi, à partir
de la charge actuelle de cette dite ville, en utilisant le taux d’évolution annuel de
la charge, après dix (10) ans la charge de pointe de Miragoâne sera :
Pdix = Pactuelle (1+taux)10 =>
Pdix = 1274.757(1+0.042)10 =>
Pdix = 1923.55 kW
De la même manière, la charge de pointe de la commune de Paillant
après dix (10) ans sera :
Pdix = 152.528 (1+0.042)10 => Pdix = 230.158 kW
Donc, en considérant que la charge de la ville de Miragoâne est distribuée
dans les quatre (4) zones telles : Bel Air, Nouvelle cité, Route de Desruisseaux
et Route de l’hôpital et ceci, de façon uniforme, chacune de ces zones aura
comme charge :
1923.55
 480.8875kW
4
La puissance apparente correspondant à cette puissance réelle est, en
considérant un facteur de puissance de 0.95 :
480.8875
 506.197kVA . Comme
0.95
on l’a mentionné dans les lignes précédentes, un poste de distribution
(transformateur) ne peut être utilisé qu’à 70% de sa capacité. En conséquence,
la puissance nominale de 506.197 kVA représente environ 70% de la puissance
nominale totale de tous les transformateurs qu’on aura à utiliser pour chacune de
ces zones. Suivant cette ligne d’idée, la puissance totale des transformateurs
combinés à utiliser pour chacune de ces zones est :
506.197
 723.138 kVA
0.7
Dans ce cas, on pourrait utiliser un seul type de transformateur pour
alimenter les différents types de clients. Par exemple, le transformateur de 75
kVA pourrait être utilisé pour alimenter tous les clients. Mais, en tenant compte
de la chute de tension et de la longueur des conducteurs utilisés pour ce
transformateur, on remarque qu’il n’est pas économique d’utiliser uniquement ce
70
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type de transformateur. Néanmoins, suivant la zone d’étude, les transformateurs
de 75 et de 50 kVA peuvent être utilisés par le fait que les clients sont plus ou
moins rapprochés les uns des autres. Toutefois, il existe des cas particuliers où
ils ne le sont pas. D’où l’utilisation des transformateurs de 37.5 et 25 kVA. Le
tableau suivant donne la liste de transformateurs à utiliser sur le réseau
Miragoânais ainsi que les fusibles appropriés comme indiqué par les normes de
l’EDH (section PR-301).
Cependant, il faut noter que dans chacune des quatre (4) zones
identifiées au niveau de la ville de Miragoâne, il y a des zones auxiliaires qui,
malgré qu’elles ne sont pas éclairées, ont beaucoup de clients branchés. Alors
dans ces dernières, des transformateurs sont aussi placés dans le but
d’alimenter ces clients.
Transformateurs
Quantité
Fusibles
75 kVA
5
15T
50 kVA
4
10T
37.5 kVA
3
8T
25
2
6T
Cette même démarche appliquée à la commune de Paillant donne :
Puissance apparente des clients :
230.158
 242.27 kVA
0.95
Puissance totale des transformateurs à utiliser :
242.27
 346.1kVA
0.7
Transformateurs
Quantité
Fusibles
75 kVA
3
15T
50 kVA
2
10T
25 kVA
1
6T
71
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4.5.3.-Pertes de puissance active dans le réseau BT
On admet que la charge est uniformément repartie ; donc la perte est déterminée
par la formule :
2
P = (LR)I2
3
Où :
P : puissance active perdue,
L : longueur du tronçon,
I : courant traversant le conducteur.
4.5.4.- Calcul du courant dans les câbles
Pour un conducteur #4\0 Al, on a : 0.4 ohm/km à 75 degrés.
Les courants nominaux dans nos différents transformateurs sont :
Pour un transformateur de 75 KVA, I =
75000
 I = 312.5 A.
240
Pour un transformateur de 50 KVA, I =
50000
 I = 208.33 A.
240
Pour un transformateur de 37.5 KVA, I =
Pour un transformateur de 25 KVA, I =
37500
 I = 156.25 A.
240
25000
 I = 104.17 A.
240
4.5.5.- Calcul pertes de puissance active dans un transformateur de
75 KVA
On a la formule de perte (cf. Xuan Dai Do) :
P=
2
(LR)I2
3
- Pour R = 0.4Ω/km à 75 degrés et L= 250m, on a :
72
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P=
2
(0.4× 0.25) × (312.5)2  P = 6.51 KW
3
4.5.6.- Choix Triplex et ΔU en % pour le réseau BT
Etant donné qu’on a déjà procédé au choix du triplex. On a ΔU =
LRI
U
-Pour un transfo de 75 KVA, on choisit L= 100 m donc :
ΔU =
0.1  0.4  312.5
240
 ΔU = 5.2%
-Pour un transfo de 50KVA, on choisit L=150m,
ΔU =
0.15  0.4  208.33
240
 ΔU = 5.2%
-Pour un transfo de 37.5 KVA, on choisit L=200m,
ΔU =
0.2  0.4  156.25
 ΔU = 5.2%
240
-Pour un transfo de 25 KVA, on choisit L=300m,
ΔU =
0.3  0.4  104.17
 ΔU =5.2%
240
4.5.7.- Calcul du courant dans le réseau BT
Dans le réseau BT, le courant se calcule par la formule :
P=UI cos   I 
P
U cos 
4.6.- Calcul des courants de court-circuit
Cette section se consacrera au calcul des courants de défaut. Ce qui va
nous permettre de dimensionner le disjoncteur assurant la protection des
équipements de la sous-station en cas de court-circuit. Ces défauts peuvent être
de trois (3) types :

Défaut monophasé
73
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
Défaut biphasé

Défaut triphasé
Dans la pratique, seuls les défauts monophasé et triphasé sont courants.
Le calcul va être fait en utilisant la méthode per unit sur une base de 100MVA et
2.4kV (Tension délivrée par les groupes).
SCHEMA UNIFILAIRE
A
G1
B
G2
L = 26km
Load
T2
G3
23kV
23kV
Caractéristiques des éléments du schéma précédent
Eléments
Puissance
Tension
Xd = X i
X0
Rd = Ri
R0
(MVA)
(kV)
(p.u)
(p.u)
(p.u)
(p.u)
G1, G2, G3
1.5
2.4
0.2
----
----
----
T1
3
2.4 / 23
0.0622
0.0622
----
----
T2
2.5
2.4 / 23
0.06
0.06
----
----
Ligne
100
23
2.3429
10.0233
1.8072
2.6815
N.B.- Les impédances directe, inverse et homopolaire des lignes sont données
dans OVERCURRENT PROTECTION System - Faults de l’annexe A en ohm
par 1000 pieds, mais dans le tableau qui précède on les donne en p.u sous une
74
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base de 100MVA et 23kV tout en considérant que la longueur de la ligne en
question est de vingt six (26) kilomètres.
Diagramme des impédances ‘‘directe – inverse’’
ZG1
1pu
Défaut B
ZG2
ZT1
1pu
ZL
ZG3
ZT2
1pu
Diagramme des impédances ‘‘Homopolaire’’
Défaut B
ZT1
ZL
ZT2
75
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Réduction autour du défaut B
a) Séquence directe – inverse
b) Séquence homopolaire
Défaut B
Défaut B
ZG2 // ZG1
ZT1
ZT1 // ZT2
ZL
1pu
ZG3
ZL
ZT2
Défaut B
Défaut B
ZL
1
p
u
Z0
Défaut B
Zd
Après calcul, on trouve :
et
D’où les valeurs réelles :
Zd = Zi = 1.807 + j7.957 (p.u)
Z0 = 2.6815 + j11.35 (p.u)
Zd = Zi = 9.559 + j42.0925 ohms
Z0 = 14.1851 + j60.0415 ohms
76
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Courant de court-circuit monophasé (Icc1 )
I cc1  3I d
avec
U
23  103


Z d  Zi  Z0
3  ((9.559  j 42.0925)  2  14.1851  j 60.0415)
 I d  90.38  7689 A .
Id 
D’où : I cc1  3  90.38 
23  103
3  (33.3031  j143.089)
Icc1Φ = 271.14 A
Courant de court-circuit triphasé ( I CC 3 )
I CC 3  I d avec I d 
D’où :
U

Zd
23  103
 307.64  772 A
3  (9.559  j 42.0925)
Icc3Φ = 307.64 A
Ainsi, nous aurons besoin d’un (1) disjoncteur réenclencheur (recloser)
pouvant couper des courants de 307 A.
77
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CHAPITRE V
CALCULS MECANIQUES
5.1.- Introduction
Pour effectuer le transport et la distribution de l’énergie électrique, il faut
avoir des poteaux juste pour supporter les conducteurs, les transformateurs,
etc.… Comme ces derniers vont exercer des efforts sur les poteaux, on devrait
choisir des poteaux pouvant supporter ces efforts. De ce fait, les calculs
mécaniques vont permettre de déterminer la hauteur et la classe des poteaux à
utiliser et de les haubaner quand ce sera nécessaire.
5.2.- Portée
On choisit d’utiliser 40m comme portée maîtresse pour le réseau.
5.3.- Paramètre de pose
Ces paramètres sont : la flèche initiale en mm et la tension mécanique en
newtons auxquelles un conducteur neuf doit être tendu lors de la pose. Ces
valeurs varient avec la température ambiante au moment de l’installation et elles
sont données pour chaque conducteur dans les tableaux ‘‘flèches, tensions’’ à la
section CO-300 des normes de l’EDH.
Le relation existant entre la flèche et la tension mécanique est donnée
par : f 
Avec
PL2
.
8T
f : flèche en m
P : poids du fil par unité de longueur (kg/m)
L : la portée en m
T : tension mécanique des fils en kg
Pour un conducteur ACSR 2/0, avec une portée de 40m et une
température ambiante d’environ 25˚C, d’après le livre des normes de l’EDH on
doit avoir une tension mécanique de 1090N et une flèche initiale de 240mm.
78
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5.4.- Choix des poteaux
Les poteaux en bois sont arrangés suivant des catégories appelées
classes. Ainsi parle-t-on des poteaux de classes 1-2-3-4-5-6-7. Toutefois, dans le
cadre de la rénovation, pour la construction moyenne tension on utilise les
classes : 2-3-4-5
Force de rupture et moment maximal des différentes classes de
poteaux
FORCE DE RUPTURE (lbs)
CLASSES
3700
2
3000
3
2400
4
1900
5
Cette force de rupture est supposée appliquée à 24 pouces sous la tête
du poteau. A partir de cette force de rupture, on peut calculer le moment
résistant de différents types de poteaux c’est-à-dire le produit de cette force par
la distance du bras de levier.
En supposant que la force est appliquée perpendiculairement au poteau,
le moment se calcule par la formule : M max  Force x bras de levier.
Exemple.- Un poteau de 35’-5 à 29’ hors sol. La force de rupture est alors
appliquée à 29’-2’=27’ par rapport au sol. Donc on a moment résistant de :
Mr  1900  27'  51300lb. ft
Voir le tableau suivant pour les autres cas.
79
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Hauteur
Poteau Classe
Profondeur (ft)
(ft)
Moment résistant
(lb.ft)
35’
40’
45’
50’
2
6’
3700  27  99900
3
6’
3000  27  81000
4
6’
2400  27  64800
5
6’
1900  27  51300
2
6’
3700  32  118400
3
6’
3000  32  96000
4
6’
2400  32  76800
5
6’
1900  32  60800
2
6’6’’
3700  36.5  135050
3
6’6’’
3000  36.5  109500
4
6’6’’
2400  36.5  87600
5
6’6’’
1900  36.5  69350
2
7’
3700  41  151700
3
7’
3000  41  123000
4
7’
2400  41  98400
5
7’
1900  41  77900
Dans l’étude en cours, deux (2) types de poteaux seront considérés :
o Poteau d’alignement
o Poteau d’angle
Pour les poteaux d’alignement, c’est la base du poteau qui est plus
importante. Tandis que pour les poteaux d’angle, c’est la tête du poteau qui est
plus importante.
80
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5.4.1.- Détermination de la classe des poteaux d’alignement
Soit un montage en ligne droite ou avec un angle inférieur à 5 degrés
(MT301) supportant les charges:
-3 conducteurs 2/0
-1 neutre 2/0 (En cas ou éventuellement on en vient à l’ajouter)
-1 basse tension Triplex 4/0
- 1 câble Téléco 2’
-1 transformateur 75 KVA de masse 925 lbs (réf. normes EDH TR-102)
Les normes de l’EDH nous montrent qu’on peut choisir un poteau de
classe 5 pour un transformateur dont la masse n’excède pas 420kg ou 925 lbs.
Donc, pour le transformateur de 75kVA de masse 925lbs, on peut, à priori,
choisir cette classe de poteau dont la force de rupture est de 1900 lbs.
Calcul du moment résultant de la force du vent
Dans le calcul des moments, on doit en considérer cinq (5) types :
o Sur le poteau
o Sur le conducteur 2/0
81
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o Sur le triplex 4/0
o Sur les câbles de Téléco
o Sur le transformateur
a) Moment résultant de la force du vent sur le poteau
M1 
P  L2  (2Ct  C g )
226.195
en lb.ft où :
P : Pression du vent en lb/ft2 et P = 0.0025V2 pour les surfaces cylindriques
V : Vitesse du vent en mi/h, 60mi / h  0.432kPa  9lb / ft 2
L : Longueur hors sol du poteau en ft
Ct : Circonférence à la tête du poteau en inch
Cg : Circonférence à la ligne du sol en inch
On utilise les valeurs du tableau suivant tiré du Southern Yellow Pine
(Douglas Fir)
Classe
Circonférence à la
Circonférence au niveau du sol
tête
35’
40’
45’
5
19
29
31
32,5
4
21
31,5
33,5
35
3
23
34
36
37,5
2
25
36,5
38,5
40,5
Avec P = 0.0025V2 et V = 60mi/h => P = 9lb/ft2. Donc, pour un poteau de classe
5 et de 35’ de hauteur enfoui à 6’ dans le sol, on a :
M1 
9  342  (2  19  31)
 M1  3173.704lb. ft
226.195
b) Moment résultant de la force du vent sur les conducteurs 2/0
Dans ce cas, on a : F  P  S  n où :
P : Pression du vent en lb/ft2
82
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S : Surface projeté du conducteur en pi2
S d
(a1  a2 )
2
d : Diamètre du conducteur en pi
a1+a2 : Somme des portées adjacentes en pieds (a1 = a2 = 40m =
131.23ft).
F : Force du vent sur les conducteurs en lb
n : Nombre de conducteurs
Pour les conducteurs 2/0, on a : d 2 / 0  0.41in 
0.41
 0.0341667 ft . Alors :
12
a1  a2
40  40

 131.233 ft
2
2  0.3048
S  0.0341667  131.233  4.48 ft 2
F2 / 0  9  4.48  3  F2 / 0  120.96lb
Les conducteurs étant placés à environ34’2’’ du sol, on a donc un moment :
M 2  120.96  34,167  M 2  4132.84lb. ft
c) Moment résultant de la force du vent sur le Triplex 4/0
Pour le triplex 4/0, on a toujours F  P  S  n avec
dTx = 32mm = 0.032m = 0.10498ft ≈0.105ft
S  0.105  131.233  S  13.779 ft 2
D’où: FTx  9  13.779  1  FTx  124.011lbs
En général, le triplex est placé à environ 26’ au dessus du sol.
Ainsi, on a: M 3  124.011  26  M 3  3224.286lb. ft
83
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d) Moment résultant de la force du vent sur le câble de Téléco
En général, les câbles de la Téléco ont un diamètre de 2’’ ou 0.167’.
S  0.167  131.233  S  21.916 ft 2
FTel  9  21.916 1  FTel  197.244lbs
Dans la pratique, on place les câbles de la Téléco à environ 19’ du sol. Alors, on
aura :
M 4  197.244  19  M 4  3747.56lb. ft
e) Moment résultant de la force du vent sur le Transformateur
M = F× L
Avec
F = P×S
S étant la surface du transformateur soumise à la pression du vent,
P la pression du vent et L le bras de levier. De plus, les transformateurs sont
placés à environ 2’ de la tête du poteau.
Pour un transformateur de 75 kVA, qui est le plus gros transformateur utilisé, on
a (cf. Normes EDH TR-102):
l = 3.5’ et d = 1.833’
M 5  9    3.5 
1.833
 32  M 5  2900.83lb. ft
2
f) Moment total subi par le poteau
5
M T   M i  M T  3173.704  4132.84  3224.286  3747.56  2900.83  M T  17179.22lb. ft
i 1
En conclusion, le poteau 40’-5 ayant un moment maximum de 60800
lb.ft peut être utilisé comme poteau d’alignement dans la présente étude.
84
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5.4.2.- Détermination de la classe des poteaux d’angle
La distance du point d’ancrage par rapport à la base du poteau est très
importante dans la détermination de la classe des poteaux.
Sur le poteau d’angle, les conducteurs trouvés sont :
3 conducteurs 2/0
1 Triplex 4/0
On va considérer plusieurs cas allant des poteaux d’angle de 6 degrés jusqu’à
90 degrés.
Comme on l’a fait pour la détermination de la classe des poteaux
d’alignement, on va déterminer la tension résultante s’exerçant sur le poteau.
La tension résultante s’exerçant sur le poteau est donné par :
R  Tension Mecanique  N  sin

2
 2 où N est le nombre de conducteurs
et θ l’angle formé entre les conducteurs.
Les tensions mécaniques des conducteurs sont données par les
normes de l’EDH et elles dépendent de la portée.
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a) Poteaux dont l’angle est compris entre 6 et 25 degrés
Pour un Poteau de 40 pieds, les 3 conducteurs se trouvent à environ
34.167 pieds.
R2 / 0  920  3  sin 12.5  2  1194.746 N = 268.77lbs
RTx  2055  sin 12.5  2  889.56 N =200.11lbs
Moment résultant : M T 268.77  34.167  200.11 26  14385.9246lb. ft
Un poteau de classe 5 peut répondre à ces exigences.
b) Poteaux dont l’angle est compris entre 26 et 60 degrés
On a :
R2 / 0  920  3  sin 30  2  2760 N = 620.89lbs
RTx  2055  sin 30  2  2055N =462.287lbs
Moment résultant : M T 620.89  34.167  462.287  26  33233.4106lb. ft
Encore une fois,un poteau de classe 5 pouvant subir un moment maximum de
60800lb.ft peut être utilisé.
c) Poteaux dont l’angle est compris entre 61 et 90 degrés
On a :
R2 / 0  920  3  sin 45  2  3903.23N = 878.074lbs
RTx  2055  sin 45  2  2906.21N =653.78lbs
Moment résultant : M T 878.074  34.167  653.78  26  46999.4344lb. ft
Le poteau de classe 5 convient.
5.5.- Haubanage
5.5.1.- Généralités
Une ligne de distribution doit être maintenue en équilibre statique,
c’est-à-dire pouvoir supporter sans fléchir ni courber toutes les forces
horizontales, verticales et latérales causées par l’équipement et l’appareillage de
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distribution, aussi qu’aux pressions exercées par des vents latéraux de
0.432kPa* (9lb/pi2).
A certains points stratégiques, l’emploi de supports tels que les
ancres et haubans sont nécessaires afin d’assurer cet équilibre. L’efficacité du
haubanage réside dans le choix approprié des haubans, tiges, et ancres en
fonction de leur emplacement et du type se sol.
5.5.2.- Ancrage
L’ancre fait appel à la résistance mécanique de plusieurs éléments
dont celle du sol où elle est enfouie. Il est difficile de reconstituer la résistance
originale d’un sol, même si le remplissage et le compactage sont exécutés avec
soin.
a) Ancre à cône
L’ancre à cône est celle qui est généralement utilisée. Le béton étant
lourd et cassant, on devra prendre les mesures nécessaires pour éviter tout
dommage lors du transport ou de l’installation. (Voir HA-101)
b) Ancre à bûche
L’ancre à bûche peut être utilisée. Celle-ci est fabriquée à partir d’un poteau de
bois. (Voir HA-102)
c) Ancre à roc
Ce type d’ancre est utilisé lorsque le sol renferme un massif imposant
de roc non friable et dont l’excavation s’avèrerait impraticable.
Les tableaux et abaques fournissent les détails concernant le choix
des éléments de haubanage, en fonction de la force à équilibrer et des classes
de sol. Il ne faut pas oublier que le système d’ancrage ne peut être plus fort que
son élément le plus faible.
Les différentes forces énumérées précédemment ont pour effet de
faire fléchir un poteau d’angle. Pour contrecarrer cet effet, on utilise des
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haubans. Toutefois, l’utilisation de ces derniers ne se fait pas n’importe
comment ; il faut de soigneux calculs. Sur ce, on se donne pour tâche de calculer
les haubans et la distance minimale d’ancrage qu’il faut dans le cas des
différents poteaux d’angle. Les calculs seront faits pour les conditions
défavorables : 15ºC et 0.432 kPA.
5.5.3.- Choix du hauban
Le type de hauban à utiliser dépend de la force à contrebalancer.
Cette force est donnée par la formule :
FH  N ( Fp )  K ( Fs ) Où :
FH : Force à contrebalancer (hauban)
Fp : Force du conducteur primaire
Fs : Force du conducteur secondaire
N : Nombre de conducteurs primaires
Les valeurs de Fs et Fp sont données par le tableau HA-110 du livre
des normes de l’EDH pour les différents angles et conducteurs.
La valeur du facteur K dépend de la portée et est donnée par le
tableau suivant :
K
Portée en mètre
0.5
30-35-40-45
1
50-55-60-65-70
5.5.4.- Choix de la tige d’ancrage
La tige d’ancrage est choisie pour résister à l’effort des haubans et doit par
le fait même résister à l’effort requis en (kN) pour un L /H spécifique. Il est parfois
nécessaire d’utiliser deux (2) tiges et deux (2) ancres séparées pour respecter
l’effort requis maximum, ou lorsque la qualité du sol exige l’emploi de deux (2)
ancres séparées.
88
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Lorsqu’une tige doit supporter un hauban de communication (usage en
commun), on doit calculer séparément l’effort requis en (kN) de ce hauban pour
sa hauteur d’attache spécifique (L/H). Cette valeur doit être additionnée à l’effort
requis pour les haubans d’EDH. Si l’effort requis total dépasse la capacité de la
tige, le hauban devra être installé sur sa propre tige.
5.5.5.- Choix de l’ancre
La surface de l’ancre, l’effort requis en (kN) et la classe de sol sont les trois
(3) facteurs déterminants pour le choix de l’ancre. L’abaque HA-111 permet de
sélectionner l’ancre appropriée pour les différentes classes de sol. Lorsque la
résistance du sol est insuffisante, il est parfois requis d’utiliser deux (2) tiges et
deux (2) ancres séparées. Pour les sols de classe 3, 4, 5, 6 et 7 l’ancre à cône
de section 0.160m2 ou l’ancre à bûche de calibre ( 1800 250mm ) peur être
utilisée. Pour raison d’encombrement, on choisit d’utiliser l’ancre à cône.
5.5.6.- Distance minimale d’ancrage
Pour trouver cette distance, il faut déterminer le rapport L/H donné
par l’abaque du livre des normes de l’EDH (section HA-111).Ce rapport dépend
de la force à contrebalancer et de l’hauban choisi.
H
L
89
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a) Poteau dans un angle compris entre 6 et 30 degrés
Choix de l’hauban
i.
Fp=2030 N et Fs=5100 N
D’où : FH  3  2030  0.5  5100  FH  8640 N
D’après l’abaque HA-111 des normes de l’EDH, l’hauban correspondant à cette
force est de calibre 5/16’’. On doit alors choisir une tige de ¾’’ à deux (2) cosses.
Calcul de la distance minimale d’ancrage
ii.
Avec la force FH = 8640N et
l’hauban choisi, l’abaque HA-111 nous permet de choisir le rapport L /H minimal
égal à : 2/5. Etant donné que ce rapport se trouve dans la zone critique, on prend
L/H = ½.
Or H = 40’-6’-2’ = 32’ => L = 32/2 = 16’
b) Poteau dans un angle compris entre 31 et 60 degrés
i.
Choix de l’hauban
Fp=3100 et Fs=8320 N
D’où : FH  3  3100  0.5  8320  FH  13460N
On choisit l’hauban de calibre 5/16’’ et la tige de ¾’’ à deux (2) cosses.
ii.
Calcul de la distance minimale d’ancrage
Avec FH = 13460N et un hauban de calibre 5/16’’, on a d’après l’abaque HA-111
: L/H = 3/5.
D’où : L  32 
3
 L  19.2'
5
c) Poteau dans un angle compris entre 61 et 90 degrés
i.
Choix de l’hauban
Fp=4010N et Fs=11060 N
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D’où : FH  3  4010  0.5  11060  FH  17560N
Dans ce cas, on pourrait choisir l’hauban de calibre 5/16’’. Néanmoins, le
rapport L/H qui correspondrait à ce hauban pour la force trouvée serait de ¾.
Pour éviter d’avoir une trop longue distance, c’est-à-dire pour éviter d’occuper
trop d’espace, on peut choisir un hauban de calibre 7/16’’ ou deux (2) haubans
de calibre 5/16’’ et la tige de ¾’’ à deux (2) cosses est toujours de mise.
ii.
Calcul de la distance minimale d’ancrage
Pour FH = 17560N et un hauban de calibre 7/16’’, on a toujours d’après l’abaque
HA-111 : L/H = 1/2.
D’où : L  32 
1
 L  16'
2
5.5.7.- Rapport L/H
Le rapport L/H est un facteur déterminant pour le choix et l’efficacité des
éléments du système d’ancrage. Il est défini comme étant le rapport de la
longueur (L) comprise entre le poteau et la tige d’ancrage, sur la hauteur (H) du
poteau.
5.5.8.- Haubanage spécial
Lorsque le hauban ne peut être installé suivant les critères généraux, on
peut avoir recours à des montages spéciaux.
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a) Haubanage vertical
ATTACHE
HAUBAN
POTEAU
CHAUSSEE
Ce type de hauban est utilisé lorsque l’ancrage sur terrain privé ou public
est prohibé et lorsqu’il existe un passage pour piéton à proximité du poteau. Ce
type de support doit toutefois être utilisé pour contrebalancer de faibles forces.
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b) Hauban aérien
Poteau à haubaner
Poteau auxiliaire
Hauban aérien
Chaussée
Ce type de hauban peut être utilisé dans les deux (2) cas suivants :
i.
Entre les deux (2) poteaux de la ligne, lorsque la portée est limitée
par deux (2) fins de course secondaires. Dans ce cas, le fil de
hauban sert à équilibrer les forces résultantes des deux réseaux
basse tension et doit pouvoir supporter la plus grande de ces deux
(2) forces.
ii.
Lorsqu’il est impossible d’ancre à proximité du poteau, on utilise
un hauban aérien. Celui-ci doit contenir la force à contrebalancer
et la transférer à un poteau supplémentaire situé dans l’axe (180˚)
de la force.
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CHAPITRE VI
EVALUATION DU COUT DU PROJET
6.1.- Introduction
L’un des facteurs les plus importants dans la réalisation d’un projet est de
pouvoir évaluer le coût d’investissement de ce dit projet. Ainsi, il devient plus que
nécessaire dans l’étude en cours d’évaluer le projet sur le plan financier. Pour ce
faire, il suffit d’inventorier les différents équipements et matériels
qui seront
utilisés dans la construction du réseau de basse tension (Type et quantité).
6.2.- Inventaire de matériels à utiliser avec leur prix.
Dans le tableau qui suit, nous allons dresser la liste des matériels à utiliser
dans le réseau. Ils sont tirés dans le livre des normes de l’EDH.
NO
Description
Quantité
D’ITEM
Prix
Prix total
unitaire
($US)
($US)
A04
Ancre à Cône en béton, 250 po.
18
8.45
152.1
20
0.95
19
Carrés
A07-A
Attache Câble 3/16’’  31/2’’ 2/0 @
4/0
A08-A
Attache préformée 5/16’’
36
4.57
164.52
B01-A
Boîtier isolant C5 11/4’’ #2
6
0.35
2.1
B02-D
Boulon d’espacement, 5/8’’  14’’
52
3.74
194.48
B03-B
Boulon d’isolateur bobine
156
6.38
995.28
5
1.98
9.9
5/8’’  16’’
B05-D
Boulon mécanique 1/2’’  6’’
94
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NO
Description
Quantité
D’ITEM
Prix
Prix total
unitaire
($US)
($US)
B05-H
Boulon mécanique 5/8’’  10’’
15
2.64
39.6
B05-I
Boulon mécanique 5/8’’  12’’
51
3.52
179.52
B05-J
Boulon mécanique 5/8’’  14’’
20
3.96
79.2
B05-O
Boulon mécanique 3/4’’  14’’
6
4.20
25.2
B10-B
Connect. Boul. fendu 7/16’’,
95
6.60
627
5300
3.08
16324
52
13.41
697.32
1370
0.37
506.9
20
1.32
26.4
27
1.76
47.52
6
3.00
18
13
3.02
39.26
18
6.93
124.74
cond. 2 @2/0
C04-B
Câble Triplex #4/0 Al
C09-B
Cheville d’acier, tige longue
¾’’  6’’
C15-A
Conducteur nu #2 ACSR
C17-B
Connecteur compressible WR
159
C17-C
Connecteur compressible WR
189
C17-O
Connecteur compressible WR
369
C17-P
Connecteur compressible WR
389
C18-B
Connecteur pour tige de MALT
Cu
C24-A
Coupe Circuit à élément fusible
51
6.70
341.7
C25-A
Crampon en acier galvanisé
102
0.50
51
110
6.93
762.3
2’’  11/16’’
C26-A
Cosse compressible pour cond.
#2/0 Al 2tr.
95
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NO
Description
Quantité
D’ITEM
Prix
Prix total
unitaire
($US)
($US)
E01-A
Ecrous à œil pour boulon, 5/8’’
45
10.56
475.2
E03-A
Elément fusible 6T
7
3.52
24.64
E03-B
Elément fusible 8T
9
3.74
33.66
E03-C
Elément fusible 10T
15
3.96
59.4
E03-D
Elément fusible 15T
20
4.35
87
E04-B
Entretoise p-à-f 7’
102
56.65
5778.3
F01
Ferrure à crochet pour hauban
18
12.76
229.68
F02-A
Fil de hauban 5/16’’
873
0.44
384.12
F03-A
Fil d’attache #4 Al
36
0.4
14.4
G02
Garde de hauban en
18
14.85
267.3
polyéthylène 7’
I02
Isolateur bobine cl. 53-2
200
3.52
704
I03-B
Isolateur à cheville, cl. 55-3
102
7.05
719.1
I04
Isolateur de suspension cl. 52-1
115
15.40
1771
M04-A
Manille secondaire pour isolateur
105
7.59
796.95
255
2.42
617.1
31/8’’
M10
Moulure pour fil de MALT
polyéth. ½’’  96’’
P02-A
Parafoudre 9kV de distribution
51
66.00
3366
P05-A
Pince d’amarrage #4 @ 2/0 Al
51
36.50
1861.1
P10-I
Poteau de bois 40’ classe 5
26
380.00
9880
R05-A
Rondelle cintrée 3’’  3’’ pour
45
1.76
79.2
6
1.76
10.56
boulon 5/8’’
R05-B
Rondelle cintrée 3’’  3’’ pour
boulon ¾ ’’
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NO
Description
Quantité
D’ITEM
Prix
Prix total
unitaire
($US)
($US)
Rondelle équarrie 2’’  2’’ pour
R06-A
18
0.55
9.9
102
1.25
127.5
boulon ½ ’’
Rondelle équarrie 2’’  2’’ pour
R06-B
boulon 5/8 ’’
R07-B
Rondelle frein à ressort ½ ’’
18
0.22
3.96
R07-C
Rondelle frein à ressort 5/8’’
140
0.33
46.2
R07-D
Rondelle frein à ressort ¾’’
52
0.55
28.6
S05
Support à double unité
51
16.17
824.67
S06
Support au poteau pour coupe
51
11.55
589.05
circuit
T02-A
Tige d’ancrage 5/8’’
18
22.50
405
T03-B
Tige de mise à la terre 8’  3/4’’
51
26.40
1346.4
T04-B
Tire-fond 41/2’’  1/2 ‘‘
18
1.40
25.2
T05-A
Traverse en bois 5’7’’
10
60.50
605
T09-B
Transfo 25 kVA 2b
7
2585.00
18095
T09-C
Transfo 37.5 kVA 2b
9
3124
28116
T09-D
Transfo 50 kVA 2b
15
3612
54180
T09-E
Transfo 75 kVA 2b
20
4485
89700
----------
TOTAL
-----
-----
242678.23
Comme l’indique le tableau précédent, le coût total des matériels à utiliser
monte à US $ 242678.23. La main d’œuvre est évaluée à 40% du coût total des
matériels et les imprévus à 10%. Le tableau suivant donne le coût définitif.
97
Nixon ALEXANDRE, Jonas HERVIL, Nathanael JEAN PHILIPPE, Stevenson PIERRE
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Coût total des matériels
242678.23
Main d’œuvre
97071.292
Imprévus
24267.823
Coût définitif
364017.345
98
Nixon ALEXANDRE, Jonas HERVIL, Nathanael JEAN PHILIPPE, Stevenson PIERRE
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CONCLUSION
Il ressort de notre étude que l’électricité est à la base du développement d’un
pays. Donc, si l’on veut le développement d’Haïti, il faut commencer par le
système électrique. Conscient de cela, le gouvernement haïtien se donne pour
objectif d’entreprendre
la rénovation ou l’électrification des chefs-lieux de
département. C’est ainsi qu’il nous a été donné pour projet de fin d’étude
l’électrification de la ville de Miragoâne (chef-lieu du département des Nippes).
Le travail n’a pas été facile. Il fallait vaincre certains obstacle tels que : nos
différences de caractère, la rareté de documents, l’insuffisance d’information etc.
Sans nous vanter, nous estimons que c’est un travail soigné. La preuve est que
tous les points développés ont été l’objet de mûres recherches. La bibliographie
en dira davantage. De plus, c’était une expérience importante pour ne pas dire
indispensable pour notre formation d’ingénieur car nous avons appris l’art de
travailler en équipe et avons comblé beaucoup de lacunes nuisibles pour le
marché du travail. Par exemple, nous n’avons pas eu de cours sur la prévision,
non plus sur les calculs mécaniques. Grâce à ce projet, nous avons maintenant
assez de connaissances pour effectuer des travaux axés sur ces deux points. A
présent, notre souhait est que ce projet soit effectif, et ceci pour le
développement de Miragoâne et de Haïti chérie.
99
Nixon ALEXANDRE, Jonas HERVIL, Nathanael JEAN PHILIPPE, Stevenson PIERRE
ELECTRIFICATION DE LA VILLE DE MIRAGOANE
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BIBLIOGRAPHIE
 Installations électriques (Emile BONNAFOUS), 5e éditions
 Transport et distribution d’énergie électrique (Xuan Daï Do)
 Electrotechnique (Théodore Wildi)
 Wiring Manual, automation and Distribution (Klöckner MOELLER)
 Cours d’électrification (Lionel VIL)
 Calendrier 2001(IHSI)
 Livre des normes de l’EDH
 Calculs mécaniques (Jules André JOSEPH)
 Catalogue pour lampes (General electric)
 Stratégie de développement du sous-secteur de l’électricité en Haïti (2006
à 2011)
SITES INTERNET CONSULTES
 www.alliance-haiti.com
 www.alterpresse.org
 www.edf.com
 www.firmenordsud.com
 www.ge.com
 www.haiti-reference.com
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