INSEP CONSULTING -ANACT – Projet de rapport de synthèse - 27/05/17 3
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- Remarques préalables -
Cette étude fait suite à la synthèse des interviews présentée lors de la table ronde du 22
janvier 2004, aux entreprises participantes et à la direction de l’ANACT.
Ce travail a été réalisé à partir de l’analyse des interviews. Les consultants se sont
appuyés en complément sur leurs propres expériences
.
Toutes les monographies ont été validées par leurs auteurs. Cependant, les personnes
rencontrées nous semblent la plupart du temps avoir témoigné d’une vision plus
personnelle qu’institutionnelle. Ceci est lié au fait que la plupart des entreprises ne
disposent pas de politiques formalisées en matière d’employabilité.
De la même manière, ces personnes se sont le plus souvent projetées en tant que
cadres. Les analyses pour la population ETAM ne sont pas systématiques. Elles sont
également davantage liées à l’organisation du travail.
Compte-tenu du nombre volontairement limité de participants, rappelons que ce travail
correspond à un recueil qualitatif d’idées et de pratiques. De ce fait, les points de vue, y
compris les quelques analyses quantitatives à certaines questions fermées doivent être
interprétés avec prudence.
Dans cet esprit, il faut considérer cette étude comme une « réflexion générale »
débouchant sur des conseils pratiques, non exhaustifs.
En effet, le champ très vaste de l’employabilité et la variété des situations des
entreprises nécessiteraient des analyses plus approfondies.
Autre remarque, les pratiques récoltées sont des usages de Groupes. Rappelons que
l’étude a été recentrée sur quelques grandes entreprises avancées dans ce domaine,
afin, de pouvoir étudier, dans un second temps, la transférabilité à de plus petites
entreprises.
Enfin, si le thème de l’employabilité, comme « angle d’attaque » a surpris au départ
beaucoup des interlocuteurs, on s’est aperçu - chemin faisant - que ce concept peu
« vendeur », était eu centre des préoccupations socio-économiques actuelles
et dans
l’esprit de beaucoup de DRH.
Ainsi, après l’échec passé des politiques de l’emploi, les difficultés à mettre en oeuvre
les modèles de GPEC et de la gestion par les compétences, beaucoup de DRH
s’interrogent aujourd’hui sur la « politique emplois-compétences » à mettre en place.
Se relancer, autrement, dans une GPEC aux débouchés incertains ? Poursuivre le
mirage de la gestion par les compétences ?
Les politiques d’employabilité constituent peut-être une troisième voie … Pour certains,
elles conjugueraient les intérêts des différents protagonistes : faciliter l’employabilité,
tout en permettant à l’entreprise de mieux s’adapter, par une meilleure fluidité, à la
pression grandissante de notre économie globalisée.
Pour des raisons déontologiques de confidentialité, ces entreprises ne sont pas identifiées dans ce rapport.
La loi FILLION sur la formation en est une des illustrations.