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incluant des composants emplois et des programmes de Travaux à hauts intensité de main
d’œuvre exécutés dans le passé.
Il existe en outre un mécanisme de financement de la formation professionnelle et de
l’apprentissage et des fonds ciblant des secteurs, activités et personnes spécifiques et le but est
la promotion de l’emploi à travers le soutien à la création et au développement de micros et
petites entreprises. Les fonds ont trait au Fonds d’appui au secteur Informel, au Fonds d’appui
à la promotion de l’emploi et au Fonds d’appui aux initiatives des jeunes, etc.
Les instruments nouveaux et en perspective sont relatif au Programme spécial de création
d’emploi, du Président du Faso qui fédérera les mesures nouvelles ayant un fort effet de levier
sur l’emploi ainsi que les instruments d’appui à la promotion de l’emploi bénéficiant du
soutien de partenaires techniques et financiers.
Comme on le voit, les instruments de promotion de l’emploi sont nombreux et l’activisme de
la politique économique en la matière s’est également renforcé au fil du temps. Cependant, si
l’accès à l’emploi se pose de plus en plus avec acuité chez de nombreux jeunes, la question se
pose de savoir commencer améliorer les résultats en termes de création d’emplois, de
l’ensemble des instruments et actions en engagées. Le choix est ici fait d’avancer quelques
stratégies pouvant permettre d’améliorer significativement et qualitativement l’employabilité
de la jeunesse burkinabè d’une part et d’autre part d’accroître la création d’emplois par le
canal des petites entreprises.
Par quelles mesures nouvelles peut-on améliorer l’employabilité de la jeunesse qui passe
surtout par le renforcement de la formation professionnelle et technique ? Sur le bassin de
l’emploi moderne, à travers l’institutionnalisation de la maitrise de la seconde langue
internationale du pays par tous les apprenants des écoles techniques, professionnelles et
supérieures. A court terme, la maitrise de l’anglais par tous les apprenants a l’avantage
d’élargir les possibilités de coopération qui s’offrent au pays dans l’enseignement technique,
professionnel et scientifique. Cela permettra de réduire la tension sur les ressources de la
coopération francophone en la matière et offre à la jeunesse des possibilitésplus larges de
formation. A moyen et long terme, la maitrise de l’anglais offre à la jeunesse, la possibilité
d’occuper des emplois à l’international. D’ailleurs, ce serait se duper que de croire en la
possibilité de l’économie burkinabè jadis exportatrice de main d’œuvre, d’absorber l’afflux de
ces demandeurs d’emploi que l’excès de croissance démographie et le tassement de la
migration vers l’extérieure impose au pays. Il s’agit d’une piste qui aurait dû être empruntée
depuis longtemps car les bénéfices que tire le Sénégal de sa diaspora installée dans les
développésexcèdentde loin, les recettes annuelles, que la culture du coton procure au Burkina
Faso. Et que dire des revenus que tire leLiban de l’expatriation de ces citoyens ?
Dans le bassin de l’emploi informel, développer la certification des connaissances acquises
par apprentissage. Cela passerait par l’assistance de l’Etat aux entreprises pour l’amélioration
des outils et des méthodes d’enseignement par la pratique. Dans un premier temps, les
promoteurs d’entreprises disposant d’une qualification pourraient être accompagnés en
attendant de pouvoir étendre une telle assistance. Il y a de quoi agir dans ce sens, si l’on
souhaite transformer les emplois informels dans les métiers de l’artisanat en emplois décents