III. L’oculaire des instruments d’optique.
1. Observer sans fatigue pour l’œil …
Pour voir nettement un objet proche, l’œil doit faire « une mise au point » : on dit qu’il doit accommoder. Ceci nécessite l’action de
muscles de l’œil. Cette accommodation n’intervient pas dans le cas d’une observation « au loin ».
On pourrait dire : un œil normal, au repos, est conçu pour voir nettement les objets au loin.
L’image formée par un instrument optique devra se trouver à l’infini car cela correspond à une observation sans fatigue pour l’œil.
2. De la loupe à l’oculaire :
Les élèves disposent de deux lentilles convergentes : V1 = 20 et V2 = 5 .
Ils déterminent expérimentalement leur distance focale (cf TP 01).
Ils constatent que la loupe de 20 grossit plus.
Schématiser les deux expériences sur un schéma à l’échelle.
L’image étant à l’infini, quelle que soit la position de l’œil on a G = V/4.
G1 = V1/4 = 5.
G2 = V2/4 = 1,25.
Un oculaire grossit d’autant plus que sa vergence est grande (distance focale petite).
Pour avoir un grossissement supérieur à 1, il faut que l’oculaire ait une vergence V > 4 soit une focale OF’ < 25 cm.
Rque : dans la modélisation des instruments optique, il nous semble préférable de modéliser les oculaires par des lentilles de
focales inférieures à 25 cm plutôt que des lentilles de 30 cm comme dans beaucoup de livres.
L’oculaire (lentille placée du coté de l’œil) des instruments d’optique que nous étudieron, est une lentille convergente « utilisée en
loupe » dans le cas où l’objet est placé sur F car, dans ce cas, l’image est à l’infini, ce qui permet une observation sans fatigue pour
l’œil.
IV. « Grossir » avec deux lentilles convergentes : introduction au microscope.
On peut rappeler que l’oculaire est la lentille située du coté de l’œil.
Comment utiliser une deuxième lentille, placée entre l’objet et l’oculaire, pour augmenter encore le diamètre apparent.
A ce stade de leur apprentissage, les élèves ont tous les éléments pour comprendre le principe de fonctionnement du microscope.
Le but de ce paragraphe est d’introduire, par une discussion avec la classe, le TP04.
Après ce TP, on peut s’attendre à ce qu’ils proposent d’observer l’objet à la loupe. Puis d’observer l’image obtenue à la loupe
(l’oculaire).
La première lentille grossit une première fois. On obtient une image plus grande que l’objet. L’oculaire, lui, grossit cette image.
En utilisant le simulateur, pour expliquer le rôle de l’objectif, l’enseignant rappelle que pour que l’image intermédiaire soit la plus
grande possible l’objet doit se trouver au voisinage de F (foyer de l’objectif).
Deux cas possibles :
Celui proposé (sans doute) par les élèves : observation de AB à la loupe, présente l’inconvénient de renvoyer
l’image intermédiaire A’B’ (virtuelle), « à gauche » de la lentille, et ce d’autant plus loin qu’elle est grande. Cela posera donc un
problème pour placer cette image intermédiaire au foyer de l’oculaire qui est, on l’a vu, une lentille de petite distance focale.
L’autre possibilité est d’utiliser la première lentille pour obtenir une image intermédiaire agrandie et « à droite »
de la lentille. Cette image est ensuite observée à la loupe.
Les élèves réalisent l’expérience.
Ils récupèrent l’image agrandie de l’objet sur un écran, puis observent cette image à la loupe.
L’étude détaillée du microscope est traitée au TP04.
Pour la séance suivante (TP03), revoir les notions vues en 1°S sur les miroirs plans.