Grossir : c’est augmenter le diamètre apparent.
Quand l’objet est à environ 25 cm (distance minimale de vision distincte, notée dm, pour un œil normal, sans loucher !), pour
augmenter encore le diamètre apparent on utilise une loupe. (comparer les schémas n°2 et n°3).
Le grossissement de la loupe est défini par :
’ : angle sous lequel on voit l’image.
: angle sous lequel on voit l’objet.
Pour simplifier, plaçons l’œil de l’observateur sur le foyer F’ de la lentille.
tan =
.
tan’ ’ =
.
=
. Avec dm = 0,25 m pour un œil normal.
Le grossissement de la loupe pour un œil normal placé au foyer F’ vaut alors :
=
V
On peut faire constater aux élèves que grossir 10 fois, par exemple, c’est augmenter 10 fois le diamètre apparent, soit diviser
par 10 la distance d’observation.
Pour voir les détails d’un petit objet on peut l’approcher à 25 cm de l’œil.
Quand on observe l’image de cet objet à travers une loupe qui grossit 10 fois, on voit ce que l’on verrait de l’objet si notre
oeil nous permettait de le voir nettement à une distance de 2,5 cm.
Ne pas confondre grandissement et grossissement !!!
La question qui se pose est : « quand on forme , avec une lentille convergente, une image virtuelle de plus
en plus grande, est-elle de plus en plus grosse ? ».
Tout dépend de la position de l’œil :
Si l’œil est placé en G (schéma ci-dessous), quand l’image grandit, l’angle sous lequel elle est vue diminue . augmente
alors que G diminue.
Si l’œil est placé en H (schéma ci-dessous), quand l’image grandit, l’angle sous lequel elle est vue aussi.
Si l’œil est placé sur F’ (schéma ci-dessous), QUELLE QUE SOIT LA POSITION DE L’OBJET l’angle sous lequel est vu
l’image vaut |’| =
. C’est donc ce cas qui est proposé aux élèves.
Dans le cas ou l’image se trouve à l’infini (cas de l’oculaire), le problème ne se pose plus puisque
QUELLE QUE SOIT LA POSITION DE L’ŒIL, l’angle sous lequel est vu l’image vaut |’| =
.