Un programme pour améliorer l'éducation à Madagascar
c) Dans la phrase suivante, mettre le verbe de la subordonnée au plus-que-parfait de
l’indicatif et ensuite, faire la transformation qui s’impose.
« Si l’informatique fait irruption dans notre vie quotidienne, elle s’implantera
directement dans notre cuisine ou notre salle de séjour.» (1 pt)
III- EXPRESSION ECRITE (10 pts)
« L’utilisation très fréquente de l’ordinateur présente parfois des inconvénients chez l’homme. »
Êtes-vous de cet avis ? (30 à 40 lignes environ)
SUJET II : TEXTE : LA PAUVRETE
La pauvreté serait-elle vraiment un mal incurable ? L’évolution actuelle des sociétés modernes amène à se
poser une telle question. Si dans les pays sous-développés le phénomène existe pratiquement à l’état
endémique, il réapparaît également dans les pays développés sous les effets de la crise économique mondiale.
Les populations européennes n’ont-elles pas découvert avec effarement l’existence chez elles de ce qu’on
appelle aujourd’hui les «nouveaux pauvres » ?
Les pays sous-développés, beaucoup plus habitués à la pauvreté seraient-ils blasés ? Ne prendraient-ils
plus conscience du développement du phénomène ? Nous, habitants des îles de l’Océan Indien, devrions
cependant être plus lucides que les autres. L’honnêteté nous oblige à reconnaître que si nous ne faisions pas
partie du club privilégié des pays riches, nous n’étions cependant pas si mal lotis par rapport à d’autres, en
particulier, des pays africains. Si nous ne nagions pas dans l’opulence, au moins ne connaissions-nous pas la
famine.
Cela était valable, il y a quelques années. Aujourd’hui, il faudrait être aveugle pour ne pas voir le
développement inquiétant de la pauvreté. Cette évolution négative est, sans doute, due à la crise économique
mais ce n’est pas une raison pour en faire un alibi passe-partout. La crise a souvent bon dos pour cacher des
défaillances humaines. La recherche des responsabilités en la matière ne fait cependant pas partie des urgences
du moins pour le moment. L’essentiel, la priorité est tout d’abord de réfléchir sur les solutions pour arrêter la
croissance du mal et renverser la vapeur.
Une certaine presse écrivait récemment que la fin de la pauvreté passe par le bonheur collectif. Ce n’est
pas avec de telle idée générale, avec un relent de misérabilisme que le problème sera résolu. La pauvreté tend à
se développer mais le phénomène est encore contrôlable. On n’est pas encore en Ethiopie ou au Sahel. Raison
de plus pour prendre les taureaux par les cornes.
Revu de l’Océan Indien, n° 72 (Janvier 86)
QUESTIONS
I- COMPREHENSION (10 pts)
1°) a) Donner le sens contextuel du terme « effarement ». (1 pt)
b) Quel est le verbe dérivé de ce même terme et employer ce verbe dans une phrase de
votre choix ? (1 pt)
2°) a) Expliquer l’expression : « La crise a souvent bon dos pour cacher les défaillances
humaines ». (1 pt)
b) Que signifie : « prendre les taureaux par les cornes » ? (1 pt)
3°) « Aujourd’hui, il faudrait être aveugle pour ne pas voir le développement inquiétant de la pauvreté.»
Transformer cette phrase en phrase complexe de manière à introduire la subordonnée de
but. (1 pt)
4°) « Une certaine presse écrivait récemment que la fin de la pauvreté passe par le bonheur
collectif. » Réécrire cette phrase en nominalisant la partie soulignée. (1 pt)
5°) Quelle est la particularité des habitants des îles de l’Océan Indien face à cette pauvreté ? (2 pts)
6°) Proposer quelques solutions pour faire disparaître la pauvreté. (2 pts)
II- RESUME (10 pts)
Résumer ce texte au quart de sa longueur. (Marge d’erreur de 10%).
SUJET III : DISSERTATION (20 pts)
« Pensez-vous que la technologie nous détourne de la réalité ou qu’au contraire, elle nous
aide à comprendre les choses de la vie ? »
Expliquer et discuter cette assertion.