Les manettes de consoles sont en bluetooth, les telephones sont bluetooh et wifi, le jeux en ligne de la psp et
ds passe par wifi, ça fait beaucoup d'onde directement dans les mains et ce ne sont que peut d'exemples.
Etant un geek friand de technologie j'utilise moi même pas mal tout ça, je vais changer mes habitudes et me
limiter.
Il faut s'informer dès maintenant par soit même car de toute manière l'état cherchera à désinformer le public
et à cacher les vérités pendants encore des années. L'amiante numérique c'est pour bientot.
Article sur LeMonde.fr
Dans un chat sur LeMonde.fr, Elisabeth Cardis, chercheuse au Centre de recherche en
épidémiologie environnementale de Barcelone (CREAL), explique que "la meilleure méthode
pour diminuer son exposition, c'est de tenir le téléphone loin de son corps quand on l'utilise.
Si c'est juste pour le porter sans communiquer, il n'y a pas d'exposition".
Bruno : Vous disiez dans un article de presse : "L'étude ne met pas en évidence un risque
accru de tumeur, mais en même temps, on ne peut pas conclure qu'il n'y a pas de risque", ce
n'est pas un peu une réponse de Normand ?
C'était une réponse lors de la publication du premier article international sur Interphone. Ses premiers
résultats n'ont effectivement pas mis en évidence une augmentation globale du risque de tumeur
cérébrale chez les utilisateurs de portables. Mais en même temps, on a vu une augmentation du
risque chez les plus forts utilisateurs, et surtout ceux qui avaient une tumeur dans le lobe temporal, qui
est la partie la plus exposée du cerveau.
Cela suggère qu'il peut y avoir un risque, mais ce résultat, s'il n'est pas corroboré par d'autres études,
peut être également dû à un biais, ou au hasard, donc on ne pouvait pas en tirer une conclusion
catégorique. C'est pourquoi on a dit : on n'a pas prouvé qu'il y a un risque, mais on n'a pas non plus
démontré qu'il n'y en a pas.
Ce qui est très important, car certaines personnes interprètent le fait de ne pas montrer un risque dans
une étude épidémiologique comme voulant dire que ce risque n'existe pas. Alors que, parfois, en
épidémiologie, on n'a pas la puissance ou le recul nécessaire pour conclure.
Jk : Est-ce que vous pourriez nous dire ce qu'est exactement le centre de recherche pour
lequel vous travaillez ?
Je suis épidémiologiste, je dirige un groupe sur les effets des rayonnements au Centre de recherche
en épidémiologie environnementale de Barcelone. C'est une fondation financée par divers ministères
de Catalogne et d'Espagne. Nous avons aussi beaucoup de financements spécifiques de la
Commission européenne et de l'Agence nationale américaine pour la santé.
C'est une agence dont le but est de faire de la recherche en santé publique afin d'assurer la protection
des populations contre les risques environnementaux possibles. Jusqu'en 2008, je dirigeais le groupe
"rayonnements" au CIRC, qui est l'agence de recherche sur le cancer de l'OMS.
Etienne : Je vous fais remarquer que les gros utilisateurs de vos études épidémiologiques
étaient les faibles utilisateurs d'aujourd'hui, d'où la question de la pertinence de votre travail...
Je suis tout à fait d'accord que les gros utilisateurs de l'étude sont des utilisateurs normaux ou faibles
aujourd'hui. D'où la préoccupation que nous avons en voyant les résultats de ces études.
C'est pour cela que j'ai, à plusieurs reprises déclaré, qu'en l'absence de conclusions plus définitives, il
est utile de prendre des précautions. Et il est très facile de minimiser son exposition, en utilisant par
exemple la fonction haut-parleur de son téléphone, ou un kit mains libres, ou en envoyant des textos.
Et il est important donc d'éduquer surtout les jeunes pour qu'ils prennent de telles précautions et
limitent ainsi leur exposition.