Thème : AGIR Type de ressources : Documents écrits Notions et contenus : Chaîne de transmission d’informations. Compétence travaillée ou évaluée : - Recueillir et exploiter des informations concernant des éléments de chaines de transmission d’informations et leur évolution récente. Selon les pistes : - S’approprier : Extraire l’information de texte scientifique en français, en langues étrangères. Choisir l’information de manière argumentée. Nature de l’activité : Selon les pistes Résumé (en 5 lignes au plus) : A partir de documents écrits sur la technologie Bluetooth on peut travailler l’extraction d’informations avec divers objectifs : choisir de façon argumentée, effectuer une synthèse, élaborer une problématique, argumenter… Mots clefs : Bluetooth, démarche d’investigation, transmission information, dangers des ondes Académie où a été produite la ressource : TOULOUSE Sciences Physiques et Chimiques Transmettre et stoker l’information Notions et contenus Compétences exigibles Chaîne de transmission d’informations Recueillir et exploiter des informations concernant des éléments de chaîne de transmission d’informations et leur évolution récente. 1. Documents. 1. Document 1 : Principe du Bluetooth D’après http://www.framasoft.net/article2513.html Le Bluetooth principe et usage Un consortium d’industriels constitué en 1998 à l’initiative d’Ericsson crée un standard unificateur des communications radio courte distance entre terminaux mobiles. Ainsi est né le Bluetooth. Le Bluetooth : des applications pour la maison, le travail et les loisirs. Le Bluetooth est une technologie de transmission supportée par des ondes radio dans la bande de fréquence 2,4 à 2,4835 Ghz (Giga hertz) permettant une mise en réseau domestique sans fils d’appareils divers et variés en proximité de leur récepteur. Ce système radio à courte distance permet à la fois les échanges voix et données. En effet, un appareil Bluetooth peut fonctionner en mode commutation de paquets IP (sous forme de données avec un débit montant de 57,6 kbit/s et en descendant de 721kbit/s : connexion asynchrone) ou commutation de circuit (sous forme de voix avec un débit de 64 kbit/s : connexion synchrone) et même les deux simultanément. Dans cette bande de fréquence le Bluetooth transmet des informations suivant un débit de 1 Mb/s, il s’affranchit des obstacles les plus courants. la zone de réception est omnidirectionnelle dans un volume de 1 à 30 mètres de rayon. La propagation des ondes étant très vite affectée par des obstacles tels que murs ou cloisons. La consommation électrique du Bluetooth est faible, il est donc adapté aux périphériques. Plus ceux-ci sont petits et plus leur puissance d’émission est faible, plus leur usage sera de proximité (10 mètres maximum pour clavier, souris, PDA ou téléphone). Les plus puissants d’entre eux (micros, imprimantes, ... qui émettent sur 30 m pour une puissance d’émission de 100 mW) atteignent sans peine les limites de réception. Un « picoréseau » Bluetooth peut compter jusqu’à 255 appareils (ordinateur, imprimante, casque...), mais seulement sept d’entre eux peuvent entrer en communication simultanément. Le Bluetooth doit donc être considéré comme le remplaçant du port USB pour un espace de mobilité restreint limité à une pièce voire à deux lieux très proches, séparés par une cloison sèche (le béton armé étant à proscrire). Par contre le champ d’application du Bluetooth est considérable on peut aujourd’hui y connecter : PALM, micro casques téléphoniques, appareils photo, clavier, souris, imprimantes, GPS même. C’est un produit et une technologie fiables qui sont embarqués par de plus en plus nombreux équipements. De plus,la zone de réception du signal, extêmement limité, est un gage de sécurité contrairement à celle du Wireless Fidelity qui nécessite la mise en place de moyens plus importants de contrôle d’accès à l’information 2. Document 2 : Principe du Bluetooth en ANGLAIS http://electronics.howstuffworks.com/bluetooth2.htm How Bluetooth Operates Bluetooth networking transmits data via low-power radio waves. It communicates on a frequency of 2.45 gigahertz (actually between 2.402 GHz and 2.480 GHz, to be exact). This frequency band has been set aside by international agreement for the use of industrial, scientific and medical devices (ISM). A number of devices that you may already use take advantage of this same radio-frequency band. Baby monitors, garage-door openers and the newest generation of cordless phones all make use of frequencies in the ISM band. Making sure that Bluetooth and these other devices don't interfere with one another has been a crucial part of the design process. One of the ways Bluetooth devices avoid interfering with other systems is by sending out very weak signals of about 1 milliwatt. By comparison, the most powerful cell phones can transmit a signal of 3 watts. The low power limits the range of a Bluetooth device to about 10 meters (32 feet), cutting the chances of interference between your computer system and your portable telephone or television. Even with the low power, Bluetooth doesn't require line of sight between communicating devices. The walls in your house won't stop a Bluetooth signal, making the standard useful for controlling several devices in different rooms. Bluetooth can connect up to eight devices simultaneously. With all of those devices in the same 10meter (32-foot) radius, you might think they'd interfere with one another, but it's unlikely. Bluetooth uses a technique called spread-spectrum frequency hopping that makes it rare for more than one device to be transmitting on the same frequency at the same time. In this technique, a device will use 79 individual, randomly chosen frequencies within a designated range, changing from one to another on a regular basis. In the case of Bluetooth, the transmitters change frequencies 1,600 times every second, meaning that more devices can make full use of a limited slice of the radio spectrum. Since every Bluetooth transmitter uses spread-spectrum transmitting automatically, it’s unlikely that two transmitters will be on the same frequency at the same time. This same technique minimizes the risk that portable phones or baby monitors will disrupt Bluetooth devices, since any interference on a particular frequency will last only a tiny fraction of a second. 3. Document 3 : Schéma de connexions bluetooth http://www.frameip.com/bluetooth/ 4. Document 4 : « Les dangers ! » Article sur un forum : http://ombres-et-sentiments.forumactif.com/t2933-portables-wifi-bluetooth-la-technologie-et-ses-dangers Je me questionne depuis pas mal de temps sur les répercutions sur la santé des dernières innovations technologiques qui ont germées en France ces dernières années. Ce n'est un secret pour personne, les portables sont nocifs. J'essais perso de telephonner le moins possible mais c'est encore insuffisant, je vais repenser totalement mon mode de fonctionnement visavis du portable et téléphoner uniquement au besoin. Et surtout il faut téléphoner sur de très courtes durées et quand le réseau est bon. Pour les technologies plus récentes tel que le wifi et le bluetooth c'est plus délicat car peut d'études ont encore été faites. C'est toujours pareil, ont met en place et après on se s'inquiète des répercutions sur la santé. D'après ce que j'en sais, le wifi utilise la même fréquence d'onde qu'un micro-onde, largement mon nocif qu'un téléphone portable, mais il faut bien savoir que toute onde perturbe l'organisme et est nocive. Quand on sait que le wifi tend à être présent partout dans les lieux publics et au travail ça donne à réfléchir. Combien de personne on un routeur wifi en France ? Un routeur wifi émet en permanence et très peut sont dotés d'interrupteurs, il faut donc les débrancher afin de ne pas être innondé d'ondes h24. Sinon j'entends fréquement que pendant l'utilisation il faut être éloigné le plus possible des appareils éméteurs d'ondes wifi et bluetooth, je veux bien mais c'est impossible dans la plupart des cas. Les manettes de consoles sont en bluetooth, les telephones sont bluetooh et wifi, le jeux en ligne de la psp et ds passe par wifi, ça fait beaucoup d'onde directement dans les mains et ce ne sont que peut d'exemples. Etant un geek friand de technologie j'utilise moi même pas mal tout ça, je vais changer mes habitudes et me limiter. Il faut s'informer dès maintenant par soit même car de toute manière l'état cherchera à désinformer le public et à cacher les vérités pendants encore des années. L'amiante numérique c'est pour bientot. Article sur LeMonde.fr Dans un chat sur LeMonde.fr, Elisabeth Cardis, chercheuse au Centre de recherche en épidémiologie environnementale de Barcelone (CREAL), explique que "la meilleure méthode pour diminuer son exposition, c'est de tenir le téléphone loin de son corps quand on l'utilise. Si c'est juste pour le porter sans communiquer, il n'y a pas d'exposition". Bruno : Vous disiez dans un article de presse : "L'étude ne met pas en évidence un risque accru de tumeur, mais en même temps, on ne peut pas conclure qu'il n'y a pas de risque", ce n'est pas un peu une réponse de Normand ? C'était une réponse lors de la publication du premier article international sur Interphone. Ses premiers résultats n'ont effectivement pas mis en évidence une augmentation globale du risque de tumeur cérébrale chez les utilisateurs de portables. Mais en même temps, on a vu une augmentation du risque chez les plus forts utilisateurs, et surtout ceux qui avaient une tumeur dans le lobe temporal, qui est la partie la plus exposée du cerveau. Cela suggère qu'il peut y avoir un risque, mais ce résultat, s'il n'est pas corroboré par d'autres études, peut être également dû à un biais, ou au hasard, donc on ne pouvait pas en tirer une conclusion catégorique. C'est pourquoi on a dit : on n'a pas prouvé qu'il y a un risque, mais on n'a pas non plus démontré qu'il n'y en a pas. Ce qui est très important, car certaines personnes interprètent le fait de ne pas montrer un risque dans une étude épidémiologique comme voulant dire que ce risque n'existe pas. Alors que, parfois, en épidémiologie, on n'a pas la puissance ou le recul nécessaire pour conclure. Jk : Est-ce que vous pourriez nous dire ce qu'est exactement le centre de recherche pour lequel vous travaillez ? Je suis épidémiologiste, je dirige un groupe sur les effets des rayonnements au Centre de recherche en épidémiologie environnementale de Barcelone. C'est une fondation financée par divers ministères de Catalogne et d'Espagne. Nous avons aussi beaucoup de financements spécifiques de la Commission européenne et de l'Agence nationale américaine pour la santé. C'est une agence dont le but est de faire de la recherche en santé publique afin d'assurer la protection des populations contre les risques environnementaux possibles. Jusqu'en 2008, je dirigeais le groupe "rayonnements" au CIRC, qui est l'agence de recherche sur le cancer de l'OMS. Etienne : Je vous fais remarquer que les gros utilisateurs de vos études épidémiologiques étaient les faibles utilisateurs d'aujourd'hui, d'où la question de la pertinence de votre travail... Je suis tout à fait d'accord que les gros utilisateurs de l'étude sont des utilisateurs normaux ou faibles aujourd'hui. D'où la préoccupation que nous avons en voyant les résultats de ces études. C'est pour cela que j'ai, à plusieurs reprises déclaré, qu'en l'absence de conclusions plus définitives, il est utile de prendre des précautions. Et il est très facile de minimiser son exposition, en utilisant par exemple la fonction haut-parleur de son téléphone, ou un kit mains libres, ou en envoyant des textos. Et il est important donc d'éduquer surtout les jeunes pour qu'ils prennent de telles précautions et limitent ainsi leur exposition. Plazvor : Je voulais savoir quand commence le risque de cancer ? Combien de temps doit-on passer quotidiennement sur son portable pour voir se développer un cancer ? Rita et Alexandre du Bréi : Y a-t-il une différence entre le fait d'utiliser le portable trois heures d'affilée ou durant trois heures réparties pendant la journée ? Pour l'instant, le risque de cancer n'est pas démontré. La classification du CIRC est 2B, c'est-à-dire peut-être cancérigène. Il est donc difficile de dire à quel niveau il y a un risque si le risque n'est pas démontré. Les études actuelles semblent de plus en plus indiquer que si risque il y a il est possible qu'il ne soit pas détectable avant cinq ou dix ans, ou plus. Mais on ne peut pas le quantifier. Des études sur les tendances temporelles de l'incidence du cancer dans différents pays n'ont pas mis en évidence pour l'instant d'augmentation des tumeurs cérébrales en relation avec l'augmentation de l'utilisation des portables. Donc a priori, s'il y a un risque, il ne s'agit pas d'un risque très large au niveau individuel ni d'un facteur qui a un effet très rapide. Mais pour l'instant, nous ne pouvons pas quantifier le risque. Gomra : Est-ce que le fait d'avoir un portable dans la poche, près du corps ou pendant la nuit sur la table de nuit à côté du lit sont des facteurs dangereux qui pourraient provoquer un cancer ? Le portable émet des radiofréquences quand il est utilisé pour envoyer des informations. Donc s'il est sur la table de nuit pendant la nuit et que vous ne parlez pas et n'envoyez pas d'informations, il n'y a pas d'exposition. Dans la poche, s'il est utilisé par exemple avec un kit mains libres pour parler, la partie du corps la plus près du téléphone sera exposée. Donc il peut y avoir un risque. Il faut peut-être souligner que l'exposition décroît très rapidement avec la distance entre le téléphone et le corps. Donc l'éloigner de quelques centimètres réduit énormément l'exposition. Bruno : Le risque 2B correspond au risque de la laine de verre et des vapeurs d'essence, il n'est donc pas nul ? C'est une question compliquée. La catégorie 2B est une catégorie qualitative. Elle ne juge pas l'ampleur du risque, mais l'état de nos connaissances sur le risque. Donc il y a beaucoup de produits classifiés 2B, certains sont probablement cancérigènes mais nous n'en avons pas encore la preuve ; d'autres ne sont peut-être pas cancérigènes mais quelques études ont pu suggérer des augmentations de risques dus au hasard ou à des biais. On ne peut donc pas vraiment comparer la laine de verre et le portable. C'est vraiment l'état des connaissances qu'on évalue. Sur le site de Michele Rivasi. http://www.michele-rivasi.eu/a-la-une/risque-cancerigene-des-mobiles-mieux-vaut-tard-quejamais/ Risque cancérigène des mobiles : Mieux vaut tard que jamais ! 31 mai 2011 A la Une, Communiqués, CRIIREM, Medias, Rhône-Alpes Le groupe d’experts internationaux rassemblés à Lyon par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC), une agence de l’OMS, a classé comme « possible cancérigène » les rayonnements des champs électromagnétiques radiofréquence. Cette décision, votée à l’unanimité, place les ondes du téléphone mobile dans la même catégorie que la laine de verre et les vapeurs d’essence. »Il vaut mieux tard que jamais » a déclaré l’eurodéputée Michèle Rivasi (Europe Ecologie Les Verts) à l’annonce de cette décision. « L’OMS reconnait enfin le risque cancérigène du téléphone mobile. » « Maintenant, cettte reconnaissance doit rapidement être suivie d’effets, en particulier auprès des enfants et adolescents utilisant un mobile. Les gros consommateurs, les plus anciens aussi, sont aux avants postes du risque. Les pouvoirs publics ont le devoir de prendre des mesures très claires et explicites. A quant, comme pour les cigarettes, l’avertissement « une consommation importante nuit à la santé » sur les mobiles ? » demande Michele Rivasi, également biologiste et fondatrice du Criirem, le Centre de Recherche et d’Informations Independantes sur les Rayonnements ElectroMagnétiques. Sur un forum de France 3 http://forums.france3.fr/france3/Emission-speciale-sante/electromagnetiques-danger-ondessujet_40_1.htm Bonjour à tous, J'ai suivi avec intérêt l'émission d'hier soir et je voudrais proposer une expérience personnelle sur le danger des ondes électromagnétiques. Entre 1958 et 1960 j'effectuais mon service militaire comme professeur à l'école des détecteurs de la Marine Nationale. Je vivais à une cinquantaine de mètres d'antennes de radars qui "crachaient" des mégawatts dans le domaine de fréquences des téléphones portables. Il m'arrivait de travailler dans la salle sous le toit où se trouvaient ces antennes et je n'ai jamais ressenti le moindre trouble ainsi que les personnes qui travaillaient avec moi. J'avais de bons contacts avec les médecins du service de santé et aucun n'a évoqué un problème de ce côté (bien que l'armée soit une grande muette). En revanche il est bien connu que le rayonnement solaire tue chaque année en France quelque chose comme 1500 personnes à cause du mélanome malin (j'ai eu la chance d'être opéré à temps il y a 20 ans sinon je ne pourrais pas participer à ce forum). Il y a un jour chaque année pour évoquer ce problème et tout retombe dans l'oubli. Les rayons X mal dosés tuent aussi des gens et l'actualité est là pour nous le rappeler. Je ne suis pas un partisan du téléphone portable et je n'utilise pratiquement pas celui que je possède. Mais je pense qu'il ne faut pas effrayer les populations sur les dangers supposés des ondes électromagnétiques qui sont quand même à la base de la vie sur la Terre. Sans l'énergie solaire nous ne serions pas là! Par ailleurs les champs magnétiques à basse fréquence sont utilisés en médecine pour diverses applications neurologiques et les résultats obtenus sont au moins aussi bons que ceux des molécules chimiques, le danger en moins. Il ne faut pas oublier que la Terre possède un champ magnétique dans lequel nous baignons en permanence de l'ordre de quelques dizaines de microteslas et nous ne nous en portons pas plus mal. Francis BROUCHIER ,Agrégé des Sciences Physiques, Professeur honoraire de chaire supérieure 5. Document 5 : Publicité Bluetooth. Sur le site Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Publicitémobile Enjeux de la publicité par mobile Le téléphone mobile acquiert rapidement de plus en plus de fonctions et pourrait prendre la place de la télévision en tant que média principal, pour les entreprises qui souhaiteraient atteindre leurs consommateurs. Cette piste est confirmée par Omnicom, un réseau d'agence publicitaires. Selon userADgents1, la publicité mobile devrait atteindre de $3 milliards en 2008 à 11 milliards en 2012, soit un taux de croissance annuel de plus de 50 %. Le digital (Internet + Mobile) devrait ainsi représenter près de 45 % de la croissance du marché mondial de la publicité. Le téléphone mobile peut être considéré comme un objet que l'utilisateur aurait en permanence sur lui. L'utilisateur peut désirer un portable qui lui ressemble, voire qui reflète sa personnalité. Personnaliser son téléphone devient ainsi une industrie. Les fonds d'écran et les thèmes se développent, comme les jeux mobiles ciblés sur un produit. En Chine, qui est le marché bénéficiant de la plus forte croissance mondiale sur le secteur de la téléphonie mobile, 61 % des personnes interrogées ont répondu qu'elles ne pourraient pas se séparer de leur téléphone mobile. La promotion de services mobiles devient de plus en plus importante pour les entreprises. Pour elles, le mobile est un moyen d'atteindre et d'interagir avec le client lors de l'intention d'achat, de fait les annonceurs ont un nouvel intérêt pour ce media. L'industrie du téléphone mobile a ainsi généré plus de 6 milliards d'€ en 2004 avec une croissance de 40 %. Le mobile est devenu un instrument de marketing. Grâce à cet outil, le consommateur bénéficierait de nouveaux moyens techniques plus nombreux et plus sophistiqués comparés à la publicité télévisuelle comme le téléchargement des jingles publicitaires comme sonnerie. On considère ainsi que le téléphone mobile pourrait devenir l’un des principaux supports publicitaires. [réf. nécessaire] Les fonctionnalités du mobile évoluent et les utilisateurs y auront de plus en plus recours pour un usage autre que la communication traditionnelle (conversations, SMS). Une nouvelle ère du secteur de la téléphonie et de la branche de la publicité pourrait s’ouvrir. Il serait donc important pour les entreprises de se positionner dans la téléphonie pour mieux influer sur les choix du consommateur. Problématique Les nouvelles campagnes de publicité sur mobile pourraient gêner certains utilisateurs, par exemple au Japon, il n'y a pas d'autorité de régulation. Les abonnés japonais reçoivent jusqu'à 50 SMS publicitaires par jour. En Europe, une directive européenne conditionne les campagnes de la publicité par téléphone, et pour promouvoir le développement d'un marketing mobile sain, la MMA Mobile Marketing Association est chargée de définir les règles de comportement à respecter par les annonceurs. En France, pour faire de la prospection directe au moyen d'automates d'appel, il faut d'abord avoir l'accord de la personne appelée2. Il est alors question de push par opt in de l'abonné. Technologies Bluetooth Depuis 2006, des sociétés proposent des contenus publicitaires pour les téléphones portables en passant par le Bluetooth. Cette technologie envoie une question au porteur d'un téléphone Bluetooth se trouvant dans la zone de couverture de l'émetteur - environ 20 mètres. Si l'utilisateur répond positivement à la question, le contenu est transféré par Bluetooth vers le téléphone, gratuitement, et rapidement (typiquement 200 kbps). S'il répond non ou ne réagit pas à la sollicitation, aucune trace de la transaction n'apparaîtra sur le téléphone lorsqu'il aura quitté la zone de couverture. Les messages publicitaires les plus prisés sont actuellement les images (fixes ou animées), la vidéo (une vidéo de 500 kB est téléchargée en 20 secondes sur les téléphones les plus courants) et les MP3. En France, Le Bluetooth marketing pourrait être considéré comme du spam et est considéré inacceptable par la CNIL3. Pistes d’activités. 1. Piste 1 : Plan de la classe. Après avoir consulté les documents fournis (doc 1 ; doc 2 ; doc4) ou (doc2 ; doc3 ; doc4) faire le schéma de la salle de classe en indiquant les différentes chaines de transmission d’information existante. L’émetteur, le moyen de propagation et le récepteur devront être clairement identifiés. 2. Piste 2 : Choisir l’information. A l’aide des documents fournis (doc 4) préparer une présentation orale de 5 min des dangers la technologie Bluetooth en justifiant les informations (travail sur les sources). 3. Piste 3 : Elaborer une problématique. A partir de la photo d’une publicité utilisant la technologie du Bluetooth (doc 5) ou (doc 5) (situation déclenchante) et de documents fournis (doc1 ou doc 2) demander aux élèves d’élaborer des problématiques auxquelles ils pourront répondre. Ensuite ils pourront en choisir une et y répondront en travaillant l’argumentation. Exemple de problématique : La position et la nature des différents éléments de la chaine d’informations peuvent-ils être prévues ? A quelle distance le récepteur doit être de la publicité ? Quels sont les différents éléments de la chaine de transmission ? Comment s’effectue la transmission du contenu multimédia ? Où se situe l’émetteur ?