3 Recherche pratique du PGCD de deux nombres
entiers naturels
3.1 Propri´et´es utiles (Hors Programme)
Propri´et´e :
Si kest un diviseur commun aux deux nombres aet balors il divise aussi
a−bet a+b.
Preuve :
Si kest un diviseur commun de aet b, il existe deux nombres entiers
positifs net ptels que a=kn et b=kp donc a+b=kn +kp c’est `a dire
a+b=k(n+p) en factoriasant par k. Cela montre que kdivise aussi a+b.
On a de mˆeme a−b=k(n−p) ce qui montre que kest un diviseur de a−b.
Propri´et´e :
Soient aet bdeux nombres entiers avec a > b et b6= 0. Si rest le reste de
la division euclidienne de apar b, alors P GCD(a;b) = P GCD(b;r).
Preuve :
rest le reste de la division euclidienne de apar bdonc il existe un nombre
entier rtel que a=bq +r. On appelle dle PGCD de aet de b.ddivise aet
bdonc il divise bq et adonc il divise aussi a−bq. Mais a−bq =rdonc d
est un diviseur de ret b. Il reste `a montrer que c’est le plus grand diviseur
commun `a ret b. On consid`ere donc un diviseur commun k`a ret b. Il
divise donc bq et rdonc c’est un diviseur de bq +ret de bc’est `a dire de a
et de b. Comme dest le plus grand diviseur commun `a aet b,k < d donc d
est bien le plus grand diviseur commun `a bet r.
3.2 Utilisation de l’algorithme d’Euclide
On suppose que a > b.
´etape 1 On divise a par b et on obtient le reste r ;
´etape 2 si le reste r vaut 0, alors l’algorithme est termin´e, PGCD(a ;b)=b ;
´etape 3 si le reste r est non nul, alors on recommence `a l’´etape 1 avec le
nombre b `a la place de a et le nombre r `a la place de b.
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