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 « l’ASA (allocation de soutien à l’autonomie) est attribuée sous forme d’heures de services ou 
d’une allocation financière pour l’achat de services.  » p. 24 
 « L’ASA donne la possibilité du libre choix du prestataire de services. À cet égard, la modalité 
Allocation directe - Chèque emploi-service s’inscrit dans les choix possibles des usagers... » p. 25 
 « Ces deux dernières composantes permettent de déterminer la nature et le type de soins et de 
services, et de fixer l’ASA à être versée en heures ou en espèces. » p. 30 
Un  système  de  santé  à  dispensation  de  soins  « à  deux  vitesses » :  des  employés  décemment 
rémunérés et bien formés du secteur public pour la population en générale et des employés sous-
payés dans l’économie sociale pour la population âgée : 
 « Les services d’assistance aux AVQ sont offerts principalement par les entreprises d’économie 
sociale  en  aide  domestique  (EESAD)  ou  par  des  organismes  privés  (RPA)  et,  sur  une  base 
d’exception pour des cas particuliers, par le CSSS. Enfin, les services d’aide aux AVD sont offerts 
par les EESAD et les organismes communautaires. » p. 25 
Voici à ce sujet le portrait des entreprises d'économie sociale en Mauricie tel que tracé par le 
CRES :  
 on estime à 1600 le nombre de personnes bénévoles au sein des entreprises d’économie sociale; 
 plus de la moitié des postes sont à temps partiel. 
Le financement 
On applaudit aussi à la suggestion de créer une caisse ne pouvant servir à d’autres fins que celles que 
prévoit l’assurance  autonomie. Comment serait financée cette caisse ? Le livre blanc émet différentes 
hypothèses.  
On évoque à plusieurs reprises le principe de « l'utilisateur payeur » :  
 « Dans une démarche d’allocation de ressources publiques ayant comme perspective le partage 
des coûts entre l’État et les personnes... » p. 16 
 « l’élaboration  des  grilles  de  contribution  des  bénéficiaires  en  fonction  de  leur  niveau 
d’incapacité et de leur revenu, tout en harmonisant les pratiques selon les différents milieux de 
vie; » p. 31 
 « les  services  d’assistance  aux  AVQ  pourraient  impliquer  une  contribution  financière  de  la 
personne, ... La contribution ne devrait pas constituer un obstacle au maintien de la condition de la 
personne  et  à  l’accès  aux  services.  […]  la  démarche  devrait  conduire  à  une  cohérence  entre  la 
contribution de la personne et celle de l’État » p. 24 
 « l’élaboration  des  grilles  de  contribution  des  bénéficiaires  en  fonction  de  leur  niveau 
d’incapacité et de leur revenu, tout en harmonisant les pratiques selon les différents milieux de 
vie; » p. 31 
Jusqu'ici, les soins de santé étaient dispensés à tous, sans égard au revenu du bénéficiaire. Pourquoi 
devrait-il en être autrement quand il s'agit de soins dispensés aux personnes âgées ?  S'il est bien de 
rappeler que... 
« Pour  l’année  2013-2014, le gouvernement du Québec a alloué 32,7 milliards de dollars à la mission santé et 
services sociaux, ce qui représente 48,8 % des dépenses de programmes du gouvernement. Cette somme constitue 
une proportion supérieure à 8 % du produit intérieur brut (PIB) et une dépense par personne de plus de 4 000 $. »